Voici ses petits conseils : Tamponner tout de suite après avoir couper le savon (ne pas dépasser 24h avant de démouler) puis poser le tampon sur le savon puis d'appuyer légèrement en faisant faisant bouger le manche (sans lever le tampon) pour s'assurer que toute les parties en relief soient bien entrées dans le savon.
Astuce : Pour tamponner facilement vos créations huilez chaque caractère à l'aide d'un pinceau et d'une huile végétale vierge avant de le placer sur le savon. Ceci évitera une trop forte adhérence entre le tampon et la matière et le risque que la matière reste prise dans les rainures du design.
Elle consiste comme son nom l'indique à graver le savon en creux c'est-à-dire en enlevant de la matière. Cette opération se fait à l'aide d'une machine qui permet d'obtenir une gravure régulière et précise reproduisant fidèlement le motif que vous avez demandé et cela, sur autant de savons que vous le souhaitez.
100 g d'huile d'olive ou d'amande douce. 50 g de beurre de karité ou autre beurre végétal. 100 g de lessive de soude à 30% (en magasin de bricolage) Des pétales de fleurs (rose, lavande), des zestes d'agrumes ou encore le colorant naturel en poudre de votre choix* pour la déco et/ou le parfum (facultatif)
La cire : cire d'abeille ou cire végétale, la cire amène non seulement de la dureté, mais aussi de la douceur. Le sucre : qu'il s'agisse de miel, de mélasse, de sucre en poudre, le sucre apporte de la dureté au savon, mais aussi de la douceur. Il permet également d'obtenir un savon qui mousse beaucoup plus !
Le séchage :
La salle de séchage doit être à une température de 18° à 20°, un taux d'humidité entre 40 % et 60 % et à l'abri de la lumière. Au bout de 4 semaines, un contrôle de pH est nécessaire et doit être entre 9 et 10,5. Le savon peut alors être utilisé sans risque d'assécher la peau.
Sur du papier absorbant, une grille de four, un torchon. Faites-les tourner régulièrement et pendant au moins une semaine (temps de durcissement). Cependant, il est fortement recommandé de les laisser sécher pendant au moins trois semaines pour permettre à tout l'excès d'eau de s'évaporer.
Le sel atténue la mousse, alors que l'huile de coco l'augmente. C'est pourquoi il y a un si gros pourcentage d'huile de coco dans cette recette. Toutefois, comme l'huile de coco est asséchante en haute proportion, nous avons ajouté un fort surgraissage.
En signe d'authenticité, le savon est tamponné par une mention ou le logo du savonnier artisanal : « Saponification à froid » ou « Savon à froid ».
Lorsqu'on dit trop mou, on parle du cas où le savon n'a pas durci du tout ou bien il est mou comme de la pâte à modeler, impossible à couper et à démouler. Si le savon reste liquide, vérifiez d'avoir bien utilisé de la soude caustique (hydroxyde de sodium).
Le démoulage
La phase de saponification du savon prend du temps, il faut donc attendre au moins 24 heures le temps que toutes les huiles soient saponifiées.
Pour un séchage optimal, vous pouvez utiliser un porte-savon en luffa. Le luffa est une fibre végétale particulièrement coriace, imputrescible et biodégradable. Grâce à son pouvoir absorbant, il garantit une conservation optimale de vos cosmétiques solides.
Un vrai savon, ça ne mousse pas !
C'est tout à fait normal, car la composition des savons n'est pas la même. Un savon naturel va mousser normalement, sans excès. C'est une légère mousse qui nettoie et qui se forme grâce aux huiles végétales, nommées saponifiables, qu'il contient.
Lorsqu'une molécule de savon rencontre une bulle d'air, la partie hydrophile s'accroche à l'eau à la surface de la bulle et la partie hydrophobe est attirée par l'air. La bulle d'air est encapsulée et se stabilise, ce qui explique la mousse plus abondante avec le savon.
Huile de ricin : composée principalement d'acide ricinoléique, elle donne de la mousse lorsqu'elle est associée à une huile riche en acide laurique (l'huile de noix de coco, par exemple). Elle fait également des savons très doux. Attention, en trop grosse quantité, elle peut donner un savon mou.
Pour chaque 100 g de savon, verser une cuillère à soupe (15 ml) d'eau déminéralisée si votre savon est plutôt mou (si vous pouvez le déformer avec une pression des doigts), et deux cuillères (30 ml) à soupe d'eau déminéralisée si votre savon est plutôt dur (cassant).
Vous pouvez éviter la phase de gel en mettant le savon au congélateur pendant 24 heures.
Le porte-savon en bois
Cet accessoire permet de bénéficier d'un matériau naturel et résistant. Lisse et doux au toucher, il comporte des trous ou des encoches pour permettre à l'eau de s'écouler et à l'air de circuler sous le pain de savon et ainsi garantir sa bonne conservation.
N'hésitez pas à laisser le savon sécher quelques semaines, ou même quelques mois dans un endroit sec. Cela permettra au savon de respirer et de continuer son processus de séchage, ce qui allongera sa durée de vie. S'il est dans une boîte de carton, on peut le laisser là jusqu'à ce qu'on commence à l'utiliser.
Et le pH d'un savon ? Comme expliqué plus haut, un savon est le résultat du mélange entre une base forte (soude ou potasse) et un corps gras (beurre, huiles) ; son pH est donc basique (entre 9,5 et 11,5). Un savon a donc toujours un pH basique.
Notes herbacées : huile essentielle de romarin à cinéole, huile essentielle de coriandre, huiles essentielles d'eucalyptus (citronné, globulus et radiata). Notes fraîches : huile essentielle de menthe poivrée (dermocaustique), huile essentielle de menthe douce (dermocaustique).
En premier lieu la saponification à chaud permet de réaliser des savons en grande quantité mais elle fait perdre de leurs propriétés aux ingrédients présents dans ces derniers. D'autre part, la saponification à froid permet au contraire de préserver tous les bienfaits et toutes les propriétés des huiles.
Un vrai savon, ça ne mousse pas ! C'est tout à fait normal, car la composition des savons n'est pas la même. Un savon naturel va mousser normalement, sans excès. C'est une légère mousse qui nettoie et qui se forme grâce aux huiles végétales, nommées saponifiables, qu'il contient.