1966 Les femmes peuvent travailler sans le consentement des maris. Droit à la formation professionnelle continue des mères de famille. 1967 Entrée, sur la pointe des pieds, des femmes dans les hautes sphères de l'administration. 1968 1970 Possibilité pour les femmes de rattraper leur retard de formation.
Avant la loi, les femmes sous la tutelle de leur mari.
Le mariage s'apparente alors à une forme de tutelle pour la femme. En 1965, le gouvernement Pompidou, pourtant exclusivement composé d'hommes, dépose un projet de loi réformant les régimes matrimoniaux pour mettre fin à cet état de fait misogyne.
Pendant longtemps en Europe, les femmes mariées ne peuvent pas travailler sans le consentement de leur mari : en France jusqu'en 1965, en Espagne jusqu'en 1975 et en Grande-Bretagne jusqu'en 1919 (voir Sex Disqualification (Removal) Act 1919) et certaines professions leur sont simplement interdites.
Les premières mesures adoptées pour encadrer le travail féminin, au XIXème siècle, ont été des mesures protectrices. Ainsi la loi du 19 Mai 1874 traite pour la première fois des femmes comme des individus spécifiques. Leur travail sera limité à douze heures par jour, et interdit le dimanche et les jours fériés.
Avec la loi du 13 juillet 1965, qui institue la communauté de biens réduite aux acquêts comme régime par défaut, les femmes ont acquis le droit d'ouvrir seules un compte bancaire, de gérer leurs biens propres comme elles l'entendent et de travailler sans l'accord préalable de leur mari.
1966 Les femmes peuvent travailler sans le consentement des maris. Droit à la formation professionnelle continue des mères de famille.
C'est ainsi qu'à la veille des élections présidentielles de 1965, la loi du 13 juillet est votée en moins de deux mois. La femme mariée peut désormais ouvrir sans restriction un compte bancaire, gérer ses biens personnels, signer un chèque et travailler sans l'autorisation de son mari.
Olympe de Gouges. Olympe de Gouges, née à Montauban le 7 mai 1748, est une femme de lettres française, devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français notamment après la publication en 1791 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
La deuxième raison est la participation croissante des femmes au marché du travail avec une baisse du nombre de femmes au foyer et une augmentation de l'emploi salarié des femmes. Le nombre de mères de jeunes enfants exerçant une activité a fortement progressé au cours des dernières décennies.
L'agriculture et l'industrie textile demeurent les activités principales de la population féminine dans le Calvados. La filature et le tissage à domicile ont longtemps été omniprésents : femmes et petites-filles travaillaient chez elles, puis progressivement des ateliers industriels ont vu le jour.
En deux cents ans, du droit au divorce en 1804 à l'autorisation de l'IVG médicamenteuse en 2004, les femmes ont acquis de nombreux droits, souvent au prix de luttes acharnées.
Les femmes à l'époque n'avaient pas le pouvoir de la parole publique. » Pourtant, les femmes avaient elles aussi des choses à revendiquer revendiquer réclamer avec force, réclamer comme un droit , des choses qui les touchaient plus que les hommes : l'accès au travail, l'égalité de salaire, le droit à l'avortement…
Depuis le début des années 1960, les femmes ont massivement investi le marché du travail. Le taux d'activité des femmes a fortement augmenté : de 46 % au début des années 1960, il est passé à 70 % en 2021 pour les femmes de 15 à 64 ans. C'est un changement majeur qui change même la nature au sein des couples.
Dans les années 50, le seul rôle qu'on voulait bien laisser à une femme, c'était celui de mère et de ménagère. Voilà ses seuls droits, voilà l'étendue de ses devoirs : faire plaisir à son mari en étant une bonne femme au foyer.
Origines d'une évolution
Il s'est notamment généralisé dans les sociétés occidentales dans les années 1960, avec les mouvements féministes qui s'y sont notamment développés dès la fin du XIX e siècle, avec des avancées marquées pour la période des années 1970-1990, mais faibles ou en déclin depuis.
En France, alors que les hommes obtiennent le droit de vote « universel » en 1848, les femmes devront attendre 1944 pour l'obtenir et 1945 pour l'exercer pour la première fois.
Elle administre le foyer, les enfants : elle s'occupe de tout ! Elles remplaçaient les hommes absents dans toutes ses distributions, en occupant des emplois civils ou dans des usines de fabrication de munitions tout en continuant les tâches ménagères et l'éducation des enfants.
Dans le principe, la femme non mariée, placée sous la tutelle de son père, gagne sa liberté le jour de ses vingt et un an. Liberté toute relative si elle se trouve démunie de tout revenu. Ce qui est majoritairement le cas car les métiers féminins sont encore rares et déconsidérés.
D'ailleurs, pendant un certain temps, au Moyen Âge, l'Église contrôle la prostitution qui est chose légale. Cependant, il est interdit aux femmes mariées, aux religieuses et aux enfants de s'y livrer.
La première vague de militantisme féministe
La lutte pour le droit de vote des femmes est connue sous le nom de « mouvement suffragiste ». À la fin du XIXe siècle, le mouvement a pris une ampleur mondiale ; c'est depuis cette époque que sont utilisés les mots « féminisme » et « mouvement féministe ».
Il évoque, ce mois-ci, la première « féministe » reconnue comme telle, la Française Olympe de Gouges. Cette femme de lettres, qui a impulsé tous les combats tendant à l'égalité parfaite entre hommes et femmes, a payé de sa vie son audace.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
Vigdís Finnbogadóttir, née le 15 avril 1930 à Reykjavik, est une femme d'État islandaise, présidente de l'Islande entre 1980 et 1996, au cours de quatre mandats successifs. Elle est la première femme au monde élue au suffrage universel direct à la tête d'un État.
Dès 1742, les banquiers anglais inventent le chèque : ils ne peuvent plus émettre de billets de banque car la Banque d'Angleterre détient le monopole d'émission et ils créent donc ce nouveau moyen de paiement.
Endosser un chèque pour l'encaisser : si votre chèque est barré, c'est-à-dire lorsque l'espace est barré par deux lignes parallèles. La signature au dos permet au porteur d'encaisser son chèque et ainsi voir la somme portée au crédit de son compte. Dans ce cas, on dit que le chèque est “acquitté”.