Or, la population mondiale doit passer de 6 milliards d'individus en l'an 2000 à 8 milliards en 2025. La quantité moyenne d'eau douce disponible par habitant et par an va donc décroître de presque un tiers.
Alors que les ressources sont abondantes sur Terre, l'eau est devenue un or bleu, à la fois menacé et inégalement réparti. Mauvaise anticipation des sécheresses, surconsommation, pollutions agricoles et urbaines...
La ressource en eau se raréfie en raison d'une consommation croissante et de la dégradation de l'environnement (rejets industriels, pollution chimique, eaux usées). L'agriculture doit encore faire sa révolution environnementale et considérablement freiner les rejets de nitrates et de pesticides.
Une pénurie d'eau potable peut avoir différentes causes, par exemple la sécheresse, la pollution, les pics de consommation d'eau, les pannes, etc.
Le saviez-vous? La pénurie d'eau touche actuellement près de 700 millions de personnes dans 43 pays. En 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou régions touchés par une pénurie d'eau complète et les deux tiers de la population mondiale pourrait vivre dans des conditions de stress hydrique.
L'état des réserves en eau en France est très rassurant : le pays dispose d'une ressource en eau disponible de 193 milliards de m3 par an alors que les besoins en eau du pays s'élèvent à 32 milliards de m3 an.
Ainsi, l'Espagne, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, mais aussi l'Arabie saoudite, le Pakistan ou encore le Kazakhstan, verront leurs ressources en eau pompées à plus de 80 % chaque année, relève la cellule spécialisée dans les questions environnementales.
Croissance démographique, développement socio-économique et évolution des modes de consommation expliquent cette prévision. Pour l'essentiel, le surcroît de demande viendra des pays en développement pauvres et des pays émergents. L'agriculture est responsable de 70 % des extractions d'eau douce dans le monde.
La pénurie d'eau se réfère non seulement à un manque physique de disponibilité dû à des phénomènes naturels - par exemple, une pénurie ou une période de sécheresse causée par des sécheresses plus longues que prévu ou la perturbation des services par des inondations - mais aussi à un manque d'accès à partir d' ...
DÉCRYPTAGE - Développer la sobriété, réduire les fuites sur les réseaux de distribution, adapter les méthodes agricoles sans renoncer aux retenues, réutiliser les eaux usées et réfléchir au dessalement d'eau de mer sont des méthodes à envisager pour faire face aux pénuries.
L'eau, ressource rare. Faussement abondante, l'eau, est en train de devenir la ressource la plus rare et la plus précieuse de la Terre. Malgré toutes les alarmes lancées depuis plusieurs années, la prise de conscience est très insuffisante. 70% de la surface de la planète est couverte d'océans.
Alors que quelques pays se partagent 60 % des réserves d'eau douce, l'Asie, qui concentre près de 60 % de la population mondiale, ne dispose que de 30 % de ces ressources. Le manque d'eau est structurel dans le triangle qui s'étend de la Tunisie au Soudan et au Pakistan.
L'urbanisation rapide, le développement des activités agricoles, l'utilisation d'engrais et de pesticides, la dégradation du sol, les fortes densités de population et les mauvaises conditions d'élimination des déchets portent atteinte aux sources d'eau douce disponibles. Le traitement de l'eau peut être coûteux.
La faute à un hiver particulièrement sec durant lequel les nappes n'ont pas été assez rechargées avec des pluviométries très basses, amenant à un épisode de sécheresse précoce, dès le moins de juin. "Le changement climatique est là et son impact sur le cycle de l'eau est déjà observable", souligne donc Marillys Macé.
L'eau est une ressource renouvelable, par les précipitations, mais pas illimitée : on estime son volume total sur Terre à 1,4 x 1021 litres, contenu à 97 % dans les océans. L'eau douce représente seulement 3 % de ce volume.
L'eau est un élément primordial de la vie. Elle est non seulement vitale en matière de santé, mais aussi d'emplois en permettant de subvenir au développement économique, social et humain. Instituée en 1993 par l'ONU, la journée mondiale de l'eau se célèbre chaque année le 22 mars.
L'ensemble des cours d'eau en France représente une longueur totale de 270 000 km. Les bassins versants des quatre principaux fleuves français, Garonne, Loire, Rhône, Seine, drayent 63% des eaux du territoire.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
C'est le cas de l'Arabie saoudite, du Yémen, du Sultanat d'Oman, du Bahreïn, du Koweït, des Maldives, de Malte, des Kiribati, des îles Marshall, des Tonga, des Tuvalu, de Monaco, et du Vatican.
Selon une étude citée par le Giec, cinq États (les Maldives, les Tuvalu, les Iles Marshall, Nauru et Kiribati) risquent ainsi de devenir inhabitables d'ici 2100, créant 600 000 réfugiés climatiques apatrides.
L'eau s'évapore, forme la vapeur d'eau qui, en se transformant en pluie, va alimenter les mers, les cours d'eau et les nappes souterraines.
L'accessibilité à l'eau, troisième critère de l'étude, est à son meilleur dans 21 pays qui obtiennent tous des scores très élevés. En tête, l'Autriche, la Barbade, la Belgique, le Canada, la Croatie et la Finlande, suivis de grands pays comme la France, l'Angleterre et les États-Unis.
Certains arrêtés s'arrêtent le 31 mai 2023, tandis que d'autres s'échelonnent jusqu'au 31 octobre 2023. Dans les territoires concernés par le stade "crise", comme ceux dans le Gard et le Var par exemple, les dates de fin sont lointaines, en octobre 2023. Quoiqu'il en soit, ces échéances ne sont pas figées.
Les régions arides, qui en reçoivent peu, sont soumises à un stress hydrique permanent. On parle alors de pénurie physique. Mais le manque d'eau a aussi une origine économique. C'est le cas dans de nombreuses régions, pourtant bien arrosées, où l'insuffisance des infrastructures hydrauliques engendre la pénurie.
Restrictions d'eau au 5 juin 2023 selon les arrêtés en vigueur: Crise (rouge), partiellement: Aude (11), Bouches-du-Rhône (13), Dordogne (24), Gard (30), Pyrénées-Orientales (66), Var (83).