À partir du moment où les craintes de laisser seul son parent à domicile en raison des accidents qui peuvent être causés par la perte d'autonomie, ou le danger que son proche ne s'occupe plus de lui correctement, ne s'alimente plus ou mal, etc., la décision de l'envoyer dans un Ehpad doit être sérieusement envisagée ...
La personne âgée décide d'entrer en EHPAD
D'abord, l'entrée en EHPAD doit, dans la mesure du possible, être le souhait de la personne âgée. Lorsque cette dernière dispose de toutes ses capacités cognitives, elle est en mesure de prendre des décisions pour son bien-être, sa santé, sa sécurité, dans son propre intérêt.
Il est possible de mettre une personne en maison de retraite contre sa volonté. Pour cela, il faut obtenir un avis médical. Si votre proche ne dispose plus de son entière capacité à prendre des décisions, vous pouvez alors le signaler au procureur de la république.
Qui est concerné ? Pour être accueilli en Ehpad, il faut : avoir au moins 60 ans. et avoir besoin de soins et d'aide quotidiens pour effectuer les actes de la vie courante (par exemple, se lever, prendre les repas).
La perte d'autonomie de la personne âgée se traduit par la nécessité d'une aide pour l'accomplissement des actes simples de la vie quotidienne. Cette dépendance partielle ou totale peut être causée par un accident ou une maladie, la rendant invalide. Elle peut aussi résulter d'un déclin physique dû au grand âge.
Physiologie de la fin de vie
La phase terminale, qui conduit au décès, est souvent annoncée par des signes dits annonciateurs non spécifiques : troubles neuropsychiques (agitation, somnolence), angoisse de mort, modification des téguments : pâleur, teint cireux, respiration bouche ouverte avec chute des mandibules…
Un représentant légal pour faire valoir ses droits
Pour une personne âgée sous mesure de protection juridique, même le tuteur ne peut décider le placement en Ehpad contre sa volonté. Néanmoins, s'il y a cas d'urgence, le tuteur peut faire appel au juge des tutelles qui sera le seul en mesure de prendre la décision.
Un parent âgé qui souffre de vivre seul ou qui est conscient qu'il ne peut plus prendre en charge toutes les tâches de la vie quotidienne peut décider de lui-même préférer partir vivre en Ehpad et pouvoir bénéficier d'un accompagnement à sa perte d'autonomie, ainsi que d'un cadre sécurisant.
Chacun est tenu d'apporter une aide à ses père, mère, grands-parents et même à ses arrière-grands-parents… C'est-à-dire à tous ses ascendants en ligne directe qui se trouvent dans le besoin. Ainsi, des petits-enfants peuvent être appelés à contribuer à payer la maison de retraite de leur arrière-grand-mère.
Les résidents décèdent à 89 ans en moyenne, après une durée de séjour moyenne de trois ans et quatre mois. Un quart des décès de résidents en Ehpad n'ont pas lieu dans l'établissement même mais au cours d'une hospitalisation. Les hommes et les résidents les plus jeunes sont davantage concernés.
Vous pouvez soumettre votre demande d'aide en vous adressant au service social. Vous pouvez également faire votre demande auprès du Centre communal d'action sociale de la mairie de l'établissement accueillant votre parent.
Tous les soins quotidiens réalisés par les aides-soignantes ou les infirmières dans l'établissement et liés à la perte d'autonomie sont pris en charge intégralement par la sécurité sociale. Celle-ci verse à chaque EHPAD un forfait lié aux nombres de personnes présentes et leur niveau de dépendance.
Le refus d'entrée en EHPAD : les principales raisons
Du souhait de la personne âgée de rester à domicile. Du refus d'accepter sa perte d'autonomie par le senior. Du sentiment de culpabilité des proches : l'idée de ne pas pouvoir s'occuper de son parent, de le laisser à l'abandon.
Dans ce cas, la personne âgée n'est plus autorisée à faire une quelconque opération sur ses comptes. Elle ne dispose que de petites sommes d'argent, l'ensemble de son bien étant géré par un tuteur désigné par le juge.
L'assistance sociale et les services d'aide à domicile peuvent faire office d'intermédiaires entre la famille et la personne âgée qui refuse d'entrer en EHPAD. Le senior peut dans un premier temps intégrer une résidence service ou temporaire et constatera tous les avantages d'une admission permanente.
Quelle prise en charge de l'EHPAD par la mutuelle ? Les coûts facturés par un EHPAD ne bénéficient d'aucune prise en charge par la Sécurité sociale, ni par la mutuelle santé.
Les tarifs hébergement et dépendance de l'Ehpad ne font l'objet d'aucune prise en charge par la mutuelle. Néanmoins, la personne âgée peut recevoir une aide de la mutuelle au financement de la maison de retraite, lorsqu'elle a contracté un contrat d'assurance-dépendance.
Qui est concerné ? Les descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant sont concernés par l'obligation alimentaire à l'égard de leurs père, mère ou de leurs ascendants : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,... dans le besoin.
Le terme maison de retraite comprend l'ensemble des résidences pour personnes âgées, quelles soient médicalisées ou non. La principale différence entre une maison de retraite et un EHPAD se situe au niveau de la médicalisation.
Vous pouvez contacter le point d'information dédié aux personnes âgées proche de chez vous. Il vous accompagnera pour organiser le service d'aide et de soins à domicile ou pour trouver un établissement. En cas d'hospitalisation, le service social de l'hôpital peut vous aider à préparer le retour à domicile.
La plupart du temps, c'est le déclin de l'état de santé et plus particulièrement la perte d'autonomie motrice et intellectuelle qui conduisent à l'entrée en institution de type EHPAD plutôt que de poursuivre le maintien à domicile.
Signes et symptômes
Les symptômes courants sont notamment: avoir tendance à oublier; perdre conscience du temps; se perdre dans des endroits familiers.
Le GIR 4 désigne deux catégories de personnes âgées ou handicapées. D'une part, celles qui peuvent se déplacer seules à l'intérieur de leur logement, mais qui ont besoin d'aide pour se lever et se coucher. Parfois, un accompagnement à la toilette et à l'habillage est nécessaire.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...