Nous étions les premiers à l'annoncer dans notre édition du 11-08-2022. La baisse des prix des carburants sera effective ce mardi 16 août, confirmant ainsi une tendance entamée depuis juin dernier.
Carburant : le prix du diesel repasse sous la barre des 14 DH à partir du 1er octobre. À partir du samedi 1er octobre 2022, Afriquia et Shell prévoient de baisser le prix du diesel de respectivement 0,98 DH et 0,72 DH le litre, apprend Médias 24 auprès d'une source professionnelle.
Selon un expert, « les prix du gasoil à l'international pourraient connaître, comme le montrent les données actuelles du marché, une baisse dans les prochains jours, ce qui ne va se répercuter dans les stations marocaines qu'à partir du mois d'octobre », rapporte Médias24.
Mise en place par le gouvernement depuis le 1er avril 2022, la remise carburant évolue ce 1er septembre. L'aide exceptionnelle pour accompagner les automobilistes face à la hausse des prix augmente dès aujourd'hui et va continuer pour quelques mois.
Carburants: le prix du diesel dépasse celui de l'essence, voici les tarifs affichés ce jeudi 1er septembre à Casablanca. «La hausse du prix du gasoil s'explique par une augmentation du prix des produits raffinés à l'international.
BUDGET VOYAGE ET COÛT DE LA VIE AU MAROC
Le coût de la vie au Maroc est 55 % moins élevé qu'en France. Le pouvoir d'achat local y est cependant 60 % moins élevé. En voyage, prévoyez un budget sur place d'au moins 47 € / jour et par personne (513 MAD / jour).
Afriquia, filiale d'Akwa Group, est le principal distributeur marocain de carburants avec 490 stations-service et une part de marché de 39 %.
La remise de l'Etat de 30 centimes par litre de carburant prendra effet dans toutes les stations-services de l'Hexagone du 1er septembre au 30 octobre prochains. En revanche, concernant les mois de novembre et décembre 2022, la remise tombera à 10 centimes/litre.
Comme pour l'aide gouvernementale, ce coup de pouce sera réduit à 10 centimes pour les deux derniers mois de l'année 2022. Ainsi, comme l'avait déclaré Bruno Le Maire fin juillet, le litre de carburant pourrait coûter 1,50 euro à la rentrée. Mais cela ne devrait pas durer.
Actuellement de 18 centimes d'euro par litre, la remise sur le prix des carburants est prolongée jusqu'au 31 décembre 2022, en deux phases : elle passe à 30 centimes d'euro par litre à partir du 1er septembre 2022, puis à 10 centimes d'euro par litre à partir du 1er novembre 2022.
La baisse des prix du brut en raison du ralentissement de l'économie chinoise a poussé le prix moyen de l'essence aux États-Unis à 3,965 dollars lundi, soit le 62e jour consécutif de baisse », souligne, de son côté, John Plassard, économiste chez Mirabeau.
Comme chaque semaine le ministère de la Transition écologique communique sur l'évolution moyenne du prix de l'essence (SP95 - E10), du Gazole et du Brent daté. Les carburants connaissent une poursuite de la baisse des prix depuis la semaine du 13 juin 2022.
Le conflit social dans les raffineries et les pénuries de carburant ont entraîné une hausse des prix du carburant. Selon l'économiste Anne-Sophie Alsif Godard, « si les pénuries de carburant se terminent, on peut s'attendre à une baisse des prix, mais de quelques centimes seulement ».
C'est une façon de faire le plein moins cher que d'habitude. Des opérations visant à vendre du carburant à prix coûtant sont souvent organisées par les grandes enseignes comme Casino, Leclerc, Carrefour, Super U, Auchan, Intermarché....
TotalEnergies va baisser les prix de ses carburants jusqu'à fin 2022 dans toutes ses stations. Le géant gazier et pétrolier français TotalEnergies va appliquer une remise à la pompe de 20 centimes par litre en septembre et en octobre dans toutes ses stations-service, puis à 10 centimes par litre en novembre et décembre ...
Comme tous les produits et service, le prix du carburant est évidemment indexé sur l'offre et la demande, ce qui explique que le diesel est plus cher que l'essence, lorsque la demande est supérieure. Ce qui explique la hausse des prix, d'autant plus forte que la majeure partie du pétrole utilisé provient de Russie.
Avec l'arrivée de la nouvelle remise gouvernementale de 30 centimes par litre de carburant en France dès le 1er septembre prochain (contre 18 centimes actuellement), ces prix vont logiquement baisser chez nous jusqu'à la suppression progressive de la remise (réduite à 10 centimes en novembre et décembre).
En moyenne, le salaire moyen au Maroc est de 367.89 €. Cette donnée est issue de la moyenne des salaires moyens renseignés par les internautes habitant dans le pays. La différence avec le salaire moyen en France est de 83%.
La société britannique Oil & Gas a annoncé la découverte d'un champ pétrolier d'un potentiel de 1 milliard de barils au large d'Agadir, dans le sud du Maroc.
Soit l'équivalent de plus de 100 milliards de dollars (USD) de richesse pétrolière (estimation sur 100 USD par baril pétrole), ce qui représente presque le PIB du Maroc, qui était de 119,7 milliards USD en 2019.
Le salaire annuel moyen au Maroc est de 3350 $, soit environ 3297 € . C'est un salaire moyen qui est donc bien moins élevé qu'en France. Il faut savoir qu'au Maroc, on ne parle pas de Smic mais plutôt de SMIG ou de salaire minimum garanti. De plus, il n'y a pas un seul SMIG mais plusieurs, par secteur d'activité.
Parmi les secteurs les mieux payés au Maroc, on peut citer la finance, les ingénieurs, mais aussi les emplois du secteur bancaire. Les secteurs du digital, du marketing et de la communication recrutent régulièrement.
Un cinquième des plus riches gagne – avec un revenu annuel moyen par personne de 57 400 dirhams (quelque 5 300 euros) – 10 fois plus que les 20 % de la population les moins aisés (6 000 dirhams, soit à peu près 550 euros).
La guerre en Ukraine crée de l'incertitude et de la spéculation liées à de possibles sanctions économiques dans les secteurs du gaz naturel et du pétrole russe, et cela engendre une pression à la hausse sur le prix du baril de pétrole sur les marchés.
Contactée par Le Monde, l'Union française des industries pétrolières (UFIP) confirme que cette « flambée récente du gazole [autour du 10 mars] est liée aux menaces d'embargo sur les hydrocarbures russes » brandies par les Européens et mises à exécution par les Etats-Unis.