Difficultés à se concentrer, trous de mémoire, tendance à agir de façon impulsive, performances scolaires en chute libre… Le manque de sommeil détériore toutes les fonctions de notre cerveau. Heureusement, il est possible de réagir.
Dormir debout est possible en début de sommeil lent
Une personne est alors capable de se lever sans en être conscient. Au contraire, « durant le sommeil paradoxal, notre tonus musculaire est inexistant».
Vladyslav Vyazovskiy et ses collègues, de l'Université du Wisconsin, ont découvert que le cerveau est alors déjà en partie endormi, même si nous ne le savons pas et que nous restons, aux yeux des autres, éveillés. C'est ce que l'on appelle dormir debout.
Après plusieurs heures de sommeil, le cerveau humain entre dans ce que les neuroscientifiques appellent le « sommeil lent profond ». Il précède la phase de sommeil paradoxal (ou de sommeil REM, dit à « rapid-eye movement ») où le cerveau se réveille et nous permet de rêver.
"A quoi pense un cerveau endormi ? », écrivent ces scientifiques de l'Université de Genève (UNIGE) dans leur communiqué.
Agrumes : citron, pamplemousse et orange, trop acides
L'acidité de certains fruits peut venir entraver l'endormissement. C'est le cas des agrumes comme le citron, le pamplemousse ou encore l'orange. "Ils peuvent provoquer des reflux inconfortables en position allongée", nous explique Raphaël Gruman, nutritionniste.
L'eau froide. S'éclabousser le visage avec de l'eau fraîche après une sieste ou un réveil matinal difficile, provoque un choc thermique capable de recentrer le cerveau. Pour les plus courageux, il existe également l'option de la douche froide (ou tiède).
Le repos émotionnel
Pour le chercheur, la solution est de changer d'air, et de se placer dans un espace calme et relaxant : "le cerveau, qui a une très grande capacité d'adaptation, va entrer en résonnance avec l'environnement serein autour de nous et naturellement baisser son niveau d'anxiété."
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Durant notre sommeil, notre cerveau est actif.
Ce qui fait que les troubles du sommeil, qui affectent sa durée et sa qualité, sont les causes ou les conséquences de plusieurs pathologies physiques et psychologiques qui concernent diverses spécialités médicales.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
Le traitement des hypersomnies repose principalement, à l'heure actuelle, sur des stimulants de la vigilance, combinés, dans les cas de narcolepsie avec cataplexie, à des traitements antidépresseurs à effet anticataplectiques, tels que la Venlafaxine. Le traitement de première intention est le Modafinil (Modiodal).
Le diagnostic repose sur les signes cliniques (hypersomnolence et au moins une crise de cataplexie) et sur l'enregistrement des ondes électriques du cerveau pendant l'endormissement, le sommeil et le réveil (polysomnographie) la nuit, mais également le jour lors des épisodes d'hypersomnolence.
En effet, la chaleur du jet d'eau fait remonter la température du corps. Or, pour se préparer à la phase d'endormissement, le corps a besoin de se refroidir. Il est donc important de ne pas se doucher juste avant d'aller dormir.
La narcolepsie
Ce trouble du sommeil est caractérisé par un sommeil nocturne de durée normale mais de qualité médiocre, une somnolence diurne excessive et des endormissements irrépressibles qui peuvent survenir à tout moment de la journée, même en pleine activité.
En cause, un neurotransmetteur, la glycine. Celle-ci bloque les neurones moteurs reliant la moelle épinière aux muscles squelettiques posturaux. Seuls les muscles respiratoires, cardiaques et oculaires fonctionnent encore. C'est ce qui explique que l'homme dorme en position allongée.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
Accident vasculaire cérébral, traumatismes crâniens, diabète, médicaments, etc.: de nombreux facteurs favorisent l'apparition de démences et la perte de la mémoire. Lorsqu'on parle de démence, on pense aussitôt à la maladie d'Alzheimer.
Il recommande une consommation accrue de 10 composants sains, parmi lesquels les légumes à feuilles vertes, le poisson, les baies, les noix… et la limitation de 5 composants néfastes comme le fromage, les viandes rouges, les beurre et margarine, les aliments frits, les pâtisseries et sucreries.
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
Une récente étude de l'université américaine de Rochester menée par le chercheur Maiken Nedergaard démontre que la position latérale serait la meilleure pour retrouver un cerveau tout neuf au saut du lit puisqu'elle permet une élimination plus efficace des déchets cérébraux.
Elle confirme qu'une seule séance d'activité physique (marche, course, vélo), de deux minutes à une heure, d'intensité modérée à élevée, suivie d'une brève récupération, a des effets positifs sur l'apprentissage, la mémoire, les fonctions cognitives liées à la concentration et l'attention des jeunes adultes de 18 à 35 ...
En ce sens, le rêve peut être considéré comme une fonction cérébrale automatique qui permet, d'une certaine manière, de mettre en pratique des comportements adaptés, ainsi qu'on le ferait intentionnellement par des techniques de visualisation pendant le temps d'éveil.
Dormir avant la formation et après l'apprentissage pour retenir son contenu. Bouger car l'activité physique participe à la bonne santé des neurones et à la neurogenèse. Connecter les informations et les répéter pour mieux mémoriser. Regarder faire pour apprendre comme si l'on faisait soi-même.