En 2023, la hausse de l'indice des prix à la consommation harmonisé devrait s'élever en moyenne à 5,3% dans la zone euro, à «des niveaux élevés», puis ralentir à 2,9% en 2024 pour s'installer autour de 2,1% en 2025, répondant ainsi aux standards fixés par l'institution monétaire européenne.
Une baisse des prix attendue dès le mois de mars 2024
Selon NielsenIQ, “dans le scénario le plus probable, une baisse des prix se ferait sentir à la rentrée de septembre”. L'inflation pour la rentrée devrait alors se situer à +17,6% (toujours versus janvier 2022).
L'inflation devrait rester élevée en France tout au long de l'année 2023.
1000 références de grandes marques, connues des consommateurs, vont voir leurs prix baisser en moyenne de 5 à 7 % dans les prochaines semaines, afin de faire reculer l'inflation alimentaire. Explications.
Au cours de l'année 2023, en l'absence de nouveau choc, l'inflation totale diminuerait nettement, essentiellement sur la deuxième partie de l'année. Elle s'établirait à 5,6 % en moyenne annuelle, et à 4,4 % pour l'inflation hors énergie et alimentation.
CHRONIQUE. L'inflation continuerait en 2024 à cause des hausses de salaire. Ensuite, la Banque centrale européenne ne pourrait pas arrêter ses hausses de taux d'intérêt. La Banque centrale européenne (BCE) continue à prévoir une inflation hors énergie et alimentation de 4,6 % en 2023 et de 2,5 % en 2024.
L'inflation repart fortement à la hausse avec une pointe en 1980 à 14% et reste élevée jusqu'en 1983.
Comme d'autres segments de l'économie, le secteur alimentaire a subi différents chocs sur la production et la distribution entraînés par l'apparition en 2020 de la pandémie du Covid-19 et ses confinements généralisés qui se sont amplifiés avec l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe en février 2022.
Les produits les plus touchés incluent la viande surgelée, qui augmente de 30 %, les pâtes (20 %), les boîtes de conserve (18 %), les légumes frais (17 %), les produits laitiers (16 %), la volaille (13 %) et le café (11 %). Quant au pain et aux céréales, leurs prix seront accrus de 10 %.
Loi Egalim et explosion de la pâte à papier
Si l'on prend le seul mois de mars, les hausses les plus fortes touchent les viandes surgelées (+31,6% par rapport à mars 2022), les mouchoirs en papier (+30,4%), les conserves à base de pâtes (+30,3%), le papier toilette (+27,4%) et la moutarde (+27,3%).
En 2023, la hausse de l'indice des prix à la consommation harmonisé devrait s'élever en moyenne à 5,3% dans la zone euro, à «des niveaux élevés», puis ralentir à 2,9% en 2024 pour s'installer autour de 2,1% en 2025, répondant ainsi aux standards fixés par l'institution monétaire européenne.
Les prix alimentaires flamberont encore en 2023
L'Insee prévoit une « contribution assez faible autour de la mi-année » pour les frais d'énergie à l'inflation, alors que celle-ci a été le moteur de la hausse des prix pendant des mois. Source : Insee, note de conjoncture du mardi 7 février 2023.
L'Institut national des statistiques constate qu'en juillet 2023, le taux de l'inflation a atteint 4,3%, soit une baisse de 1,8% par rapport à juillet 2022. Cette légère baisse de l'inflation est due notamment au recul des prix de l'alimentaire qui, jusque là, tiraient vers le haut l'augmentation globale des tarifs.
Pour obtenir une bonne remise, les phrases les plus simples fonctionnent bien : – « Si je prends plusieurs articles, vous pouvez me faire un prix ». – « Pour que je ne dépasse pas mon budget, vous pouvez me faire un geste sur cet article ».
La lutte contre l'inflation doit être envisagée moins comme un ensemble de problèmes fiscaux, financiers, voire monétaires, que comme un problème purement économique. Il s'agit de produire des biens nouveaux, soit en réduisant d'autres productions, soit en développant la production.
Une pénurie pourrait toucher certains aliments en 2023, au premier rang desquels la viande rouge et le riz. Le premier aliment qui pourrait manquer dans les supermarchés en 2023 n'est autre que la viande rouge. Ce produit a déjà été l'un de ceux dont les prix ont connu la plus forte hausse en 2022.
Revalorisation du Smic à hauteur de 2,22 %, hausse du minimum de traitement dans la fonction publique, augmentation du prix du tabac, nouveaux montants versés à partir du 1er mai pour les prestations familiales revalorisées au 1er avril, nouvelle édition de Mai à vélo...
Manger des baies
Les baies (comme les fraises, les myrtilles ou les framboises) sont également des aliments à consommer pour augmenter l'espérance de vie et vivre en bonne santé. Il s'agit d'“une excellente source de substances phytochimiques colorées et antioxydantes” explique le spécialiste.
Les prédictions de l'UFC-Que Choisir sont sans équivoque (et peu encourageantes) : les prix des produits alimentaires devraient grimper de 12 % d'ici mars 2023. Parmi les ingrédients foudroyés par l'explosion des coûts, on retrouve en tête d'affiche la viande surgelée (+30 %) et les pâtes (+20 %).
Les principales raisons conjoncturelles, donc plutôt transitoires, sont : un phénomène appelé "effet de base". L'inflation est habituellement mesurée sur un an et, à la suite de deux ans de pandémie, le niveau d'inflation qui sert de référence est particulièrement bas ; la réouverture après la pandémie.
L'inflation est un élément positif net lorsqu'elle est modérée, car elle stimule la croissance des salaires et l'investissement. Un taux d'inflation élevé est insoutenable et incite les investisseurs à conserver leur argent au lieu de le dépenser.
Pour rappel, selon les données de l'Insee, la baguette de 250 grammes s'achetait en moyenne à 0,66 centimes d'euro en 2001, 0,68 centimes en 2002, 0,87 centimes en 2016, 0,90 centimes en 2021, et donc 0,93 centimes en juin 2022. C'était 4,31 francs en moyenne en 2001.
Le taux d'inflation dans les pays européens
La France arrive en dix-huitième position avec un taux annuel d'inflation qui s'élève à 5,3 % en juin 2023. A l'inverse, la Hongrie (19,9 %), la Slovaquie (11,3%)et la République tchèque (11,2 %) sont les pays les plus touchés par la hausse des prix.
L'inflation restera élevée jusqu'à la fin de l'année 2023 dans l'Hexagone, entre +5,5% et +6,5%. Il faudra attendra fin 2024 pour la voir refluer aux alentours de 3%, d'après l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).