Et des chercheurs montrent aujourd'hui l'existence d'une hormone commune au maintien d'un fonctionnement optimal de cellules souches différentes, présentes dans les intestins et le cerveau. Il y a quelques mois, une étude faisait état d'une connexion neuronale entre notre cerveau et nos intestins.
« Quand certaines bactéries sont surreprésentées, le système immunitaire réagit et il y a de l'inflammation. Le cerveau répond à cette inflammation avec des symptômes dépressifs. Pensez au malaise qu'on ressent quand on est malade, on ne se sent pas bien, au-delà de la douleur. » L'étude de 2018 de M.
D'un point de vue anatomique, la voie de communication la plus évidente est la voie nerveuse. En effet le cerveau, à travers ses connexions avec la moelle épinière, mais aussi via le nerf vague (qui relie quasiment tous les viscères au système nerveux central), est directement connecté à l'intestin.
Il s'agit du second système nerveux de l'organisme, d'où le nom de « deuxième cerveau ». Concrètement, ces neurones présents dans nos intestins échangent de manière continue avec les neurones du cerveau, via les voies sanguines, mais surtout par le nerf vague, pour transmettre tout un tas d'informations.
Il peut avoir un rôle dans l'apparition des addictions, de l'anxiété ou de la dépression par exemple. On suppose même que ces bactéries pourraient jouer un rôle dans les troubles du spectre autistique, la maladie de Parkinson ou Alzheimer.
Lactibiane Référence (Pileje), le plus pointu. Dans sa gamme Microbiote, Pileje a développé des produits ciblant différents troubles avec des souches de probiotiques très spécifiques. Lactibiane référence est le plus indiqué en cas de stress avec troubles digestifs.
Les « psychobiotiques »
Par exemple, certaines souches Lactobacillus et Bifidobacterium produisent de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA), un des principaux neurotransmetteurs inhibiteurs dont les anomalies retentissent sur les phénomènes d'anxiété et de dépression.
Les scientifiques sont pour une fois d'accord sur quelque chose : l'homme est l'espèce la plus intelligente sur terre.
L'encéphale représente la partie majeure du cerveau humain et est associé à des fonctions supérieures comme le contrôle des comportements volontaires. Penser, percevoir, planifier, et comprendre un langage, toutes ces fonctions sont sous le contrôle des hémisphères cérébraux.
Des neurones dans l'intestin
Mais il y a mieux : comme notre cerveau, notre ventre produit également de la sérotonine, un des neurotransmetteurs qui participent à la gestion de nos émotions ! Et pas qu'un peu : 95 % de la sérotonine totale de notre corps, selon les dernières découvertes.
Des neurones par millions
Dire que le ventre est le deuxième cerveau du corps humain n'est pas qu'une expression. Notre système digestif compte en effet 200 millions de neurones, et compte de nombreuses interactions avec le cerveau. C'est ce qu'on appelle le « système nerveux entérique ».
Les probiotiques sont des micro-organismes vivants, de "bonnes" bactéries présentent dans le microbiote (flore intestinale) et essentielles à la digestion comme à l'immunité.
COMMUNIQUE DE PRESSE - Le stress modifie le microbiote intestinal, qui à son tour perturbe la mémoire. C'est en étudiant un modèle surprenant, la caille japonaise, qu'une équipe d'INRAE a mis en lumière l'interconnexion entre stress, état du microbiote et troubles de la mémoire.
Les causes d'un manque de sérotonine
le stress, qui a tendance à diminuer la quantité de sérotonine produite au sein du cerveau. ou une mauvaise alimentation, donnant lieu à une carence en tryptophane, l'acide aminé dit “précurseur de la sérotonine”, qui est nécessaire à la production de sérotonine.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Il existe quatre cerveaux décisionnels : le néocortex préfrontal, les territoires reptiliens, le cortex automatique et les territoires paléo-limbiques.
Les fruits rouges
Or, dans les bleuets, canneberges, mûres ou framboises, se concentrent de fortes doses d'antioxydants, qui combattent les radicaux libres et boostent notre cerveau.
Il recommande une consommation accrue de 10 composants sains, parmi lesquels les légumes à feuilles vertes, le poisson, les baies, les noix… et la limitation de 5 composants néfastes comme le fromage, les viandes rouges, les beurre et margarine, les aliments frits, les pâtisseries et sucreries.
A titre indicatif : Les principales sources d'oméga-3 et d'acides gras polyinsaturés sont les poissons gras (le thon, la sardine, le maquereau, le saumon, le hareng) et les huiles de noix et de soja.
La dépression résulte d'une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Les personnes qui ont vécu des événements difficiles dans leur vie (chômage, deuil, traumatismes) sont davantage susceptibles de développer une dépression.
Deux bactéries intestinales peuvent remédier à ces maux et provoquer un mieux-être : le lactobacillus et le bifidobacterium. Ces deux dernières produisent des molécules de GABA et favorisent donc une amélioration de notre état psychique.