L'employeur peut modifier le contrat de travail du salarié et ses conditions d'emploi. Toutefois, cela dépend de la nature des modifications envisagées : changement d'un élément essentiel du contrat de travail qui demande l'accord du salarié ou simple changement des conditions de travail.
Les modifications du contrat de travail à propos de conditions essentielles du contrat de travail doivent faire l'objet d'un accord exprès du salarié concerné. La modification d'élément non-essentiel du contrat ne doit pas nécessairement faire l'objet d'un accord du salarié.
Les modifications peuvent être des corrections, des ajouts, des suppressions ou une combinaison de tous ces types de révision de contrat. Si un contrat ne nécessite qu'un ou deux petits changements, la solution la plus simple consiste habituellement à ajouter un avenant au contrat.
Par principe, l'employeur ne peut modifier unilatéralement la durée du travail. Par exemple, un employeur ne peut imposer à un salarié à temps plein de passer à temps partiel. De la même façon, les horaires de travail insérés dans le contrat de travail ne peuvent faire l'objet d'une modification unilatérale.
Modification d'un élément essentiel du contrat
Le salarié doit donner son accord pour que la modification prenne effet. Il est d'usage de laisser un délai de réflexion au salarié avant de donner son accord ou de refuser la modification. Le silence du salarié ne peut en aucun cas être interprété comme une acceptation.
Dans le cadre d'un licenciement qui intervient face à un refus de modification d'un élément essentiel du contrat, la lettre de licenciement doit mentionner à la fois les raisons ayant poussé l'employeur à envisager la modification et le refus du salarié.
Le changement des conditions de travail peut être imposé par l'employeur dans le cadre de son pouvoir de direction. Le refus du salarié n'entraîne pas, à lui seul, la rupture du contrat, mais constitue une faute professionnelle que l'employeur peut sanctionner, au besoin par un licenciement.
Toutefois, cela dépend de la nature des modifications envisagées : changement d'un élément essentiel du contrat de travail qui demande l'accord du salarié ou simple changement des conditions de travail. Le contrat de travail peut également être modifié pour motif économique, sous conditions.
Puis-je refuser un avenant contrat de travail ? Oui ! Le salarié a le droit de refuser un avenant au contrat de travail, mais l'employeur a droit soit de maintenir les conditions initiales / antérieures, soit de tirer les conséquences de ce refus en prenant l'initiative de la rupture.
Un salarié qui refuse une modification de ses conditions de travail commet donc un acte d'insubordination, qui constitue une faute. Lorsque la faute est qualifiée de grave par les juges, elle peut constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement disciplinaire (Cass, ch.
Contrairement au CDI qui ne doit pas nécessairement être écrit, l'avenant d'un CDI doit obligatoirement faire l'objet d'un écrit. L'avenant au contrat de travail d'un CDI est donc un écrit permettant d'informer le salarié de la modification prochaine d'un ou de plusieurs éléments essentiels de son contrat de travail.
Les modifications non substantielles sont celles qui sont considérées comme suffisamment peu importantes et qui peuvent, de ce fait, être imposées par l'employeur de façon unilatérale. Ainsi, le salarié est tenu de les accepter sinon il commet une faute susceptible d'être sanctionnée.
S'il refuse la modification, le salarié doit donc faire connaître son refus et un licenciement pour motif économique peut être envisagé.
les parties soient capables de conclure un contrat ; les parties donnent valablement leur consentement ; l'engagement porte sur un objet déterminé ; la cause de l'engagement soit licite.
1° Le consentement des parties ; 2° Leur capacité de contracter ; 3° Un contenu licite et certain.
l'avenant au contrat ne sera pas nécessaire ni votre accord. Cette prérogative fait partie de son pouvoir de direction. Dans ce cas, si vous refuser le changement, vous commettrez une faute susceptible d'engager votre responsabilité.
La modification d'un contrat est souvent retranscrite dans un document appelé Avenant ou Amendement (« amendment » en anglais). L'avenant ne fait qu'adapter certaines clauses d'un contrat existant ou le compléter par de nouvelles clauses, sans totalement le bouleverser.
Faut-il conclure un avenant au contrat de travail lors d'une augmentation de salaire ? Oui, un avenant est obligatoire lors d'une augmentation de salaire.
Excepté dans le cas spécifique de l'inscription « Novation globale », il est alors assimilé à un nouveau contrat.
Une modification est considérée comme substantielle lorsqu'elle change la nature globale du marché public.
La différence se situe dans l'acceptation (ou le refus) du salarié. En effet, si le simple changement des conditions de travail s'impose au salarié, la modification de son contrat nécessite son accord (signature d'un avenant à son contrat de travail).
Sur le plan juridique, l'employeur ne peut pas décider, unilatéralement, une modification du contrat de travail. Dans ce cas, l'accord exprès du salarié est requis, comme cela a été le cas pour l'engagement initial. En revanche, le changement des conditions de travail relève du pouvoir de direction de l'employeur.
Un avenant au contrat de travail est obligatoire dans le cas d'une augmentation de salaire. En effet, une modification du salaire est considérée comme un élément essentiel du contrat, au même titre que la modification du temps de travail, de la nature de l'emploi ou encore du lieu de travail.
Le simple changement des conditions de travail peut être imposé par l'employeur dans le cadre de son pouvoir de direction. Le refus du salarié n'entraîne pas, à lui seul, la rupture du contrat mais constitue une faute professionnelle que l'employeur peut sanctionner, au besoin par le licenciement.
La signature d'un avenant n'est pas non plus nécessaire lorsque l'élément de rémunération résulte d'un usage que l'employeur a dénoncé. De même, l'employeur peut supprimer le recours aux heures supplémentaires, sauf stipulations contractuelles contraires.