La dysphagie correspond à une difficulté à déglutir ou à avaler qui peut être causée par un certain nombre de pathologies comme un cancer ou encore un reflux gastro-œsophagien. Tout symptôme évocateur doit pousser à consulter un médecin.
Quand on mange, notre œsophage se contracte pour faire avancer notre bouchée. Puis le sphincter s'ouvre pour laisser passer la bouchée dans l'estomac. Quand il y a une achalasie, l'œsophage ne se contracte plus et le sphincter ne se relâche plus. Par conséquent, les aliments restent coincés dans l'œsophage.
Avoir des difficultés à avaler porte un nom : c'est la dysphagie. Cela se traduit par une sensation de gêne ou d'obstacle lors du passage des aliments après la déglutition. De nombreux signes peuvent y être associés, notamment : des haut-le-coeur, ou le fait de tousser ou de s'étouffer en tentant de déglutir.
Pour les personnes souffrant d'achalasie, chaque repas est une épreuve car les aliments ne descendent plus spontanément dans leur tube digestif. "L'achalasie est une maladie rare. C'est une maladie d'origine inconnue qui aboutit à une destruction des cellules nerveuses de l'œsophage.
La dysphagie œsophagienne peut entraîner une perte de poids, une malnutrition, une aspiration trachéale du matériel ingéré et, dans les cas graves, une impaction alimentaire. L'impaction alimentaire met les patients à risque de perforation spontanée de l'œsophage, ce qui peut entraîner un sepsis et même la mort.
C'est un cancer associé à plusieurs facteurs de risque (avec un niveau de preuve scientifique convaincant) : le tabac, l'alcool, la chique de bétel, un poids insuffisant, la surcharge pondérale (surpoids et obésité), un grand nombre de maladies entrainant des lésions de l'œsophage et des facteurs génétiques.
La liste des maladies du pharynx et du larynx bénignes ou malignes provoquant une dysphagie est longue, au rang desquelles la pharyngite, l'angine, un diverticule de Zenker au niveau de la jonction entre le pharynx et l'œsophage (souvent associé à des régurgitations alimentaires) mais aussi des cancers oropharyngés ou ...
La dyspepsie se manifeste par une impression de « mal digérer », des douleurs du creux de l'estomac et des ballonnements. Ce trouble digestif peut faire suite à un problème de santé ou n'avoir aucune cause : on parle alors de dyspepsie fonctionnelle.
Le traitement peut être médicamenteux : - médicaments qui dilatent les sphincters, lorsqu'ils sont trop toniques ; - traitements antimycosiques, antibactériens, contre l'herpès, selon la cause infectieuse ; - chimiothérapie, radiothérapie en cas de cancers.
Rien de mieux qu'une séance de respiration profonde pour détendre ses organes digestifs tout en évacuant le stress ! Allongée ou assise, dos droit, inspirer lentement et profondément par le nez en gonflant le ventre pendant 3 à 5 secondes.
Lorsque le médecin suspecte qu'un morceau d'aliment est coincé dans l'œsophage, il peut administrer du glucagon par voie intraveineuse pour relâcher l'œsophage et laisser l'aliment passer spontanément dans le tube digestif.
La dysphagie se manifeste par un blocage qui empêche la descente de certains aliments, et parfois même de liquides, dans l'œsophage. Elle se distingue de l'odynophagie, qui elle est caractérisée par une douleur empêchant d'avaler. L'aphagie, enfin, désigne l'absence de déglutition.
Le transit œso-gastro-duodénal est souvent le premier test auquel on a recours pour diagnostiquer le cancer de l'œsophage. Il peut révéler : une lésion à la surface de l'œsophage (ulcère);
Symptômes. " L'œsophagite se caractérise par des douleurs comme des brûlures, au niveau de la poitrine et de l'œsophage, des difficultés à avaler (dysphagie) ainsi que des remontées acides ", indique le Dr. Benoit Mory, gastro-entérologue à Paris.
Le médecin généraliste est alerté par le symptôme de la dysphagie, il adresse le patient au gastro-entérologue.
Des symptômes tels que mal de gorge, dysphagie (impression de gêne au cours de la déglutition), dysphonie (troubles de la voix), aphte persistant, ganglion cervical, saignement de nez, obstruction nasale, otalgie (douleur de l'oreille)… doivent alerter.
Si les troubles sont récents et qu'ils s'accompagnent d'une perte de poids, d'une perte d'énergie, d'une fièvre ou encore d'une fatigue importante, il faut consulter un médecin pour éliminer d'autres causes plus graves (et rares), comme la présence de parasites digestifs, une occlusion intestinale ou encore un cancer ...
Au quotidien, adoptez quelques bons réflexes. En priorité, diminuez les graisses, l'alcool en excès et les aliments transformés. Si votre transit est paresseux, privilégiez les produits riches en fibres, à retrouver dans de nombreux aliments comme les légumes verts, les fruits secs, les céréales ou le pain complet.
Utiliser des aliments bien hydratés, lubrifiés ; ajouter des graisses, des jus, des sauces ; du jus de citron pour fluidifier les sécrétions ; éviter les aliments secs ou friables : maintenir des apports hydriques suffisants.
Un reflux gastrique s'accompagnant parfois de douleurs à l'oesophage, peut être directement causé par le stress. Plus souvent, le stress peut aggraver un reflux gastro-laryngé.