Auto-immune : comprenez, quand notre système immunitaire se retourne contre notre propre corps. On sait encore peu de choses sur ces maladies. Pourtant, elles représentent le troisième groupe en termes de morbidité et de mortalité dans les pays industrialisés (derrière les maladies cardiovasculaires et les cancers).
Causes des maladies auto-immunes
Un virus peut, par exemple, infecter et donc modifier des cellules de l'organisme. Ces cellules infectées par un virus incitent le système immunitaire à attaquer. Une substance étrangère qui ressemble à une substance normale de l'organisme peut y pénétrer.
Maladies auto-immunes : pourquoi le système immunitaire se dérègle-t-il ? Parfois, le système immunitaire dysfonctionne. C'est le cas des maladies auto-immunes, comme le diabète de type 1, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn, la sclérose en plaques, la thyroïdite d'Hashimoto ou la maladie de Basedow.
Diabète de type 1, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, psoriasis, lupus érythémateux disséminé, vitiligo, maladie de Crohn, syndrome de Guillain-Barré…
La maladie de Basedow est le cas de thyroïdite auto-immune le plus fréquent. Chez les personnes atteintes, 1 % de la population, surtout des femmes, les anticorps s'attaquent à la thyroïde, glande dont le rôle est la sécrétion et la régulation des hormones.
Un bilan sanguin et plus précisément une numération de la formule sanguine peuvent être prescrits. Il s'agit de voir si vous avez suffisamment de globules blancs de chaque catégorie.
Que ce soit la vitamine A, la vitamine D, la vitamine C, les vitamines B, l'acide folique, ou encore le zinc, ils contribuent tous - à leur échelle - au fonctionnement normal du système immunitaire.
Le système immunitaire est programmé pour tolérer le soi (les constituants du corps). En l'absence d'agressions, il se retournerait contre l'organisme car il n'aurait 'que ça à faire'. Or, on sait également qu'il est programmé pour n'avoir rien à faire et s'en accommode très bien", continue-t-il.
Après contamination par un microorganisme, une réponse immunitaire innée et rapide se met en place : c'est la réaction inflammatoire. Elle entraine des symptômes localisés : rougeur, chaleur, gonflement, douleur. Les leucocytes sont attirés vers le tissu infecté.
Un bilan biologique (prise de sang) pour rechercher :
Des anomalies immunologiques (auto-anticorps) Des anomalies traduisant un dysfonctionnement d'organe.
Certaines maladies auto-immunes rares peuvent être létales, et entraîner des lourdes complications. Notons que lorsque le système immunitaire d'une personne est affaibli, elle peut être plus à risque de contracter certaines autres maladies (maladie à coronavirus 2019, etc.).
L'environnement, l'autre facteur. Il ne faut pourtant pas mettre tout sur le compte des gènes, mais également questionner son mode de vie si l'on a tendance à tomber régulièrement malade. Une mauvaise alimentation, les excès de caféine ou d'alcool, le stress, le manque d'exercice…
Pour rester en bonne santé en hiver, misez sur les agrumes, les kiwis, la mangue, ces fruits d'hiver particulièrement riches en vitamine C, tout comme les jus de cassis ou de myrtille sans sucre ajouté : ils sont délicieux et constituent une véritable aubaine pour renforcer son système immunitaire.
Consommer du saumon, des sardines, du maquereau, du hareng ou encore du foie de morue ou de l'huile de foie de morue particulièrement riches en oméga 3, favorise le renforcement de notre système immunitaire et le développement de certains globules blancs tels que les lymphocytes T et les NK.
On dit d'une personne qu'elle est immunodéprimée lorsque son système immunitaire n'est plus capable de faire face correctement à des agents pathogènes comme des bactéries, des virus, des parasites ou encore des agents toxiques.
On peut aussi avoir recours à certains produits naturels. Vitamines, oligoéléments, huiles essentielles : Santé Magazine fait le point pour s'immuniser et se préparer à l'arrivée du froid, de l'hiver et des maladies qui vont avec.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
Le lupus peut débuter par l'un ou l'autre des signes suivants apparaissant lors d'une poussée et souvent associés à une fièvre modérée mais prolongée, une fatigue ou un manque d'appétit. Les symptômes initiaux sont le plus souvent des douleurs articulaires et des atteintes de la peau.
Un test immunologique est un test biochimique qui mesure la présence ou la concentration d'une macromolécule ou d'une petite molécule dans une solution, grâce à l'utilisation d'un anticorps (souvent) ou d'une immunoglobuline (parfois). Si c'est la concentration qui est mesurée on parle aussi de dosage immunologique.