Si, pour plusieurs, cette nouvelle passion pour le ménage fut passagère, pour certaines personnes, il s'agit du trouble obsessionnel compulsif (TOC). Ce dernier, lorsqu'il n'est pas contrôlé, peut par ailleurs devenir problématique et augmenter le niveau d'anxiété de la personne qui en est atteinte.
Comment et pourquoi devient-on manique ? Le plus souvent, le maniaque est sujet à l'anxiété, au manque de confiance en soi ou à d'autres troubles anxieux (phobies, attaques de panique, TOC). Il se rassure et utilise le nettoyage, le rangement et le contrôle pour mettre à distance sa souffrance et son stress.
Le maniaque est méthodique, bien réfléchi, et s'il peut optimiser l'espace autour de lui tout en rangeant c'est encore mieux. C'est comme un réflexe. Ça arrive plusieurs fois dans la journée, ça se transforme presque en tic : il faut aussi ranger le smartphone.
Dans le TOC, les préoccupations en fait de propreté peuvent devenir si envahissantes que la personne peut en arriver à : Éviter de toucher des membres de sa famille par peur de la contamination. Se laver les mains à répétition au point où elles se gercent et elles saignent.
Pour l'immense majorité d'entre nous, le besoin de ranger permet de s'assurer que notre espace restera identique à ce qu'il est, jour après jour, et d'éloigner toute menace d'envahissement.
La syllogomanie : Les personnes atteintes du syndrome de Diogène ont en général un rapport aux objets peu communs, se manifestant le plus souvent par l'accumulation ceux-ci soit parfaitement rangés, soit dans un désordre total, entraînant par la même occasion l'insalubrité de l'habitat.
La solution ? Passer d'un système de ménage de printemps à un système de ménage régulier. Établissez des routines qui permettent de garder un intérieur propre tous les jours. Le passage d'une façon de ranger à l'autre doit aussi se faire progressivement pour que cela fonctionne.
La névrose obsessionnelle est marquée par des obsessions et des compulsions : Les obsessions constituent des pensées envahissantes et répétitives engendrant souvent de la peur et de l'angoisse. Pour y remédier, la victime éprouve le besoin de réaliser des gestes répétitifs ou des rituels : les compulsions.
Les experts recommandent généralement la thérapie cognitivo-comportementale pour traiter le trouble obsessionnel-compulsif. Cette psychothérapie vise à modifier les pensées et les comportements problématiques de la personne et à les remplacer par des pensées et des réactions appropriées à la réalité.
Le trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive est caractérisé par une préoccupation omniprésente pour l'ordre, le perfectionnisme et le contrôle (sans place pour la flexibilité ou l'efficacité) qui, en fin de compte, interfère avec l'accomplissement d'une tâche.
Ce n'est pas un hasard si les désordonnés le sont souvent depuis l'adolescence : l'âge des rebellions, du refus des consignes et surtout des tâtonnements pour trouver – et imposer – une façon d'être bien à soi, qui ne soit pas dictée par les parents ou la société.
2. Qui est extrêmement préoccupé d'ordre et de propreté. 3. Qui est obsédé par quelque chose : C'est une maniaque de l'heure.
Le lâcher prise n'est pas seulement un état d'esprit que l'on obtient en apprenant à vivre autrement à travers la méditation, le yoga… C'est tout un art de vivre qui consiste à donner de la place pour soi, ses envies, ses loisirs… et à ne plus se laisser submerger par les contraintes du quotidien.
Cela réveille les muscles et renforce la souplesse. De ce fait, faire 10 à 15 minutes de ménage par jour et tout aussi bénéfique qu'un petit footing. Comme toute activité physique, il permet de libérer des endorphines, une substance naturelle sécrétée par le cerveau qui fournit une véritable sensation de bien-être.
Différentes raisons peuvent provoquer des obsessions : Des facteurs psychologiques et sociaux (traumatismes subis pendant l'enfance, situations difficiles de vie, etc.) peuvent donner lieu à des obsessions. Des facteurs génétiques peuvent être en cause.
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
Le sujet est soumis à des sentiments, d'idées, de conduites qui s'imposent de façon contraignante et qui l'entraînent dans une lutte incessante et anxieuse. Ces obsessions assiègent le malade, s'imposent malgré lui alors qu'il a conscience de leur caractère pathologique. Ce qui n'est pas le cas dans une psychose.
La thérapie médicamenteuse
Des médicaments sont particulièrement efficaces contre certaines manifestations cliniques à la névrose obsessionnelle. C'est pourquoi, les antidépresseurs et les anxiolytiques sont prescrits contre l'anxiété associée à la névrose obsessionnelle.