Les signaux d'alarme du manque d'affection
L'un des premiers signaux d'alarme, quand on manque d'affection, c'est la tristesse. Généralement, quand on est triste, c'est parce qu'on a besoin d'affection. Si tu es triste et que tu vas chercher de l'affection, ta tristesse devrait diminuer, voire disparaître.
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
C'est la conséquence la plus grave du syndrome de manque. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un délire tremblant. Les premiers signes apparaissent dans les deux ou trois jours qui suivent la non consommation d'alcool, mais il suffit parfois de quelques heures après le dernier verre pour les plus dépendants.
Au-delà du manque que peut nous laisser cette personne (ou cette situation), ce qu'on ressent en réalité, c'est un sentiment d'oppression au niveau de la poitrine, et les larmes qui montent. C'est la trace laissée par ce vide que l'on ne peut pas combler.
Il n'est pas pressé de vous revoir
Autre indice qui montre qu'un homme n'est pas amoureux de vous : la fréquence de vos rendez-vous. Bien sûr, repousser un dîner ou ne pas vous voir pendant 2 semaines ne veut pas toujours dire qu'il n'est pas intéressé, mais ça n'est pas un signe très encourageant.
Le vide affectif vient de votre blessure originelle d'abandon ou de rejet. Le sentiment de solitude vient de votre regard porté essentiellement sur les autres, et de la recherche de réponses à vos besoins à l'extérieur de vous.
Le manque d'estime de soi est souvent à l'origine de la dépendance affective. Il peut se traduire par un sentiment d'inutilité, d'échec, par un manque de confiance en soi et par des relations déséquilibrées. Les états anxieux, le repli sur soi, la dévalorisation sont alors symptomatiques du manque d'estime de soi.
Et en règle générale, on retrouve tout cela au début d'une relation. Il y a cette idée d'intolérance à l'ennui, à la routine et c'est un trait de personnalité qui s'inscrirait dans notre structure psychique. Ce sont généralement des personnes qui se lassent plus vite des situations de manière générale d'ailleurs.
1/ J'ai besoin d'amour parce que je suis en dépendance affective. La dépendance affective est un état de possessivité extrême et un besoin de l'autre permanent. On a envie d'être aimé car notre propre bonheur est dicté par la présence de la personne qu'on aime, mais aussi par la démonstration de ses sentiments.
Quand la relation amoureuse peine il n'est pas rare que les couples se proposent l'éloignement, espérant retrouver, dans cette absence de l'autre, la douleur physique du manque de l'autre.
Un homme amoureux aime nous regarder dans les yeux
En bref, un homme amoureux, ça nous regarde… le regard, et même quand c'est timide : au pire, ça cligne un peu et ça rougit, mais tout va bien. C'est le signe d'une relation en très bonne voie, ou comment l'amour se déclare très nettement dans le regard.
Comment les hommes s'attachent-ils émotionnellement ? Pour ça, il faut plutôt s'intéresser à la façon dont une personne les fait sentir plutôt qu'au physique : l'attirance ne fait pas tout. Il faut donc s'intéresser à ce qu'il ressent, à son cœur et à son attachement émotionnel.
Lorsque vous êtes amoureux, vous ressentez de nombreuses émotions, parfois très fortes. Il est normal d'être attentif à l'autre, de ressentir de l'empathie et des sensations parfois inexpliquées. En revanche, le dépendant affectif en amour vit constamment des émotions intenses.
L'anhédonie se caractérise par le fait de ne ressentir aucune émotion positive et il s'agit en réalité d'un système de défense généré par notre cerveau. L'alexithymie, en revanche, est un trouble qui rend le patient incapable de discerner ses émotions.