Les motifs et ambitions du behaviorisme sont énoncés par un psychologue américain, John Broadus Watson (1878-1958), considéré comme son fondateur. Dans un article de 1913, il écrit : « La psychologie (…) est une branche purement objective et expérimentale des sciences naturelles.
En effet, leur objectif est de spécifier les conditions et les processus par lesquels l'environnement (S) contrôle le comportement (R), sans faire référence à des variables internes considérées comme non observables et hypothétiques.
Il se définit comme une manifestation des gestes, des paroles, des émotions et des pensées d'un être humain. Dans le courant béhavioriste, un comportement doit être observable et mesurable. C'est l'observateur externe ou encore un individu peut rapporter son comportement interne (inaccessible aux autres).
Skinner développa le concept de « conditionnement opérant » (initié au départ par Edward Thorndike, 1913), qu'il distingue du conditionnement pavlovien ou classique (Pavlov, 1901). Sa thèse est que « le comportement peut être structuré par l'utilisation appropriée des conditionnements appropriés ».
C'est un très bon modèle pour favoriser l'acquisition d'automatismes. Il est possible d'atteindre les objectifs intermédiaires sans atteindre l'objectif général. Difficulté à transférer les connaissances à une nouvelle situation (trop de guidage). L'élève a de la peine à donner du sens aux connaissances enseignées.
Si aucun de ces phénomènes extérieurs étaient descriptibles – le béhavioriste conclurait alors la personne n'est pas vraiment heureuse. Les limites de ce courant sont celles de toute étude objective de l'homme : une réaction humaine ne peut être seulement décrite du dehors, elle doit aussi être comprise du dedans.
L'acte de naissance du behaviorisme est constitué par l'article intitulé « La Psychologie telle qu'un behavioriste la voit », que John Watson publia en 1913 dans la revue qu'il dirigeait, la Psychological Review.
Les trois stratégies d'apprentissage les plus célèbres sont les stratégies mnémoniques, structurelles et génératives.
Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d'appréhender les réalités qui l'entourent.
Dans la perspective de Piaget, l'apprentissage suit le développement, le facilite ou le contrarie mais sans le déterminer. Le dispositif pédagogique le mieux adapté revient donc à créer des situations d'acquisition des connaissances qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles.
Donc, le béhaviorisme étudie la façon dont les comportements visibles et concrets sont acquis, alors que le cognitivisme analyse le fonctionnement des connexions complexes et invisibles qui régissent l'esprit humain.
Ce n'est cependant qu'en 1967 que le nom de psychologie cognitive sera utilisé pour la première fois par Ulric Neisser comme titre d'un ouvrage de psychologie. L'année suivante, le premier modèle cognitiviste des structures de la mémoire est formulé par Richard Atkinson et Richard Shiffrin.
Le béhaviorisme se concentre sur les actions des individus en réponse à leur environnement. L'équation principale du behaviorisme est : R = f (I ? M), qui dit que le comportement est fonction de la façon dont un individu réagit à son environnement (milieu) et de son influence.
Sa thèse, intitulée Animal Intelligence: An Experimental Study of the Associative Processes in Animals, est basée sur une série d'expériences dans lesquelles des chats enfermés doivent découvrir le mécanisme qui leur permet de se libérer et d'accéder à la nourriture.
L'approche cognitiviste s'intéresse à la représentation et l'organisation des connaissances dans la mémoire et elle se préoccupe de l'analyse de la tâche d'apprentissage et de la performance en termes de processus cognitifs impliqués dans l'apprentissage.
Ainsi, comme nous venons de le voir, la pédagogie actuelle repose sur cinq grands courants pédagogiques (transmission, béhaviorisme, cognitivisme, constructivisme, socioconstructivisme) qui sont encore d'actualité.
Le socioconstructivisme, une théorie de l'apprentissage social élaborée par le psychologue russe Lev Vygotsky, postule que les individus participent activement à la création de leurs propres connaissances.
L'approche constructiviste s'intéresse à l'activité du sujet pour se construire une représentation de la réalité qui l'entoure.
apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme). apprendre c'est construire des images de la réalité dans des situations d'action (le constructivisme);
Avec la pédagogie Freinet, l'élève apprend grâce à l'expérimentation et non par la reproduction de ce qu'on lui inculque. Il émet ses propres hypothèses, fait ses propres découvertes, construit ses propres savoirs et savoir-faire.
Au premier niveau (appelé profil d'identité) est pris en compte le comportement de la personne en situation d'apprendre. On peut définir 7 profils d'identités différents : le perfectionniste, l'intellectuel, le rebelle, le dynamique, l'aimable, l'émotionnel, l'enthousiaste.
La théorie de la Gestalt (« forme » en allemand) postule que le tout est différent de ses parties. Ces « lois de la Gestalt » ont donc une incidence majeure sur notre perception visuelle, elles soulignent la manière dont nous percevons les formes et leur attribuons un sens.
L'approche cognitivo-comportementale (TCC) est une thérapie brève, validée scientifiquement, qui vise à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité.
Les théories de l'apprentissage visent à expliquer le phénomène d'acquisition des connaissances. L'application directe d'une théorie de l'apprentissage permet de formuler des hypothèses de travail et des méthodes pour des recherches en didactique plus systématique.