La toxicité de l'oxygène se manifeste chez la plupart des personnes lorsque la pression partielle de l'oxygène respiré dans l'air atteint 1,4 atmosphère ou plus, ce qui correspond à une profondeur légèrement supérieure à 57 mètres (ou à une profondeur moindre lorsque la concentration en oxygène est supérieure à 20 %).
Les cellules « inactivent » normalement les radicaux libres dès leur formation. L'intoxication à l'oxygène se produit lorsqu'une personne respire de fortes concentrations d'oxygène et que les radicaux libres toxiques pour le corps s'accumulent dans les cellules plus rapidement qu'ils ne peuvent être éliminés.
Toxicité de l'oxygène :
Des concentrations élevées d'oxygène administrées sur une longue période peuvent intensifier la formation de radicaux libres et occasionner des dommages aux poumons. Il peut en découler divers problèmes pulmonaires allant de la trachéobronchite légère aux atteintes alvéolaires diffuses.
L'oxygène peut avoir des effets nocifs à des concentrations élevées pouvant entrainer des lésions pulmonaires (collapsus des alvéoles, inflammation pulmonaire), ce qui entravera l'apport d'oxygène au sang.
Au fait, inhaler de grandes quantités d'oxygène pur peut-il être nocif? «Pas si cela dure quelques minutes, comme ici, dit Claudio Sartori. Mais avec les personnes placées sous oxygène sur le long terme il faut faire attention à l'effet oxydatif sur les cellules, qui est délétère.»
Fatigue : La fatigue est un autre symptôme courant d'un manque d'oxygène. Si vous vous sentez constamment épuisé sans raison apparente, il se peut que votre corps ne reçoive pas assez d'oxygène.
Il n'existe pas de contre-indication absolue pour l'oxygénothérapie.
En effet, chez le patient BPCO comme chez tout patient insuffisant respiratoire chronique avec hypercapnie au long cours, une administration d'oxygène trop importante entraînant une oxymétrie de pouls dépassant 92 % est susceptible de majorer l'hypercapnie.
Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.
L'oxygénothérapie à bas débit consiste à une oxygénation comprise entre 1-10 litres/min (24-60% O2). Elle s'effectue à tous les niveaux de prise en charge y compris en chambre d'hospitalisation.
Obtenu sous forme d'un liquide dit « cryogénique », l'oxygène ainsi produit est stocké dans des réservoirs à double parois, permettant de l'isoler thermiquement et de le conserver à très basse température (-183°C).
Surveillance du patient sous oxygène
Observer et signaler tout changement en lien avec la TA, pouls, fréquence respiratoire, mode respiratoire, signes de détresse, apparition d'une cyanose.
Une exposition prolongée à des niveaux élevés d'oxygène peut entraîner une hyperoxie. Les symptômes peuvent inclure la désorientation, des problèmes respiratoires et des changements de vision.
L'oxygène à l'état pur ne brûle pas et n'est pas inflammable. Cependant, il a pour effet d'entretenir la combustion lorsqu'il est lié à d'autres éléments. Afin de le stockés sous sa forme liquide, à -182°C, l'oxygène doit être comprimé et refroidi. Il passe alors de l'état gazeux à l'état liquide.
J'ai des saignements de nez ? L'oxygène peut entraîner un assèchement des muqueuses nasales et des saignements de nez.
Taux excessif d'oxygène dans le sang. L'hyperoxie apparaît quand la pression partielle d'oxygène respiré est supérieure à 0,5 bar.
En effet, un apport en oxygène trop important résulte en une hyperoxie, pouvant être grevée d'effets secondaires.
Il peut s'agir de cardiopathie, d'ostéoporose, de dépression ou encore d'asthme.
Il est souhaitable de recourir à une oxygénothérapie par lunettes nasales avec titration, dans le but de maintenir une saturation naturelle en oxygène comprise entre 88 et 92 %. Une gazométrie artérielle doit être faite, pour connaître le pH et le niveau de capnie.
Les patients non-fumeurs ont une espérance de vie moyenne de 67 ans avec un emphysème. Elle est de 48 ans pour les fumeurs.
Plusieurs traitements contre la BPCO existent. Les principaux sont des médicaments inhalés qui dilatent les voies respiratoires et réduisent le gonflement. Les médicaments les plus importants pour traiter la BPCO sont les bronchodilatateurs inhalés qui détendent les voies respiratoires pour qu'elles restent dilatées.
Vous êtes actuellement sous 1 L/min : - pendant 1h et au repos vous pouvez arrêter l'O2. Vous surveillez votre SpO2 à l'aide du saturomètre pendant 1 heure. - Pendant les 24h suivantes, vous poursuivez la surveillance 3 fois par jour minimum et plus si vous vous sentez moins bien.