Or depuis le pic de septembre 2021, leurs prix a décru de 40%. Toutes ces baisses devraient logiquement se répercuter sur les prix à la consommation dans les prochaines semaines. A condition toutefois, concernant certains produits comme le pétrole, que l'euro se stabilise par rapport au dollar.
"Nous sommes au pic de l'inflation, une inflation qui devrait commencer à baisser en 2023 et devenir plus supportable pour les Français." En visite dans un supermarché ce vendredi, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a une nouvelle fois estimé que le pays était au pic de l'inflation.
La tendance se poursuit en 2022 : l'énergie est, pour plus d'un tiers, la principale composante du taux d'inflation. L'épuisement des énergies fossiles, ainsi que la transition écologique vont continuer à mettre les prix de l'énergie sous pression ; la politique monétaire des banques centrales.
Après la crise énergétique de 2021 et les perturbations des chaînes d'approvisionnement, la guerre en Ukraine est un facteur de soutien aux prix élevés des matières premières.
Ici l'aluminium n'est pas un cas isolé, bien au contraire, c'est à une pénurie d'envergure que les industriels font face, concernant l'ensemble des matières premières : le cuivre a ainsi gagné entre 30% et 50% (selon sa finition), et le plastique, directement lié à la hausse du prix du pétrole est également pointé.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
D'abord, pourquoi y'a-t-il pénuries ? Les raisons sont en grande partie à chercher du côté de la baisse de production mondiale, touchée par les évènements climatiques; à cela s'ajoute une reprise économique à vitesse grand V après la pandémie de Covid, tirée par Chine et Etats-Unis.
Or depuis le pic de septembre 2021, leurs prix a décru de 40%. Toutes ces baisses devraient logiquement se répercuter sur les prix à la consommation dans les prochaines semaines. A condition toutefois, concernant certains produits comme le pétrole, que l'euro se stabilise par rapport au dollar.
Le baril de brent , devrait ainsi se facturer en moyenne 100 dollars en 2022 et évoluer autour de 92 dollars en 2023. Le prix du gaz en Europe va doubler en 2022 par rapport à 2021 et le charbon devrait augmenter de 80 %.
Des hausses de prix majeures
Dans son activité, les matières premières essentielles sont la céréale et la viande/graisse animale qui ont connu une forte augmentation : 38,5% pour la céréale depuis octobre 2020, 36% pour la viande et 41% pour la graisse animale.
Inflation : "La baisse des prix devrait commencer en 2023" estime l'économiste iséroise Virginie Monvoisin.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
La hausse des prix va durer en France : la sortie du pic d'inflation n'est pas attendue avant fin 2023, selon Bruno Le Maire. La France devrait "sortir du pic d'inflation fin 2023", assure le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans une interview à paraître mercredi dans Le Figaro.
Selon l'économiste en chef de Desjardins, l'année 2023 se terminera avec une « légère » récession. Les hausses de taux d'intérêt tirent à leur fin, mais les Canadiens et les Québécois devront attendre encore au moins un an avant de les voir redescendre et se préparer, d'ici là, à faire face à une « légère » récession.
Censé "protéger les Français et aller vers le plein-emploi", le budget est construit sur une prévision d'inflation de 4,3% en 2023, après 5,4% en 2022.
En juillet 2022, le prix du fer s'établit à 108,57 dollars la tonne, en baisse de -17% sur un mois et en baisse de -49,3% sur un an. L'abondance de l'offre et le ralentissement de la demande tirent les prix vers le bas.
L'importation fait flamber les prix
Cela veut dire, acheter du local et de saison pour éviter intermédiaires et coût de transport, qui eux, sont très inflationnistes.
L'or se porte plutôt bien malgré le contexte
Dans le même temps, les banques centrales ont largement augmenté leurs achats d'or. Selon le World Gold Council, les chiffres ont progressé de 82 % en 2021 par rapport à l'année précédente, pour encore doubler au premier trimestre 2022, par rapport aux trois mois antérieurs.
Comme vous pouvez le constater, seul l'or a maintenu sa valeur en 2022, à l'exception des matières premières dont les prix ont augmenté en raison de l'inflation, de la crise de la chaîne d'approvisionnement et de la guerre en Ukraine.
Les prix des métaux industriels viennent de connaître leur plus gros trimestre de baisse depuis de nombreuses années, le marché reflétant l'exposition aux blocages du COVID de la Chine, à l'inflation, à la hausse des taux d'intérêt et au ralentissement de la croissance.
Les frites et les chips
Conséquence directe de la pénurie d'huile de tournesol, les produits qui en utilisent dans leur recette se retrouvent eux aussi en rupture de stock. C'est le cas des chips, des frites surgelées et autres produits frits mais aussi des sauces mayonnaises, béarnaises ou sauces burger.
Blé, farines et sarrasin
Le blé est probablement le produit qui pourrait connaître des ruptures de stock les plus importantes dans les semaines à venir. La Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), a indiqué craindre une pénurie de blé due à l'effet des fortes chaleurs de ces derniers jours.
Ainsi, le bois est incontestablement le matériau le plus impacté par la pénurie ce qui inquiète particulièrement les entreprises du BTP. En effet, la flambée des prix du bois donne lieu à une véritable course à l'approvisionnement sur tous les marchés.