La Station spatiale internationale sera désorbitée en janvier 2031. Pour ce faire, elle va être volontairement reguidée vers la Terre. Elle se désintégrera dans l'atmosphère en se dirigeant vers un point précisément défini : le point Némo. La fin de la Station spatiale internationale (ISS) est programmée.
La Russie a annoncé ce mardi 26 juillet 2022, par le biais du directeur de son agence spatiale, son départ de la Station spatiale internationale en 2024.
La Station Spatiale Internationale arrive en fin de vie, la NASA a décidé de l'écraser dans l'océan. Inaugurée en l'an 2000, la Station Spatiale Internationale (ISS) est un laboratoire unique en son genre.
Un point géographique particulier
Les restes devraient retomber dans une localité spécifique de la planète : le point Nemo. C'est le point géographique dans l'océan pacifique sud le plus éloigné de toutes les terres. Cette stratégie minimise les risques d'impact sur les populations et sur l'activité humaine.
Le devenir des modules russes est incertain. 2024 sera donc l'année qui marquera la fin de la contribution de la Russie à la Station spatiale internationale (ISS). Cette échéance a été confirmée ce mardi 26 juillet 2022 par Iouri Borissov, le nouveau directeur général de Roscosmos, l'agence spatiale russe.
Comme pour les satellites, l'ISS est attirée à la fois par la Terre et sa gravité, et « entraînée » vers le vide intersidéral par sa vitesse (7,66 kilomètres par seconde). C'est cet équilibre délicat entre les deux forces qui la maintient toujours sur la même trajectoire.
Le programme de la station spatiale lui-même et la coopération internationale qu'il suscite, permettent à 13 nations d'apprendre à vivre et travailler ensemble dans l'espace, favorisant ainsi de futures missions internationales.
L'ISS se déplace à une vitesse relativement rapide (un passage complet dure environ 6 minutes d'ouest à est. On voit la station comme un point brilliant; si ça clignote, c'est un avion. L'ISS ne clignote pas. Les seuls moments pour voir l'ISS, sont au coucher et au lever du soleil (ou à quelques heures autour).
[*] Cette vitesse de 28 000 km/h est un minimum pour que l'ISS ne retombe pas sur Terre car la station est soumise d'une part à l'attraction terrestre qui l'attire vers notre planète et d'autre part à sa vitesse qui l'en éloigne.
Son temps orbital n'est pas synchronisé avec celui de la rotation de la Terre. Et, la station ISS possède une trajectoire inclinée par rapport à l'équateur terrestre.
L'équipage de l'ISS est actuellement composé de sept membres : Les trois cosmonautes russes (Sergey Korsakov, Oleg Artemyev et Denis Matveev) séjournent avec les astronautes de la NASA (Kjell Lindgren, Robert Hines et Jessica Watkins) ainsi qu'avec Samantha Cristoforetti de l'agence spatiale européenne (ESA).
La Station spatiale Internationale est née de la collaboration de quinze pays, liés par un accord intergouvernemental : les Etats-Unis (principaux financeurs), la Russie, le Canada, le Japon et onze pays européens, parmi lesquels la France.
D'une envergure comparable à celle d'un terrain de football, l'ISS se situe à une altitude d'environ 350 km. Elle tourne autour de la Terre à la vitesse de 28 000 km/h.
En 1971, l'Union soviétique met en service la première station spatiale, Saliout-1, destinée à faire vivre de façon permanente des hommes dans l'espace.
Alors pourquoi la station ne s'écrase-t-elle pas sur Terre ? La réponse est simple : les astronautes de l'ISS expérimentent ce qu'on appelle la microgravité. L'ISS est bel et bien en chute libre, mais elle tombe autour de la Terre et non sur la Terre.
L'orbite terrestre basse ou OTB (LEO en anglais, pour low earth orbit) est une zone de l'orbite terrestre allant jusqu'à 2 000 kilomètres d'altitude, située entre l'atmosphère et la ceinture de Van Allen.
Le site de la Nasa indique entre autres les heures de passage de l'ISS au-dessus de la France en 2022, en tout cas pour les dix jours à venir. Le site renseigne, outre la date, la durée de visibilité, dans quelle direction l'ISS va apparaître et vers où elle va aller. Autre possibilité : le site Heavens Above.
→ La Station Spatiale Internationale (ISS) est observable à l'oeil nu depuis la France métropolitaine. Il est possible d'observer un à cinq passages selon les nuits. Si vous souhaitez obtenir les horaires des passages en fonction de votre lieu d'observation, rendez-vous à l'adresse suivante: www.heavens-above.com .
Que voit-on ? À l'œil nu, la Station spatiale internationale est un point plus ou moins brillant et toujours en déplacement. En pleine nuit, la station est invisible tout simplement parce qu'elle n'est pas éclairée par le Soleil. Le jour, ce point brillant n'est pas assez fort par rapport à la luminosité ambiante.
Mais pourquoi les États-Unis ont-ils écarté la Chine de l'expérience de l'ISS ? Ce refus tient à un seul homme : Frank Wolf. Ce membre du Congrès américain a passé sa carrière, année après année, à faire tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher la Nasa de travailler avec la Chine à quelque titre que ce soit.
Le 28 septembre 2022, l'Italienne Samantha Cristoforetti est devenue la première Européenne à prendre les commandes de la Station spatiale internationale (ISS), à quelque 400 km en orbite autour de la Terre. Elle a remplacé le Russe Oleg Artemyev qui va rentrer sur Terre.
Elle est énorme! À savoir 11,2 km/s (kilomètres par seconde), soit plus de 40 000 km/h.
L'ISS ne peut ainsi rester sur son orbite, à environ 400 km d'altitude, sans de réguliers allumages de moteurs pour compenser la petite - mais permanente - perte d'altitude due aux frottements avec l'air résiduel.