Si le pronom peut se féminiser et accepter un «e», il ne prendra jamais de «s» au pluriel. Chacun, en effet, exclut le pluriel. On écrira ainsi: «Chacune d'entre elles riait.»
On va vous proposer le bon usage : Le pronom « chacun » s'accorde en genre avec l'élément qu'il représente. En genre mais pas en nombre ! Car « chacun » ou « chacune » ne permet pas le pluriel. Et bonne nouvelle, c'est la même chose pour l'adjectif indéfini « chaque » qui ne prend pas de S et rejette le pluriel.
Chacun d'entre nous pense qu'il faut partir (accord du verbe à la 3e personne du singulier).
Chaque est un déterminant indéfini. Fermer l'infobulle qui accompagne un nom; chacun et chacune sont des pronoms indéfinis. Ces mots ne s'emploient qu'au singulier.
Règle. Lorsque l'adjectif singulier se termine par -s ou -x, il ne change pas au pluriel. Lorsque l'adjectif singulier se termine par -eau, on y ajoute un -x au pluriel. Lorsque l'adjectif singulier se termine par -al au singulier, on change généralement la finale pour -aux au pluriel.
En général, on forme le pluriel d'un nom en ajoutant « s » au nom singulier. Pour certains noms, « x » est la marque du pluriel. En général, «s» est la marque du pluriel à l'écrit.
Le pronom indéfini « chacun » s'accorde en genre avec ce qu'il désigne. En revanche, il ne s'accorde pas en nombre. Le verbe dont le sujet est « chacun » est donc toujours au singulier. Chacun veut réussir.
Autre prend un s final dans les locutions entre autres et parler de choses et d'autres. Je vous propose une autre solution. C'est un paysage autre que ceux que je connais.
chacun, chacune
1. Toute personne, toute chose faisant partie d'un ensemble : Chacun des assistants.
Dans la locution « entre autres », « autres » s'écrit au pluriel car l'on sous-entend « entre autres choses », « entre autres personnes ». Il s'agit en effet de distinguer un élément parmi plusieurs. Exemple : « La présidente a annoncé, entre autres, qu'elle serait candidate. »
Il y a des noms ou des adjectifs qualificatifs qui sont invariables. Ce sont des noms qui s'écrivent de la même façon au singulier et au pluriel. Ils ont en commun de se terminer tous par la lettre –s ou la lettre –x ou la lettre -z. Exemples : le bras, le tas, le mois, la souris, la noix, le nez…
Pris à la lettre, le verbe qui suit un des deux ne se met pas « toujours » au pluriel, mais il ne s'y met « jamais »,. En effet, dans cette expression, c'est « un » qui est sujet, mais pas deux : un des deux gladiateurs doit mourir (le sujet est un).
Ici, on est en présence de par + nom désignant des éléments qui sont plusieurs (en l'occurrence, plusieurs auteurs). Dans ce cas, le nom se met au pluriel. Ex. : « Le papier tombe par lambeaux (ce sont des lambeaux qui tombent, et non un seul). Vous classerez ces papiers par dossiers. »
Dans le cas de mots invariables, on n'enlève rien. Pour passer du singulier au pluriel, c'est l'opération inverse : on ajoute aux noms un –s ou un -x. Dans le cas de noms en –al, on transforme – al en –aux.
Dans ils sont bien , le mot bien est un adverbe et en tant que tel il est invariable. Il ne peut donc pas se mettre au pluriel, ni au féminin d'ailleurs. Ainsi, quels que soient les autres mots de la phrase, bien ne s'accorde avec rien du tout et il reste toujours écrit de la même façon.
Puits est issu du latin puteus, trou, fosse. Le mot, écrit puz, puiz et puis au début du XIIe s., a pris un t étymologique au XVIe s. pour éviter la confusion avec l'adverbe puis.
On peut avoir le choix entre les deux nombres quand le singulier a la même valeur qu'un pluriel (on l'appelle singulier collectif). De la compote de pommes (= faite avec des pommes) ou de la compote de pomme (= faite avec de la pomme).
Notez que le mot temps s'est écrit tens ou tans en ancien français, et que c'est la renaissance qui a, comme dans la plupart des cas, réintroduit les consonnes étymologiques en l'écrivant temps. Mais la graphie tems s'est maintenue jusqu'au XVIIIè siècle.
Les noms se terminant en « ou » se terminent par « ous » au pluriel comme : bisous, clous, écrous, filous, flous, gourous, mous, sous, trous, etc. Exceptions qui se terminent par « oux » au pluriel : un bijou, des bijoux. un caillou, des cailloux.
Dans la langue française, en général, il suffit d'ajouter un "-S", aux mots ou adjectifs pour former le pluriel. Mais, bien sûr, cela serait trop simple ! Alors pour corser un peu la chose il y a des exceptions. Mes livres sont excellents.
Plur. : des pneus (pluriel en s, exception à la règle du pluriel en x des mots en -eu, comme aussi bleu et feu au sens de « défunt »).
aguets, alentours, armoiries, arrhes, annales, archives, bestiaux, condoléances, confins, décombres, dépens, doléances, ébats, entrailles, environs, fonts, frais, fiançailles, funérailles, gens, gravats, honoraires, matines, menstrues, mœurs, obsèques, pierreries, prémices, représailles, rillettes, sévices, ténèbres, ...
Un des deux sujets est au pluriel
Si l'un ou l'autre des sujets est au pluriel, le verbe s'accorde obligatoirement au pluriel, et ce, même si seul l'un des deux peut faire l'action. Ma sœur ou mes parents s'occuperont de mon chien en mon absence.