Matériaux de construction : la baisse d'activité se confirme à fin avril. Après une année 2021 marquée par la reprise post-pandémie, le début d'année 2022 se gâte pour les matériaux de construction.
1 - Les prix du bois vont-ils augmenter ? Si les prix du bois ont baissé sur le marché mondial l'année dernière, ils sont récemment remontés en flèche en ce début de 2022. Malheureusement, nous prévoyons également des augmentations de prix sur le marché mondial au cours de la période à venir.
Dans les semaines à venir, il est donc possible de s'attendre à une baisse d'environ 15 à 30% sur divers articles, notamment ceux destinés aux projets d'aménagement paysager.
Lorsque l'économie s'est relancée après la crise sanitaire, la demande a été très forte et plus particulièrement sur le marché américain et le marché asiatique. Or, les usines redémarraient lentement et les délais de livraison se sont allongés, ce qui a provoqué une pénurie de matériaux.
Anticipez votre achat.
Le bois de chauffage devrait logiquement augmenter de +30% cette année. Chez Simplyfeu nous allons faire tout notre possible pour limiter la hausse au maximum. Imports de bois de charpente depuis l'Europe vers les Etats Unis.
Il s'agit d'une baisse de 8 % comparativement à juillet 2021. «Nous en sommes à un septième recul des mises en chantier au cours des huit derniers mois», souligne Paul Cardinal, directeur du Service économique de l' Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec.
Selon les experts Hellio, le prix du sac de granulés est passé de 4,5 € en décembre 2021 à 6,5 €, voire 7 € en septembre 2022. Au plus fort de l'hiver, il devrait grimper jusqu'à 10 €. Après cette forte hausse, ce prix devrait être de nouveau abordable, et se stabiliser autour de 7 à 8 € le sac l'été prochain.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Le plâtre avec une hausse des prix de 22% en quelques mois du fait de la pénurie de placo provenant principalement d'Espagne. La peinture, la colle et les adhésifs avec la pénurie de matières premières pour la fabrication des mélanges chimiques. Le carrelage avec une augmentation de 20% en un an.
Dans une note de conjoncture commandée par le Conseil national de l'Ordre des architectes, le CREDOC explique que la crise actuelle se caractérise par “des difficultés d'approvisionnement et une hausse des coûts des matériaux, elle-même due à une hausse des coûts des énergies”.
La hausse des prix ne touche pas toutes les entreprises et tous les ménages de manière uniforme. Ce sont les foyers les plus modestes qui souffrent le plus de l'inflation, ce sont donc eux à qui doivent s'adresser en priorité les mesures d'aide, explique Denis Ferrand.
Et les prix se sont envolés. Ceux de l'OSB, largement utilisés dans les constructions, en sont un exemple concret. Avant Covid, un mètrecube s'achetait à 250€. En pleine crise, il est monté à 700€ jusqu'en juin 2021, pour redescendre par la suite à 350€, explique-t-il.
Les sapins qui valaient en moyenne 55,50 euros/m3 sur pied et sous écorce en 2020 partent désormais à 61,50 euros, soit 19% d'augmentation.
C'est pourquoi, beaucoup de fournisseurs de bois de construction se tournent vers l'Europe et importent des matières premières comme le bois, ce qui fait augmenter leurs prix et crée cette hausse des prix du bois. C'est le cas du prix du bois de menuiserie qui a quasiment doublé dans certaines régions françaises.
Actuellement, le prix du stère de bois de chauffage balance entre 30 et 120 €. La plupart du temps, il est entre 50 € et 70 €. Ce qui donne une moyenne de 0,04 € / kWh.
Cette année, les crédits immobiliers, les terrains et les maisons sont touchés par l'inflation. Mais la période actuelle reste favorable aux projets de construction. Logique : tout sera encore plus cher en 2023 ! C'est le moment d'acheter.
Février 2022 - Le Syndicat des Equipements de la Route alerte les donneurs d'ordre sur la crise des matières premières qui met en péril les fabricants et poseurs de dispositifs de retenue routiers et appelle à un dialogue constructif.
En cause, la pandémie de Covid-19 mais aussi la guerre en Ukraine qui ont bouleversé les chaînes de production et de livraison. De nombreux matériaux deviennent de plus en plus rares à se procurer. Les briques et les tuiles en terre cuite ne font pas exception.
Pénurie des pellets : un contexte compliqué
La première raison de cette baisse des stocks des pellets provient des conditions climatiques elles-mêmes. Avec une météo capricieuse et des taux d'humidité élevés en 2021, les productions forestières sont impactées et ne produisent pas aussi efficacement qu'en temps normal.
Pour commencer, sachez que le chauffage au bois peut présenter des risques d'incendie ou d'intoxication au monoxyde de carbone si vous brûlez du bois humide, du papier ou des déchets de tout type : en effet, cela va provoquer une mauvaise combustion du bois et contribuer à boucher les conduits d'évacuation des fumées.
Cette augmentation serait due à une « surchauffe conjoncturelle », estime l'association. Les ventes d'appareils à granulés ont plus que doublé entre 2020 et 2021, grâce aux aides nationales et aux politiques de sorties des chaudières au fioul et au gaz.