Et tout ceci renforce l'idée reçue que le muscle se transforme en graisse quand on arrête le sport. Ou encore que plus on a été plus musclé, plus on risque être grassouillet. C'est faux pour une raison très simple : les cellules de graisse sont des adipocytes et les cellules musculaires sont des myocytes.
"L'arrêt du sport entraîne généralement une prise de poids", souligne le coach sportif Sylvain Charles. "Le principal problème lorsque l'on arrête de pratiquer une activité physique régulière, c'est que l'on garde les mêmes habitudes alimentaires, et donc les mêmes repas", explique-t-il.
LE MUSCLE, PLUS LOURD QUE LE GRAS
Le gras prend plus de place que le muscle. Mais, pour une même quantité, le muscle est plus lourd”. L'activité physique et sportive pourrait même ainsi parfois engendrer une prise de poids.
Lorsqu'on arrête de pratiquer une activité sportive, la masse musculaire, la densité osseuse et la consommation d'oxygène diminuent. Des changements physiologiques se font ressentir : perte de masse musculaire, baisse de l'endurance…
Vous l'aurez compris, il est possible de prendre du poids avec le sport. Ce phénomène s'explique par l'augmentation de la masse musculaire, c'est-à-dire le développement du volume de vos muscles. Cela ne signifie pas que vous ne perdez pas votre masse graisseuse, mais que vous rééquilibrez le tout.
La réalité c'est que les muscles s'atrophient une fois qu'ils ne sont plus exercés. Et ça va vite : ils perdent entre 1 et 5% de leur masse après un mois sans exercice (ça va encore) mais carrément entre 7 et 12% après deux mois.
Parfois, même avec une activité physique régulière et une bonne hygiène alimentaire, la perte de poids est difficile ou inexistante. Dans ce cas, notre spécialiste conseille de consulter un professionnel de santé car la stagnation du poids malgré les efforts peut être due à un souci au niveau de la thyroïde.
L'OMS a fait évoluer ses recommandations concernant la bonne pratique de l'activité physique sur la santé. Il est conseillé de pratiquer entre 150 et 300 minutes de sport cardio par semaine et 2 à 3 séances de renforcement musculaire. Ainsi, il est recommandé de faire du sport tous les jours ou presque.
L'addiction au sport se caractérise par la pratique compulsive d'une activité physique, au point d'avoir des répercussions négatives sur l'organisme. Le sportif accro passe sa journée à faire de l'exercice, compromettant ses relations sociales et négligeant ses engagements professionnels.
La force est peu altérée mais le volume de vos muscles va diminuer, essentiellement du fait d'une diminution du glycogène intramusculaire stocké (« à quoi bon faire des réserves puisque vous ne vous en servez plus », se dit le corps). La souplesse prend un coup, vous vous sentez plus raide que de coutume.
Le meilleur moment pour se peser
Il s'agit du matin au lever, à jeun, entièrement dévêtue ou en sous-vêtement et après un passage aux toilettes.
L'inactivité physique est aussi associée à un risque accru de développer ou d'aggraver des maladies chroniques telles que l'insuffisance cardiaque, les maladies cardiovasculaires, l'accident vasculaire cérébral, le diabète de type 2, l'hypertension, certains cancers et l'ostéoporose.
Le manque d'exercice provoque une chute des capacités d'oxygénation de l'organisme. En deux semaines, il est possible de perdre jusqu'à 10% de ses capacités. La tension artérielle a tendance à augmenter, ainsi que les niveaux de glucose dans le sang.
La bigorexie correspond à l'addiction au sport. Elle peut avoir des conséquences physiques (fracture, épuisement...) et surtout psychologiques.
Les causes de l'addiction au sport pourraient être d'ordre psychologique également : les personnes accros au sport soulageraient ainsi leur stress, leur anxiété, ou une douleur liée à un évènement, présent ou passé. Enfin, la bigorexie pourrait être liée à un complexe d'Adonis.
Entre l'enfance et l'âge adulte, les ados en pleine turbulences émotionnelles deviennent facilement accros au sport « Pendant cette période, on est plus anxieux et moins bien outillé pour gérer les contraintes », constate la psychiatre.
S'il s'isole, se désintéresse de tout ce qui ne touche pas au sport, dépense de grandes quantités d'argent dans la pratique sportive, et devient irritable, voire anxieux, s'il ne parvient pas à faire son entraînement du jour, alors il souffre peut-être de bigorexie.
Voici le top 10 des sports féminins : gymnastique, équitation, randonnée pédestre, natation, volley ball, badmington, basket ball, athlétisme, ski, handball.
Le fait de mettre en mouvement vos muscles tous les jours permet de rester quasiment tout le temps en action et de brûler naturellement plus de calories que si vous restiez inactives plusieurs jours de suite avant une grosse activité.
Une séance de musculation à jeun peut aider à perdre du gras, mais pas à gagner du muscle. Pour cela, vous devez avoir les sources de nutriments, et notamment de protéines suffisantes au moment d'aller à la salle. Il y a aussi un risque de déshydratation si vous n'avez pas bu correctement ou suffisamment.
Gras de l'abdomen
Une bonne nouvelle toutefois : le gras du ventre est celui qu'on perd en premier, car les hormones dont le rôle est de brûler les graisses sont davantage présentes dans l'abdomen.
A partir de 19 heures, votre corps n'a plus besoin d'autant d'énergie, donc de calories. Le soir vous commencez donc votre régime. Un dîner léger mais de qualité pour ne pas se sentir frustrée. On cible les soupes, les légumes variés, très peu de protéines (pour bien dormir) de matières grasses et très peu de sucres.
Une semaine, un kilo. Avant toute chose, sachez que pour perdre 10 kilos durablement et en toute sécurité, les nutritionnistes et diététiciens fixent la période de diète à 10 semaines, le bon rythme étant d'éliminer un kilo chaque semaine.