En 2023, la hausse de l'indice des prix à la consommation harmonisé devrait s'élever en moyenne à 5,3% dans la zone euro, à «des niveaux élevés», puis ralentir à 2,9% en 2024 pour s'installer autour de 2,1% en 2025, répondant ainsi aux standards fixés par l'institution monétaire européenne.
L'inflation devrait rester élevée en France tout au long de l'année 2023.
1000 références de grandes marques, connues des consommateurs, vont voir leurs prix baisser en moyenne de 5 à 7 % dans les prochaines semaines, afin de faire reculer l'inflation alimentaire. Explications.
Les principales raisons conjoncturelles, donc plutôt transitoires, sont : un phénomène appelé "effet de base". L'inflation est habituellement mesurée sur un an et, à la suite de deux ans de pandémie, le niveau d'inflation qui sert de référence est particulièrement bas ; la réouverture après la pandémie.
Les économistes parlent dans ce cas d'inflation par la demande. L'augmentation des frais d'exploitation. L'inflation peut également survenir lorsque le coût de production des produits augmente et que les entreprises doivent augmenter leurs prix.
En avril 2022, il prévoyait des mois difficiles mais une baisse avant la fin de l'année - les chiffres ne seront jamais aussi hauts qu'en octobre et novembre. Octobre, justement, où le locataire de Bercy visait cette fois une inflation autour des 5 % début 2023 - elle frôlera les 6 % jusqu'en avril compris.
Au cours de l'année 2023, en l'absence de nouveau choc, l'inflation totale diminuerait nettement, essentiellement sur la deuxième partie de l'année. Elle s'établirait à 5,6 % en moyenne annuelle, et à 4,4 % pour l'inflation hors énergie et alimentation.
Selon les données provisoires publiées par l'Insee, le taux d'inflation sur un an en France est de 4,3% en juillet 2023. Notez que le taux d'inflation s'établissait à 6,1% en juillet 2022, et à 6,3% en février 2023.
Faible recul des prix en 2023 et 2024
Le volume des transactions accuserait une chute de 17% en 2023, à 922 000 unités, soit une diminution d'environ 23% par rapport aux chiffres record de l'année 2021 (près de 1,2 millions de ventes dans l'ancien). Le repli serait de -5% en 2024.
Aucune baisse notoire des taux d'intérêt ne semble se profiler à l'horizon, même lointain. Le risque est alors de payer son crédit encore plus cher en 2024. De plus, les prix de l'immobilier montrent actuellement une légère tendance à la baisse pour certains types de biens et territoires.
Selon les projections des experts d'Eurosystème, elle devrait progressivement ralentir en 2023, pour atteindre 3.4 % en 2024 et 2.3 % en 2025.
Augmentation des coûts de production : Les entreprises peuvent avoir des coûts de production plus élevés en raison de l'augmentation des prix des matières premières et des salaires. Cela peut les amener à augmenter les prix de leurs produits, ce qui contribue à l'inflation.
L'inflation ralentit en Juillet avec 4.3%, l'alimentation reste très élevée à près de 13%, l'énergie est encore en baisse. L'alimentation baisse de 0.1% sur un mois, elle a augmenté de 12.7% sur un an.
En France, c'est l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) qui calcule chaque mois l'indice des prix à la consommation. Pour cela, les enquêteurs de l'institut collectent l'ensemble des prix des biens et des services dans les différents points de vente.
CHRONIQUE. L'inflation continuerait en 2024 à cause des hausses de salaire. Ensuite, la Banque centrale européenne ne pourrait pas arrêter ses hausses de taux d'intérêt. La Banque centrale européenne (BCE) continue à prévoir une inflation hors énergie et alimentation de 4,6 % en 2023 et de 2,5 % en 2024.
Du fait de la difficulté à rembourser les dettes de guerre, le Franc perd de son attractivité et est dévalué à plusieurs reprises, rendant les importations plus chères. Ceci génère de l'inflation qui atteint alors des niveaux records avec des pointes annuelles à près de 40% en 1920 (années folles) et 60% en 1948.
Dans l'Hexagone, ces derniers ont ainsi chuté de 5,4% en avril-mai. Leur glissement annuel a ainsi dégringolé de 27,9% en août 2022 à 3,4% en mai 2023, un plus bas depuis février 2021. Autrement dit, après la forte inflation de 2022-2023, une phase de déflation pourrait voir le jour à partir de la mi-2024.
Selon une étude du think tank Terra Nova, les prix de l'immobilier vont dégringoler de 20 % au cours de l'année 2023. L'effet d'une hausse des taux trop soutenue qui offrira de nouvelles possibilités aux acheteurs et opposera un vrai défi aux vendeurs. Acheter une maison pourrait bientôt vous coûter moins cher.
Suppression des tarifs réglementés de vente de gaz naturel à partir du 1er juillet 2023.
L'inflation restera élevée jusqu'à la fin de l'année 2023 dans l'Hexagone, entre +5,5% et +6,5%. Il faudra attendra fin 2024 pour la voir refluer aux alentours de 3%, d'après l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
Les prix alimentaires flamberont encore en 2023
L'Insee prévoit une « contribution assez faible autour de la mi-année » pour les frais d'énergie à l'inflation, alors que celle-ci a été le moteur de la hausse des prix pendant des mois. Source : Insee, note de conjoncture du mardi 7 février 2023.
L'augmentation des coûts : pour produire des biens et des services, il faut engager des ressources. Quand le prix de ces ressources augmente, par exemple l'énergie, les salaires, les matières premières ou les frais de stockage et d'acheminement, cela devient plus coûteux de fabriquer des produits.
Pour stabiliser les prix, et donc limiter l'inflation, la Banque centrale joue généralement sur les taux d'intérêt. La logique est assez simple : lorsque les taux d'intérêt sont bas, les particuliers et les entreprises seront plus enclins à souscrire un crédit pour financer leurs projets.
L'inflation est un élément positif net lorsqu'elle est modérée, car elle stimule la croissance des salaires et l'investissement. Un taux d'inflation élevé est insoutenable et incite les investisseurs à conserver leur argent au lieu de le dépenser.