Elles affectent le fonctionnement des zones du cerveau associées à la prononciation, la phonologie, la syntaxe et la sémantique chez les personnes qui en sont atteintes. La dysphasie et aphasie vont toutes deux induire des difficultés plus générales à interagir, apprendre ou comprendre verbalement.
L'intelligence de l'enfant dysphasique est rarement semblable à celle de l'enfant normal à cause de l'accès difficile à la symbolisation, à l'abstraction et à la généralisation. Les processus séquentiels du traitement de l'information sont rarement efficients. Les notions de temps s'acquièrent difficilement.
À l'école, la dysphasie a de lourdes conséquences, puisque l'élève va se retrouver confronté à de grandes difficultés pour comprendre des consignes ou des textes. Le langage de l'enfant sera pauvre en vocabulaire et peu structuré, ce qui rendra également les échanges très compliqués.
Les causes du trouble primaire du langage
Ce trouble peut donc avoir des origines génétiques, même si aucun gène spécifique n'y a encore été associé. En dehors des difficultés liées au langage, un enfant dysphasique se développe comme les autres du même âge.
La dysphasie est un trouble. Elle persiste tout au long de la vie, mais les manifestations varieront et le degré de sévérité peut lui aussi changer.
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
EVOLUTION : Ils restent inintelligibles jusqu'à l'âge d'au moins 7/8 ans. Les difficultés massives sur le plan scolaire restent longtemps perturbés. Leur expression écrite reste limitée. A l'âge adulte, l'articulation est marquée, la syntaxe est souvent simple, les difficultés orthographiques persistent.
Il apparaît que la dysphasie peut avoir des conséquences sérieuses à long terme sur les apprentissages, et sur l'insertion professionnelle. L'avenir dépend en grande partie du type de la dysphasie et de sa sévérité, mais aussi des capacités intellectuelles générales de l'enfant, et de l'appui de la famille.
Les principales alliées de ces élèves souffrants de troubles du langage sont le temps et le soutien orthophonique. La majorité vaincra le handicap en réussissant à échanger et communiquer au quotidien. Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires. Elle s'exprime dès l'enfance, surtout chez les garçons. Ses conséquences sont de plusieurs ordres et les enfants qui en souffrent peuvent traîner des séquelles jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
La dysphasie est certes un trouble qui ne disparaît pas mais, des solutions existent pour mieux-vivre avec ces difficultés. L'important est de pouvoir mettre en place des choses, pour permettre à un enfant dysphasique de s'intégrer, d'apprendre à son rythme, aussi bien que possible, dans sa classe.
Donner une seule consigne à la fois. Encourager l'enfant à s'exprimer avec des gestes et des images. Accepter les erreurs d'expression si le message est correct. Ne permettre l'intervention que d'un seul élève à la fois en classe.
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
Il n'y a pas de traitement médicamenteux qui peut aider à réduire les symptômes de l'aphasie et de la dysphasie. Ce n'est qu'au moyen d'une rééducation de quelques mois (dans le cas de l'aphasie) ou de plusieurs années (dans le cas de la dysphasie) que l'on peut remarquer une amélioration.
La dysphasie est un trouble du développement du langage qui touche 1% des enfants d'âge scolaire. Les enfants touchés éprouvent du mal à s'exprimer et à comprendre ses interlocuteurs.
Utiliser des dictionnaires visuels, des imagiers. Être redondant dans les explications, utiliser plusieurs canaux sensoriels à la fois. Répéter les consignes et reformuler si nécessaire. La lecture labiale peut améliorer sa compréhension, il est donc important qu'il puisse voir votre visage et celui de l'enseignant.
Les causes sont neurologiques (une configuration différente du cerveau) et n'ont rien à voir avec une absence ou un manque de stimulation, avec une surdité ou un retard intellectuel. Les enfants atteints de dysphasie ont habituellement une intelligence normale et ont un grand désir de communiquer.
L'école EDEYS est une école laïque, privée hors contrat, dédiée à tout jeune atteint d'un trouble de l'apprentissage tel que dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysgraphie, dysorthographie… Tous les élèves du CM1 à la troisième y sont accueillis dans le respect de leurs particularités.
Ce que vous pouvez faire pour aider l'enfant dysphasique
Si possible, collaborez avec les rééducateurs afin de ne pas agir aux antipodes des progrès déjà réalisés de leur côté. Prenez également le temps, au début, de parler avec l'enfant concerné afin de comprendre ses difficultés, ses attentes et ses besoins.
Le karaté est un sport qui combine mémorisation, concentration et coordination des mouvements, tout comme le dessin.
Le premier moyen de compensation est le visuel. Les dysphasiques utilisent beaucoup le dessin et l'écrit. Par exemple, pour les enfants avec des troubles graves, on envisagera une rééducation avec des pictogrammes et des symboles pour qu'ils puissent s'exprimer.
la compréhension que l'enfant a de la situation et du discours entendu : meilleure elle est, mieux l'enfant peut s'intégrer dans les échanges et adapter ses interventions ; l'utilisation efficace de moyens de compensation comme les gestes, les pictogrammes, les dessins… (voir l'Idée 31).
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
On parle alors de dysphasie. ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.