Rajouter du sel dans l'eau des pâtes dès le début de la cuisson de celle-ci permettra à l'ensemble de vos pâtes d'être salée de la même façon (ce qui ne sera pas le cas si vous salez vos pâtes une fois déposées dans votre assiette).
Salez après… pour préserver vos fonds de casserole
Le moment où l'on sale n'a donc pas d'impact sur le temps de cuisson des pâtes. En revanche, nous vous conseillons tout de même de saler l'eau des pâtes après ébullition.
Les pâtes absorbent un peu du sel de l'eau de cuisson. Ainsi, saler l'eau de cuisson «ajoute du goût», en quelque sorte. Pour être exact, le sel intensifie la perception des saveurs. Le sel dans l'eau de cuisson empêche également les pâtes de devenir trop collantes, en limitant le gonflement de l'amidon.
Pourquoi saler alors? Pour deux raisons : Empêcher les pâtes d'être collantes en limitant la gélatinisation de l'amidon en surface.
1) Refroidissement, par ajout de sel, d'un mélange de glace et eau (car à 0 °C, la glace est en équilibre avec l'eau liquide, on a donc à la fois de la glace et de l'eau). Ce refroidissement diminue la température du mélange de quelques degrés (suivant la quantité de sel).
Mettre du sel dans l'eau des pâtes permettrait de faire bouillir l'eau plus rapidement. Désolée, mais c'est plutôt le contraire, car l'eau chargée en sel contient logiquement plus de matière que l'eau non salée. Par conséquent, elle mettra plus de temps à bouillir, car elle aura besoin de plus d'énergie.
Au point de vue énergétique le fait d'ajouter le sel dans l'eau froide ou bouillante ne joue aucun rôle. Toutefois, l'eau salée peut agresser le fond de la casserole. Il faudrait donc toujours ajouter le sel quand l'eau bout.
Rajouter du sel dans l'eau des pâtes dès le début de la cuisson de celle-ci permettra à l'ensemble de vos pâtes d'être salée de la même façon (ce qui ne sera pas le cas si vous salez vos pâtes une fois déposées dans votre assiette).
1 cuillère à café pour 10 g.
Le sel, c'est en début de cuisson
Saler en début de cuisson, c'est la règle pour les légumes, riz, pâtes, etc. qui cuisent à l'eau bouillante : on ajoute du gros sel une fois l'ébullition obtenue (ça va plus vite), pour qu'il ait le temps de se diffuser uniformément au cœur des aliments.
C'est bien connu, l'huile et l'eau ne se mélangent pas. On dit que l'huile est hydrophobe. Résultat, lorsqu'on verse de l'huile dans une casserole d'eau, celle-ci va rester à la surface de l'eau et ne viendra pas faire barrière entre les pâtes.
« Mieux vaut utiliser l'eau froide pour faire la cuisine », dit la toxicologue Tamaro Diallo, qui explique que l'eau chaude du robinet est plus susceptible de contenir des contaminants et des métaux toxiques, notamment parce que la chaleur de l'eau facilite la dissolution des métaux toxiques comme le plomb.
La première chose à faire est de les faire cuire dans de l'eau vraiment bouillante afin que l'amidon se fixe sur les pâtes et se relâche moins dans l'eau. La seconde chose à faire est d'égoutter immédiatement les pâtes une fois cuites, dans une large passoire, pour empêcher l'amidon de les faire coller.
Simplement pour donner du goût. Le sel limite aussi le gonflement de l'amidon (appelé «gélatinisation») à la surface des pâtes, les empêchant de devenir trop collantes.
L'eau de cuisson des pâtes pour diluer une sauce
La dernière technique de cette eau de cuisson miracle est d'en garder un peu dans le fond de votre casserole de pâte. Pourquoi ? Elle sert à mieux faire accrocher la sauce aux pâtes et à éviter qu'elles ne collent entre elles !
Pour fondre du sel, et en admettant qu'il s'agisse bien de sel de cuisine (NaCl, chlorure de sodium, halite), il faut le chauffer jusqu'à exactement 801 °C (si on se trouve au bord de la mer, c'est-à-dire à une pression de 1 bar ou 1 atmosphère ou 1 hectopascal).
Comment doser un gramme de sel sans balance ? Une pincée de sel représente entre 0,3 et 0,5 g, 1 cuillère à café représente 5 g et 1 cuillère à soupe 15 g. Deux cuillères à café sont équivalentes à 1 gramme de sel (ou de poivre).
Quand faut-il saler le riz ? Au début de la cuisson, pardi ! Juste après avoir versé le riz dans la casserole d'eau bouillante, salez un petit peu.
Une question de pression
En fait, c'est la pression atmosphérique qui décide de la température d'ébullition de l'eau, car le poids de l'air "presse" sur la vapeur. Ainsi, pour chaque pallier de 300 mètres d'altitude, l'eau bout environ un degré plus bas.
En plus d'aider à fabriquer la pâte, le sel permet donc qu'elle se conserve. Il piège l'eau, l'empêche de s'évaporer. Il l'a rend indisponible pour les microbes, les insectes. C'est un conservateur alimentaire.
Aujourd'hui en plus d'être utilisé pour ses qualités gustatives, le sel est utilisé pour sa capacité à repousser les mauvais esprits : vous pouvez mettre du sel devant votre porte par exemple. Le sel est un cristal qui envoie des ondes électromagnétiques, il permet de supprimer la négativité d'une pièce.
L'eau salée monte plus rapidement en température, l'ébullition a lieu quelques secondes plus tôt qu'avec l'eau douce. L'eau salée atteint le seuil de 101,5 °C. On peut dire que la présence de sel a fortement favorisé la montée en température et a permis d'atteindre un peu plus vite la température d'ébullition.