Les urologues et les néphrologues distinguent plusieurs troubles de la diurèse : La polyurie, lorsque le volume des urines sur 24 heures dépasse 3 litres ; L'oligurie, lorsque la diurèse est inférieure à 500 ml par 24 heures ; L'anurie, lorsque le volume des urines descend en dessous de 100 ml par 24 heures.
Selon le site WebMD, on considère qu'il est normal d'aller vider sa vessie entre quatre et huit fois par période de 24 heures. Certains facteurs peuvent toutefois influer sur ces chiffres: une trop grande absorption de liquide, par exemple, va de toute évidence vous pousser à aller plus fréquemment aux toilettes.
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.
La cause principale d'une anurie est relative à une déficience au niveau du système rénal. L'insuffisance rénale aiguë, soit la diminution de la capacité de filtration glomérulaire des reins, en est une source courante.
L'anurie est l'absence de production d'urine par le rein et doit être distinguée d'une obstruction sur les voies urinaires.
En cas de stagnation, le liquide peut se diffuser jusqu'aux reins et provoquer une infection urinaire. Autres risques encourus à force de retarder au maximum votre envie pressante : la dilatation de la vessie, des muscles du tractus urinaire et un risque de rétention urinaire*.
« Même si on se retient toute la journée, il est rare de développer une infection urinaire ou une cystite », estime-t-il. Aucune chance non plus de déclencher un cancer de la vessie, comme on peut le lire sur certains sites, ni de voir sa vessie se rompre sous la pression (même si de très rares cas ont été rapportés).
La dysurie est un terme médical qui désigne des difficultés à uriner. Ce trouble de la miction provoque une diminution du débit urinaire et peut s'accompagner de douleurs. Chez la femme et chez l'homme, la dysurie peut avoir des origines différentes.
Impossibilité d'uriner malgré l'envie pressante. Douleur aiguë dans les bourses (testicules) Sang dans les urines avec élimination de caillots gênant l'émission d'urines.
Tout le monde émet autant d'urine que ce que l'on boit. C'est la stabilité de la composition du corps. On a une quantité d'urine qui est exactement dépendante du fait d'avoir une quantité d'eau fixe dans l'organisme. Il est impossible d'uriner plus que ce que l'on boit."
Après 18 heures, il est préférable de réduire autant que possible sa consommation d'eau et autres liquides. L'absorption de boissons irritantes pour la vessie, comme l'alcool, le café et les sodas, est déconseillée plusieurs heures avant le coucher. Les tisanes, fortement diurétiques, sont également à éviter le soir.
Durant le sommeil, le corps produit une urine plus concentrée et moins grande quantité qu'en journée. C'est pour cela que la nuit nous pouvons tenir 6 à 8 heures sans envie d'uriner. Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif.
Une envie d'uriner trop fréquente est parfois le signe d'une hyperactivité de la vessie. L'hyperactivité vésicale résulte d'une contraction anormale du muscle de la vessie, dont la cause n'est pas identifiée.
Une maladie nommée «hyponatrémie»
Boire trop d'eau ne coupe pas l'appétit, peut entraîner des dommages aux reins et altérer la concentration, rapporte le Daily Mail ce mardi.
Nycturie à cause de problèmes médicaux :
Certaines maladies et problèmes médicaux peuvent causer une nycturie, notamment les infections urinaires ou encore les infections de la vessie. Ces infections peuvent causer des sensations fréquentes de brûlures et des besoins urgents d'uriner la journée et la nuit.
Pour soulager rapidement et efficacement, une seule solution : vider la vessie par la pose d'une sonde urinaire ou d'un cathétérisme sus pubien (petit tuyau placé sous anesthésie locale à travers la paroi abdominale dans la vessie, relié à une poche collectrice) provisoire ou maintenu pendant plusieurs jours.
Réduction de la force du jet
En cas d'adénome de prostate (ou hypertrophie bénigne de prostate), le jet d'urine devient nettement plus faible. En effet, à cause de la prostate qui fait obstacle à l'écoulement de l'urine en appuyant sur les parois de l'urètre, le jet est réduit.
Ne pas pousser : la vidange de la vessie doit se faire en douceur pour ne pas abîmer le périnée ; Vider complètement la vessie : lorsqu'une vessie ne se vide pas complètement, les germes présents dans la région peuvent proliférer et entraîner une infection urinaire.
Épidémiologie. Il s'agit d'un symptôme parmi d'autres, associé chez l'homme aux affections bénignes de la prostate, à la prostatite aiguë, à une maladie du col vésical ou à une sténose de l'urèthre. Chez la femme, un prolapsus, une sténose du méat, une tumeur pelvienne sont des causes possibles.
Les infections des voies urinaires sont la cause la plus courante de la fréquence urinaire chez les femmes et les enfants. Un diabète sucré non contrôlé est la cause la plus fréquente de la polyurie. L'hyperplasie bénigne de la prostate est une cause fréquente chez les hommes de plus de 50 ans.
En théorie, la prescription de médicaments diurétiques, relaxants musculaires, médicaments antidépresseurs et même décongestionnants nasaux peut favoriser chez certains patients une incontinence urinaire.
Le stress et l'anxiété en cause
Chez les personnes particulièrement stressées ou angoissées, cet état permanent peut conduire à une incontinence, ou la renforcer. Elles présentent en premier lieu un besoin trop fréquent d'uriner.
Diminution du volume des urines (moins de 500 millilitres par 24 heures). Une oligurie peut être due à une réduction extrême des apports en liquides, à une déshydratation ou à une insuffisance rénale.