Au printemps et en été, les fleurs sont abondantes, la température clémente, les conditions semblent idéales pour les abeilles, pourtant l'apiculteur a souvent recours au sirop de nourrissement pour abeilles.
Nourrissement en début de saison
Dès le 10 mars, si les températures sont positives (5° ou plus), on peut commencer à donner du sirop lourd.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.
Le nourrissement stimulant est à faire un mois et demi avant la « date-cible » choisie – rappel : il faut 42 jours pour faire une butineuse – et se fait par apport successifs et réguliers d'un sirop léger (50/50) tous les 3 à 4 jours en faible quantité (environ 0.5 l) pendant deux à trois semaines.
Quand donner du Candi aux abeilles ? Le candi pour abeilles s'utilise essentiellement en sortie d'hiver alors que le sirop de nourrissement s'utilise en fin de saison vers la fin Août ou début septembre, en règle générale une huitaine à une dizaine de jours après la levée du miel.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Par ce type de nourrissement, on simule le nectar à l'aide d'un sirop de saccharose en petites quantités préparé avec 1kg de sucre et 1L d'eau chaude. Ce sirop de biberonnage sera idéalement posé en bas de la ruche pour s'écouler lentement par un distributeur qui traverse le trou d'envol.
Du 15 juillet au 30 août, c'est le moment le plus difficile à traverser pour les abeilles des apiculteurs de loisir car c'est là qu'hélas se prépare leur mortalité hivernale. En effet, le fléchissement des rentrées alimentaires va provoquer une baisse tout comme à l'opposé, un surcroît des réserves.
La pâte sucrée APIFONDA est parfaite pour nourrir les abeilles après l'hiver, comme stimulant de printemps. Elle peut également être utilisée pour l'alimentation en début d'hiver (en particulier dans les régions au climat chaud).
Le nourrissement des abeilles au candi, fondant ou pattie
Arrivé novembre, la messe est dite et rendez-vous en Février/Mars pour les premiers coups d'œil à la ruche et à son redémarrage d'activité. Il existe néanmoins un recours possible pendant l'hiver, le nourrissement au candi, fondant ou pattie.
On retire définitivement le candi de la ruche quand arrive la floraison des premiers cerisiers.
Lorsque les longues journées chaudes de l'été deviennent fraîches, les abeilles savent que la fin de la saison est proche. Elles semblent travailler à un rythme effréné pour récolter du nectar et du pollen pour l'hiver.
L'allié idéal : le noisetier. « Ça pousse partout, ça demande peu d'entretien et ça fait des noisettes à la fin de l'été », sourit l'apiculteur. Alternative : un saule, « pour mixer les pollens et offrir un équilibre et une meilleure santé aux abeilles. »
Nourrir les abeilles
À l'approche de l'hiver, si la ruche semble mal approvisionnée, compléter le garde-manger avec du miel, un sirop de nourrissement lourd ou du candi. Agir de même au sortir de l'hiver car, à cette période, la colonie a besoin d'environ 10 kg de miel pour se remettre au travail.
Le nourrisseur doit être rempli souvent avec sa petite contenance . Il est nécessaire d'ouvrir la ruche pour le remplissage et cela perturbe la colonie. Pour installer ce nourrisseur il faudra retirer un cadre de corps. Même avec des flotteurs, le risque de noyade des abeilles est plus important.
Il en est tout autrement si pour une raison ou pour une autre, il faut nourrir lorsque les abeilles d'hiver sont déjà nées. Il vaut mieux alors nourrir avec un sirop dont tout ou partie du sucre est déjà invertie en sucres simples. On a alors le choix entre le sirop issu de l'amidon et celui issu du sucre de betterave.
Le sirop sera donné à des températures externes excédant 15°c, s'il est trop froid les abeilles ne peuvent le prendre. Pour cela, les cadres nourrisseurs à la température de la ruche, permettent tôt en saison de l'utiliser pour stimuler la ponte de la reine.
Enfin, ne pas oublier que tout ce qui est ajouté aux sucres (comme dans la confiture) se retrouvera en majorité dans l'ampoule rectale de l'abeille. S'il y en a trop, ou trop vite, cela forcera l'abeille à sortir et, par grand froid, à ne pas pouvoir revenir à la ruche.
La première visite de l'apiculteur appelée “la visite du printemps”, doit se passer au moment propice : par temps calme et au moins 15°C. A la fin du mois de mars si la température est assez réchauffée, l'apiculteur pourra procéder à la visite générale des ruches.
Dosez à 60-40, soit 60% de sucre et 40% d'eau. Ajoutez un peu de miel pour donner au mélange une odeur agréable et inciter les abeilles à emmagasiner cette nourriture d'appoint. Il est bon aussi de donner à toutes les colonies un sirop stimulant, dosé à 40 % de sucre et 60% d'eau.
Ceux-ci ont en effet testé différents types d'abreuvoirs, et le mieux aimé des abeilles est fort simple : un abreuvoir à volailles, remplis d'eau salée à 0.5% (soit 5 g par litre), dont la rigole est remplie de cailloux, ce qui facilite l'atterrissage aux abeilles et leur évite de se noyer.
distribuez un nourrissement solide type candi. Par contre, dans le but de stimuler la ponte de la reine, une petite dose d'un sirop peu concentré simule une miellée. De plus, hors période de rentrée de nectar, les butineuses quit- teront la ruche le jabot chargé de ce sirop en vue d'agglomérer les pelotes de pollen.
Pour terminer la saison hivernale et compléter les réserves alimentaires des abeilles, seul le candi est le nourrissement qu'il convient de privilégier. Il s'agit d'un pain de sucre, composé d'eau, de saccharose et parfois d'une petite quantité de miel pour en faciliter la prise par les abeilles.
Les principales alternatives au thymol en bio sont les acides organiques. Le thymol est efficace contre Varroa à partir d'une concentration de 5μg/l d'air (Imdorf, 1995). Il présente une faible toxicité pour les abeilles au-dessous de 15μg/l d'air.