Le fumier est un apport essentiel pour amender le sol. De manière générale, il faut mettre du fumier dans le jardin à deux périodes : au début de l'automne et à la sortie de l'hiver, en mars. Mais attention de mettre du fumier dans le jardin uniquement lorsqu'il est décomposé afin d'éviter de brûler les cultures.
Disposez l'amas de fumier sur des branchages pour évacuer les jus et recouvrez de paille. Vous obtiendrez alors un compost très riche que vous utiliserez toute l'année, en fumure, en paillis ou pour enrichir les trous de plantation des arbustes, des courges, des tomates ou des autres légumes gourmands.
L'épandage se réalise en automne, voire au début de l'hiver. Le fumier de cheval est un matériau léger et chaud. Il est donc parfait pour les sols argileux, compacts et humides, qu'il va alléger et réchauffer.
Au potager, sur les parcelles ayant reçu du fumier, ne plantez pas d'oignon, d'ail, d'échalote et de carotte.
Comment utiliser le fumier de cheval ? Le fumier de cheval composté s'utilise de la même façon que le compost classique. mûr, il est incorporé au sol lors du bêchage automnal ou bien avant un semis. « demi-mûr », il joue pleinement son rôle « améliorant » de la structure du sol.
Quand mettre du fumier dans le potager ? C'est à l'automne qu'il est conseillé de réaliser cet épandage, une fois le printemps venu, le gel et les pluies étant passées sur le fumier, aidées par les microorganismes vivants dans le sol, le fumier sera parfait pour les plantes potagères.
Le fumier de mouton ou de chèvre est sec et chaud, comme le fumier de cheval. Riche en potasse et en éléments fertilisants végétaux, il est à utiliser au potager après la culture des légumes-fruits gourmands. Pour vous en servir, vous devez attendre qu'il soit très décomposé.
Plus précisément, il faut mettre votre fumier à moitié mûr sur le sol en automne. Comme ça, au printemps, le gel et les pluies vont passer dessus, ce qui facilitera l'action des vers de terre qui se chargeront de progressivement l'incorporer dans le sol.
Quand épandre le fumier et en quelle quantité au m2 ? A l'automne, épandez le fumier, à raison de 100 à 300 kg pour 100 m2 (soit 1 à 3 kg au m2), sur une terre grossièrement travaillée, et laissez en surface car ce matériaux, surtout s'il est bien pailleux, a besoin d'oxygène pour se décomposer.
Au potager, si vous avez étendu du fumier sur des petites parcelles, n'y plantez pas d'oignon, d'ail, d'échalote et de carotte, car ce sont des légumes qui aiment les sols légers et bien drainés.
1 - Le fumier de cheval
Au printemps, bien composté, il pourra être étalé au potager, y libérant progressivement ses ressources en potassium et azote. Il sera également utilisé en paillage au pied des plantations les plus gourmandes (cucurbitacées, tomates).
Pour réaliser des semis à repiquer, entasser le fumier frais : la température va s'élever et on obtiendra une couche chaude. Puis épandre 10 à 20 cm de terre ou de terreau par-dessus afin de semer des graines de légumes ou de fleurs. L'an prochain, le fumier formera un amendement à enterrer pour fertiliser le sol.
Ainsi, les fumiers frais (déjections de boeuf, de mouton, de cheval, de volailles...) contiennent de nombreux germes généralement inoffensifs, mais parfois pathogènes (bactéries telles que salmonelles, listeria, certaines souches d'E.
Les fientes de poule sont très riches en azote ; elles contiennent aussi du phosphore, du potassium et du calcium. Le fumier de poule est ainsi un excellent engrais azoté. Les fientes de poules sont très rapidement minéralisées dans le sol : l'azote est presque aussitôt disponible pour les plantes.
On retiendra pour 2020 en fonction de la valeur des unités azote, phosphore et potassium, et de coût de la valeur humus, une valeur agronomique de 20,8 € par tonne pour la paille et 15,5 € par tonne pour le fumier de bovins stabulation.
Pour ceux qui le vendent, les prix fluctuent de 10 à 15 €/t livré et jusqu'à 20 €/t en bio. Finalement, Gaetan qui lançait le débat clôture la conversation : « J'ai vendu mon fumier ce matin : 20 €/m3 chargé HT. » Un autre lui répond : « Voilà, ça c'est un bon prix : 20 € chargé, 25 € livré et 30 € épandu. »
Le meilleur moyen de s'en procurer est de se rapprocher d'éleveurs ou de se rendre dans un centre équestre. Vous pouvez également vous rendre en jardinerie où des sacs de fumier déjà compostés sont proposés.
Le compost mûr, à la fois amendement et engrais, est surtout un ferment bourré de bactéries, idéal pour ensemencer un sol peu fertile. Le thé de compost se fabrique avec un sac en tissu contenant du compost, immergé dans un seau d'eau, additionné d'un peu de sucre pour nourrir les bactéries, et brassé.
Les coquilles d'œufs broyées le plus finement possible et le marc de café (ce qui reste dans le filtre) sont mélangés et introduits dans le sol au pied des plants de tomates. Le calcium des œufs est essentiel au développement des fruits et le café fournit de l'azote.
Les plantes à éloigner de la tomate
Les plantes également de la famille des Solanacées, comme la pomme de terre, l'aubergine (Solanum melongena), le poivron, ne font pas bon compagnonnage avec la tomate. Leur ennemi commun est le mildiou, notamment lorsque les étés sont humides.
Une fertilisation adaptée
La carotte ne supporte pas le fumier ou le compost insuffisamment décomposé. Effectuez un apport modéré de compost bien mûr (moins de 30 kg, soit en gros une petite brouette, pour 10 m2).
Le purin d'ortie (riche en azote), le purin de consoude (riche en minéraux), la cendre de bois (riche en potasse et en phosphore) et les coquilles d'œuf sont des engrais naturels que vous pouvez utiliser pour les tomates.
Le fumier de vache est favorable pour l'amendement des sols légers, calcaires et siliceux puisqu'il offre plus de corps. Ce type de fumier reste assez compact et riche en humus, idéal pour les sols légers. Ces derniers ont la chance de profiter du caractère humide et froid du fumier de bovin.