Avec l'âge, la structure du cerveau se modifie En effet, le volume du cerveau diminue en vieillissant ; on observe même une perte de poids d'environ 2 % par décennie. Mais contrairement à ce que l'on pense, cette perte de volume n'est pas due à la mort de milliers de neurones chaque jour !
Cependant, une diminution de la fonction cérébrale avec l'âge peut être due à de nombreux facteurs, notamment des modifications des substances chimiques cérébrales (neurotransmetteurs), des modifications des cellules nerveuses elles-mêmes, des substances toxiques qui s'accumulent dans le cerveau avec le temps et des ...
On sait toutefois que la plupart des zones du cerveau arrivent à maturité vers 25 ans. Par la suite, des connexions continuent à se faire et à se défaire, mais plus lentement que pendant la petite enfance.
Dans une étude publiée dans le British Medical Journal, une équipe de recherche de l'Inserm dirigée par Archana Singh-Manoux, montre que notre mémoire, notre capacité à raisonner et à comprendre commencent à décliner dès l'âge de 45 ans.
Ce qui ne veut pas dire que les neurones, et le cerveau dans son ensemble, ne vieillissent pas. Contrairement à toutes les autres cellules somatiques (exception faite de celles du coeur), les neurones ne se renouvellent pas par divisions successives.
1) Pour prévenir le vieillissement du cerveau, pratiquez une activité physique régulière. Inutile de vous transformer en athlète de haut niveau. Votre activité peut être d'intensité modérée, ce qui compte avant tout, c'est la régularité. C'est ainsi que 30 minutes de marche active tous les jours, c'est déjà très bien.
Une étude dans Nature Medecine confirme que le cerveau humain développe des neurones jusqu'à l'âge de 90 ans. Cette étude est le fruit de sept années de recherche. Elle va à l'encontre d'un dogme très fort selon lequel nous aurions à la naissance un stock de neurones, qui diminuerait au fil des jours.
De nombreuses études ont démontré que pratiquer une activité physique de manière régulière permet aux personnes âgées de conserver davantage leurs fonctions mnémotechniques. Intégrer une à deux heures de sport par semaine (marche, vélo, gymnastique douce…) aurait déjà des effets bénéfiques sur votre mémoire.
Faire de l'exercice physique
Il a d'ailleurs été démontré que les personnes qui pratiquent une activité aérobique régulière améliorent leurs résultats à la réalisation de certaines épreuves cognitives. Faites de l'exercice régulièrement, dans la mesure de vos capacités.
La première condition c'est de continuer à apprendre tout au long de votre vie et de fuir la routine comme la peste. Restez curieux comme un chat, votre cerveau vous en sera reconnaissant. Evitez ensuite au maximum le stress liés notamment aux pollutions visuelles et sonores. Là évidemment ça se corse un peu.
Nos performances sont donc «plus élevées le matin, atteignent leur maximum vers midi, puis commencent à diminuer et, à part un léger pic dans l'après-midi, elles sont en baisse jusqu'à l'heure du coucher», précise le média. Ce rythme quotidien s'accompagne de changements au cours de la vie.
Une activité cérébrale trop élevée aurait un effet négatif sur l'espérance de vie. C'est la surprenante conclusion d'une étude menée par des chercheurs de la Harvard Medical School, publiée dans la revue Nature mercredi 16 octobre et relayée relayée sur le site de Sciences et Avenir.
Avec le vieillissement, le nombre de cellules nerveuses du cerveau se réduit, le débit sanguin vers le cerveau diminue de 20 % en moyenne, la mémoire à court terme et la faculté d'assimiler de nouveaux apprentissages ralentissent. A partir de 70 ans, les capacités orales commencent à décliner.
Au XXe siècle, des chercheurs en gérontologie ont distingué 3 types de vieillissement : le vieillissement pathologique (démence, mobilité réduite, dépression, syndrome de glissement), le vieillissement normal, ou usuel, avec une atteinte modérée de certaines fonctions, et le vieillissement réussi.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Faire du sport aide à oxygéner le cerveau et améliore ainsi ses fonctions cognitives. Par ailleurs, le fait de faire des pauses dans ses révisions est capital, car cela donne la possibilité à la mémoire de classer les informations et de bien les enregistrer.
Nous connaissons tous ces trous de mémoire dont la fréquence augmente avec l'âge ou lors de certaines situations : surcharge de travail, stress, émotions... En général, les oublis occasionnels sont liés à l'inattention ou peuvent parfois masquer une fatigue importante, des symptômes dépressifs ou troubles anxieux.
Développer ses capacités cognitives et son réseau social pour entretenir sa mémoire. Stimulez votre intellect : amusez-vous avec les jeux de mots et de chiffres, les jeux de sociétés et d'ordinateur, les problèmes logiques et mathématiques... Ces exercices sont d'une grande aide pour entretenir votre mémoire.
Montrer la liste des 5 mots (musée - limonade - sauterelle - passoire - camion), disposés de haut en bas sur une feuille, et dire : «Lisez cette liste de mots à voix haute et essayez de les retenir, car je vous les redemanderai tout à l'heure.» Une fois la liste lue, et toujours présentée au patient, lui dire: «Pouvez- ...
Pertes de mémoire. Difficultés à apprendre de nouvelles choses et à suivre les conversations. Difficultés de concentration, ou capacité d'attention limitée.
Sortir de la sédentarité , et se bouger, pratiquer un sport. Les muscles produisent des substances chimiques qui ont une incidence sur le cerveau. Il existe donc une corrélation directe entre l'activité physique et sportive et donc musculaire et la production de nouveaux neurones.
Les symptômes neurologiques peuvent donc comprendre une faiblesse musculaire ou un manque de coordination, une sensibilité anormale de la peau et des troubles de la vision, du goût, de l'odeur et de l'ouïe.
Pr Jean Mariani.
Une activité physique régulière d'endurance augmente la fabrication des facteurs trophiques qui aident les neurones à mieux conserver leurs synapses ainsi que leurs prolongements.