Le deuil pathologique est la résultante d'un travail de deuil difficile à réaliser, et pendant lequel les phases du deuil ont pu se confondre au lieu de se succéder. Il est possible aussi que la personne n'ait pas réussi à aller au bout de chacune des étapes de son deuil.
L'absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l'origine de désordres somatiques et psychologiques et d'une entrave au bon développement psychique chez l'endeuillé et même sa descendance.
Le deuil pathologique est un processus qui, par sa longueur ou son intensité, est considéré comme complexe et persistant. "Un deuil pathologique est la difficulté de poser un diagnostic entre un deuil normal et une dépression.
Le deuil compliqué est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s'engage pas ou qui ne parvient pas à son terme. Le deuil pathologique est caractérisé par la survenue de troubles psychiatriques durant la période du deuil.
Première étape du deuil : le déni
Cette réaction est marquée par le refus de croire que nous avons perdu un être cher. C'est surtout le cas si nous venons de parler récemment à cette personne. Notre esprit peut donc prendre un certain temps à s'adapter à cette nouvelle réalité.
A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade. Que la mort soit annoncée ou pas, un état de stress chronique peut s'installer, entraînant des perturbations biologiques, dont une baisse transitoire des défenses immunitaires, qui peuvent faire le lit d'une maladie.
Pour cela, les deux scientifiques et plusieurs autres de leurs collègues pro-pathologisation du deuil, préconisent l'utilisation de la naltrexone, médicament actuellement utilisé pour traiter les dépendances à l'alcool et aux opioïdes.
Accueillir totalement notre souffrance
Laisser venir la douleur qui tord ses entrailles, se laisser traverser totalement par elle, la vivre le plus profondément possible. C'est une étape indispensable pour accomplir son deuil. Plus tôt on se confronte à sa souffrance, plus tôt on s'en libère.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
Faire des excursions, retrouver des amis de jeunesse, aller dîner chez ses enfants, trouver de nouvelles activités permet de se sortir de cette spirale. Mais la sollicitation est aussi importante, on peut demander à la personne endeuillée de l'aide ou de rendre un service.
Mettre des mots sur les maux, c'est aussi prendre du recul pour mettre, l'espace d'un instant, la souffrance à distance. Ces moments de répit durant lesquels on peut reprendre son souffle sont vitaux. Identifier et accepter les émotions même les plus inavouables est un passage obligatoire vers l'apaisement.
la phase 1 : le choc et la sidération. la phase 2 : la fuite et la recherche. la phase 3 : la déstructuration.
Méditer et apprivoiser nos peurs
En somme, il faut méditer et garder constamment à l'esprit tout ce qui nous fait peur – la mort, mais aussi la maladie, le deuil ou la déchéance – pour l'apprivoiser et ne plus en être effrayé.
Pour envoyer de la lumière à un défunt vous pouvez : Visualisez la personne défunte, souriante, heureuse et entourée d'une belle lumière protectrice. Dites-lui que vous l'aimez. Dites lui comme vous souhaitez qu'il aille bien, qu'il soit heureux.
On se remet alors progressivement à l'apprécier. Il n'y a pas de règle concernant le vécu du deuil, chaque personne peut réagir différemment face à la perte d'un être cher ou d'une situation, nous ne sommes pas tous égaux. Souvent, une multitude d'émotions se mélangent : la tristesse, la culpabilité, la peur…
« Recevez mes très sincères condoléances. Mes pensées vous accompagnent vous et votre famille dans cette épreuve. » « Puissiez-vous accepter mes plus profondes condoléances pour vous et votre famille. Je vous souhaite tout le soutien et la force que l'on peut espérer dans une telle situation.
La célébration du Quarantième jour marque le début des retrouvailles et l'acceptation de la mort (le deuil). Cet article montre que la durée de quarante jours n'est pas choisie au hasard, elle correspond à des considérations psychologiques et médicales.
Tranxène, Lysanxia, Lexomil, Xanax, Valium… sont recommandés pour calmer les troubles de l'angoisse ou de l'anxiété.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.