Loi du 23 février 2022 portant reconnaissance de la Nation envers les harkis et les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et réparation des préjudices subis par ceux-ci et leurs familles du fait de l'indignité de leurs conditions d'accueil et de vie dans certaines structures ...
Une journée d'hommage de la nation leur est consacrée chaque 25 septembre depuis un décret de 2003. Symboliquement, cette date sera inscrite dans la loi.
Publics concernés : anciens harkis, moghaznis et personnels des diverses formations supplétives et assimilés de statut civil de droit local ainsi que les membres de leurs familles ; autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local ainsi que leurs conjoints et leurs enfants, qui ont ...
Le 23 février 2022, le Gouvernement a promulgué la loi portant reconnaissance de la Nation et réparation des préjudices subis par les harkis, par les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et par leurs familles du fait des conditions de leur accueil sur le territoire français.
Les harkis étant considérés comme des traîtres, la colère populaire est impitoyable. Selon les estimations, de 50 000 à plus de 100 000 harkis ou membres de leurs familles sont torturés et tués. Ceux qui ont quitté pour la France connaissent pour leur part une intégration difficile.
De nombreux musulmans qui viennent se placer sous la protection de l'armée française pour échapper aux menaces demandent le rapatriement en métropole. Il s'agit de toutes les catégories d'anciens supplétifs, mais aussi de fonctionnaires ou d'élus.
Les harkis arrivent donc en France, regroupés dans des camps d'internement militaires comme celui de Rivesaltes dans les Pyrénnées-Orientales ou de Bias dans le Lot-et-Garonne.
Un droit à réparation pour certains harkis et leurs familles
Selon l'étude d'impact du projet de loi, ce barème serait fixé à 2 000 euros pour un séjour de moins de trois mois, à 3 000 euros pour un séjour entre trois mois et un an, augmentés de 1 000 euros par année supplémentaire en camp ou en hameau.
Les harkis comme les autres supplétifs obtiennent le statut d'anciens combattants en France par une loi du 9 décembre 1974 s'ils habitent en France et à partir du 23 juillet 2010 s'ils habitent en Algérie.
Les harkis sont les Algériens qui se sont engagés dans les forces françaises durant la guerre d'Algérie. Le mot vient de l'arabe "harka", qui signifie "mouvement", et qui désignait des unités paramilitaires mobiles qui servaient lors de la période coloniale. A la fin de la guerre, ils sont plus de 60.000.
42 500 harkis, avec leur famille, peuvent s'établir en France métropolitaine sur un nombre total de supplétifs évalué entre 200 000 et 250 000.
Pour quel type d'aide ? :
le logement : impayés, loyer, désendettement immobilier, travaux de maintien à domicile, travaux d'assainissement, amélioration de l'habitat. la santé : restes à charge non financés par la sécurité sociale et la mutuelle ; financement d'une mutuelle ; matériels liés à un handicap.
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe.
Les uns et les autres sont bien distincts par leurs statuts dans l'Algérie coloniale – les Pieds-noirs sont les anciens Français d'Algérie, c'est-à-dire les Français qui possédaient (comme ceux de métropole) les droits associés au statut de citoyen, tandis que les Harkis appartenaient aux Français non-citoyens (Étienne ...
"Les pieds-noirs (surnom des Européens installés en Algérie, ndlr) étaient tous très attachés à l'Algérie, c'est pour cela que partir était un drame pour eux", relate-t-elle. Environ 200.000 en 1963, ils n'étaient plus que 30.000 en 1993, selon l'historienne Hélène Bracco.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
La violence inouïe à l'égard de ceux qui, par choix, par conviction ou par hasard, se sont enrôlés dans les «harkas» pour devenir des supplétifs de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, intervient juste après l'indépendance de 1962.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
s'appelaient les “Gusses” ou les “Max”, ils étaient paysans, ouvriers, instituteurs ou autres... Les «appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie.
Entre 55 000 à 75 000 harkis sont massacrés. Entre juillet et septembre, ils sont arrêtés, regroupés dans des centres d'interrogatoires, torturés puis exécutés. La population participe aux massacres, en humiliant et en lynchant ceux qu'elle considère comme des traîtres.
La guerre d'Algérie a provoqué en France : la chute d'une République et la naissance d'une autre, la V e, avec une nouvelle Constitution ; l'entrée en politique d'une génération que l'on retrouvera en 1968 ; des fractures dans l'armée francaise qui, se voyant victorieuse sur le terrain, refuse l'issue politique de l' ...
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