Pour cela, il faut contrôler que la poitrine se soulève et se rétracte régulièrement, on peut également mettre son oreille près de la bouche de la victime pour entendre des bruits de respirations. S'il s'avère que la victime respire encore, il n'est pas préconisé de réaliser un massage cardiaque.
Les réponses avec le Dr Jean-Marc Agostinucci, médecin urgentiste à la Croix-Rouge française : "Il n'y a pas de risque à pratiquer le massage cardiaque. Les risques de troubles du rythme n'ont pas du tout été prouvés dans la littérature.
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
Placez vos mains, l'une sur l'autre, au milieu du thorax. Vos bras doivent être tendus et les épaules positionnées au-dessus de la poitrine de la victime. Comprimez verticalement le sternum en l'enfonçant de 5 à 6 cm. Appuyez avec l'ensemble de votre corps et pas seulement avec vos bras et vos mains.
Maintenez vos mains en position sur le sternum. La durée de la compression doit être égale à celle du relâchement de la pression de la poitrine. Effectuez 30 compressions thoraciques à une fréquence de 100 par minute, soit environ 2 compressions par seconde.
Dans la plupart des cas, il est inutile, et même néfaste, de pratiquer le bouche-à-bouche à un patient en arrêt cardiaque. C'est ce que vient de démontrer une étude américaine. Les chances de survie des patients sont en effet passées de 18% à 34% depuis que l'on ne ventile plus les victimes.
Pratiquer 100 compressions par minute, par séquences de 30.
Pour cela, il faut se placer à genoux à côté de la victime et positionner ses mains l'une sur l'autre. Il faut ensuite appuyer de tout son corps sur son thorax et enfoncer ses mains de 5 à 6 centimètres, en remontant entre chaque compression.
Bouche-à-bouche : comment faire ? Lorsqu'une personne cesse de respirer, la réanimation cardio-pulmonaire s'impose. Le bouche-à-bouche ne doit toutefois être effectué qu'après les compressions thoraciques, si la victime n'a pas réagi. Agenouillez-vous près du visage de la victime.
En effet, l'apport d'oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d'un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d'oxygène, surviennent dès la première minute.
Appeler le 15, le SAMU, pour prévenir les secours. Commencer immédiatement le massage cardiaque. Si d'autres personnes sont présentes, leur demander de s'informer : un défibrillateur est-il disponible à proximité ? Si oui, aller le chercher aussi vite que possible.
Les bons gestes à retenir
Faire alerter les secours et réclamer un D.A.E. 4. Pratiquer immédiatement la réanimation cardio-pulmonaire en répétant des cycles de 30 compressions thoraciques / 2 insufflations.
5 minutes pour agir : pourquoi ? Lors d'une fibrillation ventriculaire, le cerveau souffre très rapidement : il n'est pas alimenté en oxygène car le sang ne circule plus. Au-delà de 5 minutes d'arrêt du coeur, si on ne fait rien, les lésions cérébrales sont irréversibles, puis c'est la mort assurée.
Dès lors, si une personne est inconsciente, mais respire encore (après un choc ou un effondrement), une attitude simple est à adopter : placer la victime en position latérale de sécurité (PLS). Autrement dit, mettre la personne sur le côté, la tête reposant contre le bras et les jambes à angle droit.
Les études montrent que la réalisation continue des compressions thoraciques est essentielle pour la survie et les interrompre pour des insufflations de secours pourrait augmenter le risque de décès.
La tachycardie est une maladie qui fait battre le cœur trop vite. Un cœur en bonne santé bat entre 50 et 80 fois par minute. L'exercice physique, le stress ou la peur peuvent faire accélérer le cœur, mais c'est une réaction normale.
L'infarctus du myocarde, communément appelé crise cardiaque, se produit lorsqu'un caillot* Un caillot est aussi fréquemment appelé un thrombus. obstrue partiellement ou complètement une artère*
Associée à une douleur caractéristique, la prise de la tension montre une chute de la pression artérielle associée à une diminution de l'écart entre la pression maximale et minimale (par exemple la tension passe de 16/8 à 13/10).
Le bouche à bouche est une technique du secourisme pour insuffler de l'oxygène à une personne qui est en arrêt cardio-respiratoire. On parle également de ventilation artificielle.
Le bon rythme de massage cardiaque est compris entre 100 bpm et en dessous de 120 bpm.
L'arrêt cardiorespiratoire (AC) est un problème d'origine électrique qui se manifeste par un rythme cardiaque extrêmement rapide et irrégulier : c'est la fibrillation ventriculaire (cavité inférieure du cœur). Lors d'une fibrillation, la contraction anarchique du cœur ne permet plus de pomper le sang correctement.
Le symptôme le plus connu est une douleur aiguë et persistante dans la poitrine avec une sensation d'étau qui se resserre. La douleur peut irradier dans le bras gauche ou encore causer des vertiges.
Avoir peur d'être atteint d'un cancer, de faire une crise cardiaque ou de développer une maladie grave… Selon un sondage, 13% des Français sont angoissés à l'idée d'être malade ou de le devenir, même sans en présenter les symptômes. Quand cette angoisse vire à l'obsession, on parle d'hypocondrie.
Le bouche-à-nez est la technique qui consiste à insuffler de l'air dans le nez de la victime sans matériel. Cette méthode est utile lorsque la victime présente un fracas de la face, ou bien lorsqu'elle a des sécrétions au niveau de la bouche (sang, vomissements...).