En effet, en milieu sec, le seuil de dangerosité, c'est-à-dire la tension de contact maximale pour 5 secondes, commence à 50 V pour le courant alternatif contre 120 V pour le courant continu.
Dès 10 mA, le courant devient dangereux et constitue le seuil de non-lâcher (crispation) et de contraction musculaire. Le seuil de paralysie respiratoire est atteint à partir de 30 mA (c'est aussi le seuil des protections dans les armoires électriques), celui de fibrillation cardiaque irréversible à 75 mA.
En alternatif, le seuil de dangerosité en milieu sec se situe ainsi à 50 V contre 120 V pour le courant continu (tension de contact maximale admissible pendant 5 secondes). Au niveau de l'intensité, le seuil de danger est de 30 mA (seuil de paralysie respiratoire) à 50 mA (seuil de fibrillation cardiaque irréversible).
Bien que les effets physiologiques dépendent du courant traversant le corps humain, la réglementation « raisonne » en tension de contact. La réglementation définie donc une tension limite de sécurité de : 50 V en courant alternatif ; 120 V en courant continu lisse.
Surintensité externe : Le court-circuit est provoqué par le passage accidentel dans le circuit d'un courant d'une intensité trop élevée, lié par exemple à la foudre, qui détériore subitement ses composants et abîme les conducteurs.
Le courant alternatif jugé le plus dangereux
En effet, en milieu sec, le seuil de dangerosité, c'est-à-dire la tension de contact maximale pour 5 secondes, commence à 50 V pour le courant alternatif contre 120 V pour le courant continu.
C'est à ce moment que l'on prend "un coup de jus", une petite décharge électrique. Cela se produit plus facilement en hiver, quand il fait froid et sec, car l'air est moins humide. L'eau est conductrice d'électricité, l'air humide est donc plus conducteur qu'un air sec, qui va être plus isolant.
A ≃ 10 mA le courant alternatif devient dangereux. 30 mA ~ est une intensité potentiellement mortelle, la respiration. Le diaphragme se contracte et bloque le mouvement respiratoire : le courant électrique devient mortel !
Pourquoi le corps humain peut-il être traversé par un courant électrique ? Le corps humain est conducteur d'électricité donc le courant électrique peut le traverser.
Le tableau général basse tension (TGBT) également appelé Armoire électrique basse tension est au centre de la distribution électrique d'un bâtiment. Tertiaire, ou industriel, le TGBT sera le lien entre l'arrivée du courant électrique et sa distribution dans le bâtiment.
Un trop fort courant, à partir de 20 milli ampère, et le système neuro musculaire est perturbé : tous les muscles se contractent, au risque de bloquer la respiration et de causer la mort par asphyxie. Un courant encore plus fort, 100 à 300 mA, et les cellules du cœur s'emballent.
Les oiseaux ne s'électrocutent pas en se posant sur les câbles électriques parce que le courant électrique choisit le chemin le plus facile. Dans le cas de l'oiseau posé, le courant passe par le câble, qui est très conducteur de courant, plutôt que par les pattes de l'oiseau.
Symptômes : brûlure, membre engourdi, nausées...
Le passage du courant électrique dans le corps peut se caractériser par une sensation de picotement, de fourmillement, de décharge électrique, voire de tétanie : on est incapable de lâcher la source électrique.
Une intensité très élevée dans un conducteur aura tendance à l'échauffer énormément : c'est le principe des résistances chauffantes. Dans le cas du corps humain, l'électricité a d'autres effets : elle empêche les muscles (dont le cœur) de fonctionner normalement.
L'électricité statique peut provoquer des accidents aux conséquences désastreuses, en particulier les incendies et explosions. Ces accidents sont à l'origine de blessures, souvent graves (brûlures), de décès ainsi que de dégâts matériels souvent importants (extension d'incendies à des installations avoisinantes…).
Il est parfois matérialisé par un fil comme dans le cas d'une alimentation domestique monophasée, où le neutre est souvent relié à la terre côté production d'électricité. Il n'est donc en principe pas dangereux de le toucher, même si cela reste fortement déconseillé.
Effets du courant électrique
Si nous fermons l'interrupteur, le courant se manifeste par trois effets : Effet thermique, le filament de la lampe rougit, effet magnétique, l'aiguille de la boussole dévie, effet chimique, du gaz se dégage aux niveaux des électrodes.
Outillage mécanique (tronçonneuse, grue, etc...), à l'approche des 50 cm le personnel même habilité doit être surveillé par un surveillant de sécurité. Exemple : pour un arbre de 10 m de hauteur, une ligne de 20 000 V, la distance de sécurité est de 3 m minimum.
Dans un circuit électrique, le courant électrique est dû à une circulation de "grains d'électricité" appelés électrons. La tension est la différence de niveau électrique entre les deux bornes d'un dipôle.
La brûlure, c'est la première chose qu'on voit. Ensuite, il faut faire attention au passage du courant électrique à travers le corps avec des risques cardiaques et notamment des troubles du rythme ou des lésions cardiaques.
Les nerfs sont des tissus qui offrent une très faible résistance au passage du courant. Une électrisation qui touche les nerfs peut avoir différentes conséquences : douleur, picotements, engourdissement, faiblesse, difficulté à bouger un membre atteint. Ces effets peuvent disparaître peu à peu ou être permanents.
Les contacts directs ou indirects provoquent des électrisations ou électrocutions. Sur les muscles du corps humain les courants électriques peuvent provoquer une tétanisation (muscles moteurs et de la cage thoracique) ou une fibrillation ventriculaire pouvant provoquer l'arrêt du cœur.