La somatisation de l'anxiété est un type de somatisation qui se produit normalement lorsque notre anxiété, prolongée pendant de longues périodes, s'exprime par une douleur physique qui n'a pas réellement de causes organiques apparentes mais est plutôt une représentation d'une condition psychologique altérée.
Le stress affecte non seulement la santé mentale, mais aussi la santé physique. Par exemple, il peut causer : une augmentation de la pression artérielle et du risque de maladies cardiaques, des problèmes gastro-intestinaux (diarrhée, brûlures ou ulcères d'estomac, etc.), des maux de tête, de dos ou de cou, etc.
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
un sentiment de culpabilité, l'impression ne jamais faire assez bien par rapport aux autres, une grande fatigue physique et mentale, des troubles du sommeil : difficulté d'endormissement, insomnies ou réveils nocturnes, des troubles de l'humeur : irritabilité, emportement excessif pour des détails, par exemple.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Les signes physiques du surmenage
Lorsque vous êtes surmené, vous pouvez ressentir des symptômes du surmenage comme des douleurs diffuses, des tensions musculaires, mal de dos (lombalgie), etc. D'autres symptômes du surmenage comme des vertiges ou des maux de tête peuvent apparaître.
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
Le bout des doigts de la main arrive largement en tête ! C'est un médecin allemand nommé Ernst Weber qui l'a montré dès 1834, en mesurant la plus petite distance perçue entre deux points de stimulation sur différentes parties du corps à l'aide d'une sorte de compas. A cet endroit, la sensibilité est de seulement 2mm.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
«Blocage émotionnel» est un terme couramment utilisé dans l'espace du développement personnel, mais que signifie-t-il réellement ? L'expression peut être définie comme des blessures émotionnelles refoulées ou non cicatrisées subies par des expériences de vie antérieures.
Notre organisme répond à un contexte stressant par une réaction en 3 phases (alarme, résistance, épuisement).
Des insomnies fréquentes, des douleurs et tensions musculaires, des désordres alimentaires, des troubles de la digestion, un changement dans la libido, des vertiges, un manque de confiance, une faible estime de soi, de l'irritabilité, du surmenage, de l'anxiété, etc.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
Pour le psychologue Boris Charpentier, le fait de cogiter en permanence permet également d'éviter les dangers. "Dans la nature, on cherche le prédateur. En l'absence de prédateur ou de problèmes extérieurs, le cerveau continue de chercher d'autres menaces", explique-t-il.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Trop penser et trop réfléchir est quelque chose de normal.
Ainsi, il n'y a pas d'inquiétude à avoir. Cela signifie que les connexions entre nos neurones dans notre cerveau fonctionnent bien. Le nombre de neurones chez un individu croît lors de la formation de son cerveau tout au long de l'enfance.
Le système immunitaire s'affaiblit, le système nerveux flanche, une fatigue musculaire apparaît…et la fatigue s'installe. Ou plutôt l'épuisement. Car c'est bien de cela qu'il s'agit.
La prise en charge varie en fonction de la cause du surmenage de son intensité. On peut toujours agir soi-même en retrouvant le bon équilibre physique et mental par le repos, un bon sommeil, une activité physique et surtout un meilleur rythme de vie. Il faut savoir lâcher prise, être moins exigeante et perfectionniste.
La dépression appelée dans le langage courant "dépression nerveuse" ne désigne pas un simple coup de déprime ou une tristesse passagère mais une véritable maladie psychique. Elle se caractérise par des perturbations de l'humeur (tristesse, perte de plaisir).
Baisse de moral
Les conséquences sur le quotidien peuvent être multiples : troubles du sommeil, baisse du désir et troubles de la libido, grande fatigue...
Plusieurs autres symptômes peuvent également être présents : difficultés de concentration, sentiment de culpabilité excessive ou dévalorisation de soi, sentiment de désespoir face à l'avenir, pensées de mort ou de suicide, sommeil perturbé, changements d'appétit ou de poids, et sentiment de grande fatigue ou de manque ...