Cependant, certains comportements du pervers narcissiques peuvent être « recadrés ». S'il est en manque de proies, il se retrouve seul face à lui-même, dans ce cas, il va avoir accès à sa souffrance, avoir conscience de son véritable mal-être intérieur, de qui il et réellement et s'effondrer.
Il y a d'abord une phase de séduction, où il ne recule devant rien pour impressionner sa victime", selon la psychanalyste. Le pervers hypnotise, fascine. Une fois sa proie sous emprise, il l'isole, pour ne l'avoir rien que pour lui. Et éviter des conseils de proches qui conseilleraient à la victime de s'enfuir.
Le pervers narcissique reviendra en excellant à ses jeux favoris : le maniement de la parole et le jeu sur ses affects. Nul doute qu'il la fera vite chanceler sur le plan émotionnel et retomber rapidement, sans qu'elle ne puisse absolument comprendre comment ni pourquoi, dans sa vision faussée des choses.
En fin de vie, un pervers narcissique se retrouve donc souvent privé du reflet de l'autre qui lui renvoie l'image grandiose dont il a besoin. Face à lui-même, il est aussi privé de dérivatifs pour la rage qui le consume.
Contrairement aux autres personnes, le pervers narcissique ne peut pas faire de dépression car il n'est pas capable de la vivre de par la construction progressive de sa personnalité pathologique. Pour lui, sa seule protection contre la décompensation psychotique, c'est de faire du mal aux autres.
. Oui, le pervers narcissique « souffre ». Oui, le pervers narcissique pleure…, sur lui-même. Oui, le pervers narcissique peut en arriver à se suicider pour éviter son morcellement psychique.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Cependant, certains comportements du pervers narcissiques peuvent être « recadrés ». S'il est en manque de proies, il se retrouve seul face à lui-même, dans ce cas, il va avoir accès à sa souffrance, avoir conscience de son véritable mal-être intérieur, de qui il et réellement et s'effondrer.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
Quand le manipulateur part définitivement, c'est, le plus souvent, lorsque sa proie n'est plus suffisamment docile et qu'elle ne devient plus manipulable. Cela se produit quand elle sort de l'emprise et commence à ouvrir les yeux sur la vraie nature de ce compagnon. Le manipulateur s'en va alors, mais pourquoi ?
L'effondrement narcissique
Cela se manifeste soit de manière chronique par un sentiment de manque à être permanent, soit sous un aspect aigu par des crises dépressives. Le mouvement psychique aboutissant à la dépression se produit en plusieurs temps.
Ne cherchez pas à négocier, expliquer, justifier ou demander. Posez des règles claires et rappelez-les régulièrement; ne transigez pas. Le cas échéant, confrontez et recadrez avec fermeté et sans agressivité. Le sentiment d'impunité se développant très vite chez la personne perverse narcissique, ne tolérez aucun écart.
Chez le narcissique, la rage est dirigée vers la personne qu'il croit l'avoir méprisée ; chez les autres personnes, la rage est vue comme incohérente et injuste. Cette rage altère leur cognition, altérant ainsi leur jugement. Au cours de la rage, ils sont enclins à crier et calomnier.
Que redoute la proie du PN ? La peur est une émotion normale et inévitable dont on fait l'expérience très tôt dans la vie. Une personnalité en construction qui vit le sentiment de danger trop intensément ou de façon trop répétitive peut voir s'immiscer durablement une impression d'insécurité.
Le trouble de la personnalité narcissique est caractérisé par un sentiment constant de supériorité (mégalomanie), un besoin d'être admiré et un manque d'empathie.
L'obsession de la comparaison
Elle concerne la fréquence des rapports, les activités sexuelles et la satisfaction générale. Si d'autres personnes ont de meilleurs résultats sexuels, le narcissique le vit très mal. Si au contraire, les autres font moins l'amour que lui, il va être heureux.
Freud soulignait les trois blessures narcissiques que la science avait infligées à l'humanité : la blessure copernicienne (la terre n'est pas le centre de l'univers), la blessure darwinienne (l'homme est un animal comme les autres) et la blessure psychanalytique (« le Moi n'est pas le maître dans la maison »).
Ils ont beau avoir des illusions de grandeur sur leur propre importance et ne pas ressentir de honte et d'empathie, les narcissiques sont probablement plus heureux que la plupart des gens autour d'eux, affirment des psychologues irlandais.
Autre raison pour laquelle on ne peut pas changer un pervers narcissique : il est le dominant au sein de la relation et se voit comme tel. Objectivement, il n'y a aucun intérêt à changer quelque chose, tout va très bien pour lui !
Apprendre à se connaitre, appréhender ses propres rythmes, se réapproprier son histoire, trouver ses vraies sources de satisfaction, revenir à soi permettent de réparer un moi qui n'a pas construit un narcissisme équilibré. La cure analytique permet de restaurer un narcissisme qui a subi une dégradation.
Le narcissisme vient du personnage grec Narcisse, qui tombe amoureux de sa propre image reflétée dans l'eau. Les narcissiques sont, par extension, des personnes qui s'aiment et s'admirent plus que de raison. Le concept de narcissisme est entré dans la psychiatrie grâce à Sigmund Freud.
Le trouble de la personnalité
Les traits de caractère typiques de la personnalité narcissique sont un sentiment excessif de son importance personnelle, un besoin excessif d'être admiré et un manque d'empathie.