Dans le cas du cancer, on parle de maladie stable quand une tumeur reste à peu près de la même taille et qu'aucune autre tumeur n'apparaît.
Après 5 ans, on considère que le risque de récidive est plus faible, ce qui permet un allègement de la surveillance. Ces consultations représentent également l'occasion d'une discussion sur les conséquences psychologiques de la maladie sur la vie sociale, personnelle et professionnelle de la patiente.
Les examens radiologiques sont variés : échographie, radio, scanner, TEP Scan, scintigraphie osseuse… Cela peut être également des bilans biologiques, des marqueurs sanguins, et pour certains cancers, des marqueurs sanguins sont extrêmement efficaces pour nous dire si oui ou non il y a une rechute.
GLOBALEMENT, TOUS STADES CONFONDUS
Un pronostic favorable est définit par une survie standardisée supérieure à 65 %.
La rémission totale
Les bilans consistent en une prise sang, une radiographie ou un scanner. Lorsque les résultats n'affichent aucune trace de la tumeur, la rémission est complète. Toutes les cellules responsables du cancer ont été éliminées. Il n'y a plus aucun risque de récidive.
Le cancer du sein, premier cancer chez la femme, figure parmi les plus à risque de récidive. Selon le Dr Paul Cottu, chef adjoint du département d'oncologie médicale de l'Institut Curie, « dix ans après le premier diagnostic, 15 à 20 % des cancers du sein récidivent ».
L'espérance de vie du cancer de l'endomètre stade 3 dépend de plusieurs éléments, et notamment du type et du sous-stade de la maladie. Habituellement, plus le cancer est détecté à un stade précoce, plus les chances de guérison sont élevées.
Le cancer du sein de stade précoce est moins susceptible de réapparaître (récidiver), alors le pronostic est plus favorable.
Comment guérir d'un cancer stade 4 ? La guérison totale d'un cancer de stade 4 est possible mais peu probable. Le protocole de soins et les traitements choisis visent généralement à ralentir la progression de la maladie et soulager les symptômes.
Amas de cellules non cancéreuses. Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne : elle se développe lentement localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement.
Dans la plupart des cas, le traitement du cancer métastatique a pour but d'aider une personne à vivre aussi longtemps que possible et à maintenir sa qualité de vie. Les traitements maîtrisent et ralentissent la croissance des métastases, mais celles-ci ne disparaissent habituellement pas complètement.
− Les examens d'imagerie (échographie, scanner, radiographie, scintigraphie, TEPscan): ils permettent de détecter des métastases qui font plus de quelques millimètres.
La surveillance repose sur : des consultations médicales régulières plusieurs fois par an pendant 5 ans, puis une fois par an ; la réalisation tous les ans d'une mammographie, associée si nécessaire à une échographie mammaire et éventuellement d'autres examens radiologiques.
Ce sont les cancers dits triple négatif qui ont le plus de risque de rechuter, avec approximativement 20 à 30 % de rechute. « Tous types de cancers confondus, on observe un pic de récidive locale ou d'apparition de métastases deux ans après les traitements », ajoute-t-il.
L'envahissement des ganglions lymphatiques voisins
Si le cancer du sein a envahi les ganglions lymphatiques axillaires ou sous-claviculaires, le risque de récidive est généralement plus élevé comparativement à une maladie qui ne s'est pas propagée. De plus, ce risque augmente avec le nombre de ganglions envahis.
On sait aujourd'hui qu'outre les traitements médicamenteux, la pratique physique régulière et l'adoption d'un régime alimentaire faible en graisse et en alcool ainsi que le maintien d'un IMC correct, permettent de limiter le risque de récidive d'un cancer du sein.
Les cancers du cerveau et du pancréas ont des taux de survie médians beaucoup plus faibles, qui ne se sont pas améliorés de manière aussi spectaculaire au cours des quarante dernières années. En effet, le cancer du pancréas présente l’un des pires taux de survie de tous les cancers. Le cancer du poumon à petites cellules a un taux de survie à cinq ans de 4 %, selon le site Web des Cancer Centers of America.
S'il la tumeur est cancéreuse et si elle n'est pas traitée (à ce stade, la chirurgie est le traitement principal), elle va évoluer plus ou moins rapidement en fonction de son type et de son grade (agressivité), toutefois, pour un cancer de stade 1 l'espérance/chance de survie est de 100%, si il est traité bien entendu.
Le passage d'une cellule cancéreuse à une tumeur prend beaucoup de temps : plusieurs années. Ainsi, on sait qu'un cancer dépisté aujourd'hui correspond à un développement de cellules cancéreuses qui s'est étalé, de façon invisible, sur plusieurs années.
Quel est le cancer le plus dur à soigner ? L'adénocarcinome est, en effet, un cancer difficile à soigner s'il n'est pas détecté ni traité à temps. Les cancers du poumon, du pancréas, de l'œsophage, du foie... sont souvent considérés de mauvais pronostic.
« Une tumeur « bénigne » est un groupe de cellules normales formant une masse qui se développe lentement, n'envahit pas les tissus voisins et ne récidive pas si elle est enlevée : c'est par exemple un grain de beauté, un polype dans l'intestin ou l'utérus, un adénome du sein ou de la prostate.
Pour le cancer du sein métastasé, la médiane de survie est actuellement de l'ordre de 2 à 3 ans. Certaines patientes sont en vie plus de 10 ans après le diagnostic de métastases ; mais cela veut dire aussi que certaines peuvent décéder en quelques mois.
Les cancers du sein à un stade précoce d'évolution au moment du diagnostic (cancers in situ ou peu étendus) présentent un taux de survie de plus de 90%. Les cancers plus évolués, mais sans métastases, présentent un taux de survie de 80%. En cas de cancers métastatiques, le taux de survie descend à 25%.
La guérison est acquise lorsque la durée de la rémission est déclarée suffisante, écartant ainsi le risque d'une rechute ultérieure. Cette durée dépend du type de cancer. Elle est souvent de plusieurs années, cinq ans en moyenne et parfois plus dans certains cas.