Selon la FAO, 58% des stocks de poissons sont exploités au maximum. Les causes de la surpêche sont multiples. La consommation de produits de la mer croît et nourrit un commerce mondial. Globalement, le nombre de chalutiers est deux fois et demi supérieur à ce qui serait supportable.
Il s'agit de la capture involontaire de poissons lors d'une pêche ciblant des espèces spécifiques. Il peut également s'agir de la capture de poissons juvéniles protégés pendant leur croissance.
En plus de pêcher de grandes quantités de poisson et de fruits de mer destinés à la vente, les exploitants des pêches à grande échelle attrapent et tuent souvent de manière accidentelle des espèces marines non ciblées, notamment des poissons juvéniles, des coraux et d'autres organismes qui se nourrissent dans le fond ...
Le cabillaud : victime de son succès
L'effondrement du stock de morue dans la région est un rappel des conséquences de la surexploitation des océans. Très appréciée par le consommateur, la morue est une valeur sûre.
Celui-ci entoure l'Antarctique et est constitué d'une partie de l'Océan Indien, d'une partie de l'Océan Pacifique et enfin d'une partie de l'Océan Atlantique. La FAO estime que l'exploitation de l'océan austral a débuté vers 1790, avec un pic de pêche de phoques et de baleines en 1904.
La surpêche a des conséquences écologiques dramatiques : « L'extinction écologique causée par la surpêche dépasse tout autre perturbation généralisée d'origine humaine sur les écosystèmes côtiers, incluant la pollution, la dégradation de la qualité de l'eau, et le changement climatique anthropique » (Jackson, 2001) .
Les poissons les plus pollués sont : espadon, marlin, requin, lamproie, brochet, anguille… Les poissons moyennement contaminés sont : lotte, bonite, flétan, dorade, bar, saumon, thon… Les poissons les moins contaminés sont : colin, merlan, sole, cabillaud, hareng, truite, anchois, maquereau, sardine…
soit par des règles d'accès aux eaux : autorisations de pêche spécifiques à certaines zones de pêche. soit par un encadrement de l'effort de pêche, à travers notamment une limitation de la présence des navires sur une zone. soit par un contingentement des captures, les quotas. C'est la modalité de gestion la plus ...
En règle générale, le saumon naît en eau douce, migre vers l'océan, puis retourne en rivière pour se reproduire. Ainsi, le saumon de l'Atlantique peut passer de l'eau douce à l'océan plusieurs fois. Il existe toutefois une sous-espèce de saumon de l'Atlantique qui reste dans les lacs d'eau douce.
La pêche illicite, non déclarée et non réglementée et ses répercussions négatives sur les efforts déployés aux niveaux national et régional pour assurer une gestion durable à long terme des pêches, est l'un des principaux problèmes inhérents aux pêches de capture.
Certaines des pires pratiques de pêche destructrices incluent la pêche au cyanure et l'utilisation d'explosifs. Toujours pratiqué dans certains pays, le cyanure est utilisé pour étourdir les poissons, ce qui les rend plus faciles à attraper.
C'est ce que montre une étude publiée dans la revue scientifique PLOS One, le 18 septembre, qui conclut que la surpêche des prédateurs fragilise, du fait d'une réaction en chaîne, des récifs coralliens déjà sous pression de la pollution et du réchauffement des eaux.
Un autre grand problème, selon l'Islande, est la surcapacité des flottes mondiales de pêche, principale cause de la surexploitation et donc de l'épuisement des stocks de poissons dans de nombreuses régions. De l'avis de l'Islande, les subsides accordés par les gouvernements sont la cause première de cette surcapacité.
Face à une demande toujours croissante et une soif de rentabilité démesurée, tous les moyens sont bons pour capturer plus aisément du poisson en grandes quantités. En matière de rendement, c'est un véritable succès pour la pêche industrielle avec une amélioration de 2 % par an de la capacité de pêche des bateaux.
La pêche vous permet de renouer avec parents et amis.
Vous savez comme il est important de passer du temps avec parents et amis. Plusieurs d'entre nous peuvent affirmer comme les activités de plein air renforcent les liens familiaux et donnent un sens de liberté aux enfants.
La production halieutique est l'exploitation des ressources vivantes aquatiques. Elle regroupe les différents modes d'exploitation et de gestion (pêche, aquaculture) des espèces vivantes (végétales ou animales) exercés dans tous les milieux aquatiques (mer et eau douce).
Pour qu'une pêcherie soit durable, il est important de veiller à ce que les stocks de poissons pêchés et l'écosystème dans lequel ils évoluent soient sains et résilients dans le temps. Ces efforts devront tenir compte de tous ceux qui dépendent du poisson comme aliment pour se nourrir et comme moyen de subsistance.
Pour maximaliser le rendement économique des ressources marines, il y a lieu de respecter les relations entre espèces et de promouvoir l'exploitation équilibrée non seulement des espèces halieutiques (poissons, crustacés, mollusques, mammifères marins) les plus valorisées et d'un plus grand intérêt commercial, mais ...
Il recommande donc les poissons gras : le saumon mais aussi la sardine, le maquereau ou encore le hareng et « conseille de manger du poisson maigre et du poisson gras entre 2 et 4 fois par semaine ».
Sardine, hareng et raie sont les plus riches en vitamine B12. Les poissons se distinguent encore par leur contenu en vitamine E antioxydante, ainsi qu'en vitamine D, laquelle participe à la solidité du squelette et à la vigueur du système immunitaire. Saumon, bar, limande et rouget en sont les mieux pourvus.
Les espèces les plus contaminées par le mercure sont le marlin, le requin, le thon rouge, le maquereau roi et l'espadon ; ils figurent parmi les poissons à éviter ou à ne consommer qu'occasionnellement.
Il y a plusieurs manières d'améliorer une pêche. On peut recourir à l'empoissonnement, c'est-à-dire l'ajout de poissons dans une masse d'eau, pour augmenter l'offre mais aussi pour encourager la croissance d'espèces appréciées ou introduire de nouvelles espèces.
L'industrie de la pêche laisse sous l'eau 640.000 tonnes de matériel par an. 10 % des matières plastiques qui polluent les mers sont originaires de la pêche. Après l'agriculture et ses intrants polluants, c'est au tour de l'industrie de la pêche de subir les foudres des ONG.