Après la mort de François Ier, le roi Henri II de France s'empare de la ville aux dépens de Charles Quint. Ce dernier tentera en vain de la reconquérir. En 1552, Metz devient ville du roi de France et elle doit prendre en charge une armée. Sous le règne de Louis XIV, son importance militaire et stratégique se confirme.
Depuis plus de 30 ans, cette commune comme beaucoup d'autres en Moselle vit à l'heure allemande. En 1871, en effet, après la défaite de la France, une grande partie de ce département avait été annexée par l'Allemagne, la Lorraine mosellane, tout comme l'Alsace, étaient devenue alors terre d'Empire.
La fin de la Première guerre mondiale revêt une signification particulière pour la Moselle, puisque c'est, de fait avant que de droit, en 1918 que cette partie de la Lorraine redevient française.
A la fin du IVème siècle, la fin des romains et le début du moyen-âge, le nom Médiomatrice et devenue Mettis, et la ville est devenue capitale des Francs d'Austrasie. Enfin, au cours du moyen-âge, Mettis se transforme en Metis, puis en Mès vers 1300, avant de donner enfin le Metz que nous connaissons aujourd'hui.
L'ancien Roi de Pologne succomba finalement de ses blessures le 23 février 1766 à 88 ans. Les Duchés de Lorraine et de Bar, qui lui avaient été remis en viager par son gendre Louis XV, furent ainsi annexés au Royaume de France.
Le traité de Versailles, le 28 juin 1919, indique ainsi que les Alsaciens-Mosellans sont réintégrés de plein droit dans la nationalité française , excepté les enfants de père allemand installé en Alsace après 1870. Amertume et ressentiments apparaissent rapidement dans la population.
Le Reichsland Elsaß-Lothringen (territoire d'empire d'Alsace-Lorraine) est devenu partie intégrante de l'Empire allemand de 1871 à 1918, par la cession par la France au traité de Francfort du 10 mai 1871 des territoires français correspondant aujourd'hui à la Moselle, au Bas-Rhin et au Haut-Rhin.
Origines de l'annexion
Les Nazis veulent regrouper les territoires de langue allemande ou considérés comme tels, donc les Sudètes, l'Autriche, le Luxembourg, la Prusse-Occidentale et bien sûr l'Alsace-Moselle. L'annexion se fait de facto et non de jure, donc au mépris du droit international.
Après son invention, les éditeurs utilisaient la ligature eszett (ß) qui désigne le double S. Mais les imprimeurs français ne disposant pas du ß, ils ont matérialisé ce son par un T et un Z. Malgré la disparition du ß dans la langue française, la prononciation reste donc bien Mess.
Mais c'est en réalité René II de Lorraine qui l'adopta en y ajoutant la devise : « Ne toquès mi, je poins » (autrement dit, « Ne me touche pas, je pique ») qui devint « Qui s'y frotte s'y pique », en latin « non inultus premor », la devise de la ville aujourd'hui.
Metz devient la vitrine d'un nouvel état : l'Allemagne
Suite au traité de Francfort de 1871, la Moselle de l'époque, moins l'arrondissement de Briey, est incorporée à ce nouveau pays né dans la galerie des Glaces de Versailles : l'Allemagne.
LES ARCHIVES DU FIGARO - Les 8 et 9 décembre 1918, Georges Clemenceau et Raymond Poincaré effectuaient un voyage glorieux à Metz et Strasbourg entérinant par ce geste la réintégration de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine à l'intérieur des frontières françaises.
Née de l'opposition entre les Habsbourg et la France, accentuée par la famine et les épidémies, cette guerre a laissé l'Alsace exsangue, comme presque morte, à l'exception notable des villes de Strasbourg et Mulhouse. Par ces traités, la France acquiert les possessions alsaciennes des Habsbourg.
Sur la colline Sainte-Croix, vers la fin du IIIème siècle av. J.C., se serait installée la tribu celte des Médiomatriques. Les Romains ont agrandi et transformé la ville appelée Divodurum Mediomatricorum. Le nom de la ville de Metz provient de cette même tribu.
Sarrelouis est allemande. A moins de 70 km de Metz, Sarrelouis, collée à la France, est la destination d'un grand nombre d'habitants de Metz qui aiment y faire des courses.
Contexte historique. Le traité de Francfort (10 mai 1871) entérine l'annexion de fait de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine comprenant la ville de Metz. En 1872, les habitants ayant opté pour la France vont s'installer en Lorraine française, notamment à Nancy, à Paris ou en Algérie.
La ville de Metz, c'est donc 4.500 ans d'histoire, que nous vous proposons de découvrir résumée dans ce dossier sur l'histoire de Metz. Navigation : cliquez sur les liens pour accéder directement à l'information qui vous intéresse.
La faute à la ligature
Dès le XVIe siècle, les imprimeurs français évoquent le « S » sonore de la cité mosellane par un « TZ », qui ressemble vaguement au ß. La ville se prononce donc bien « Mess », et ses habitants sont des MeSSins.
Comment s'appellent les habitants de votre commune ? En général, le nom est proche de celui du lieu dans lequel vous résidez. Par exemple, les Messins sont les habitants de Metz et les Nancéiens sont ceux de Nancy.
En 1871, le traité de Francfort entérine la perte par la France de l'Alsace et de la Moselle au profit du nouvel Empire allemand, proclamé quelques mois auparavant, dans la galerie des Glaces du château de Versailles. L'alsace et la Moselle resteront annexées jusqu'à la fin de la Grande Guerre.
L'Alsace devient française
1648 : Traités de Wetphalie. La France obtient le Landgraviat de Haute-Alsace et le Grand bailliage de Haguenau. Les autres territoires et les villes gardent leur "immédiateté" d' Empire. 1673-1681 : Louis XIV soumet toute l'Alsace sauf Mulhouse qui devient française en 1798.
Cette identité puise ses racines dans une histoire très particulière : germanique du Moyen Âge au XVIIe siècle, l'Alsace fut ensuite française jusqu'en 1870, puis allemande jusqu'en 1918, et française depuis, à l'exception d'une parenthèse des quatre années d'annexion de fait au IIIe Reich.
Strasbourg français depuis trois cents ans. Le 30 septembre 1681 Louis XIV annexe la ville protestante et germanophone. Avec l'assentiment ou le refus des Strasbourgeois? L' épisode de l'annexion de Strasbourg en 1681 a donné lieu à deux légendes antagonistes alimentées par les passions nationales.
Une partie de la Picardie a été libérée temporairement en 1917 mais la zone frontalière est restée 4 ans sous domination allemande, Lille 1465 jours, Laon 1502 jours, Roubaix du 14 octobre 1914 au 17 octobre 1918.
Le 19 juillet 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. Très vite, les armées françaises sont défaites : en Alsace, à Wissembourg et Frœschwiller, et plus tard à Strasbourg, et en Moselle à Gravelotte, Mars la Tour, Saint-Privat….