« Un traumatisme crânien se traduit fréquemment par une commotion cérébrale qui peut entraîner une altération du fonctionnement des neurones », explique le neurologue Jean-François Chermann. « Concrètement, on ne perd pas directement des neurones.
Comme la plupart des cellules, les neurones peuvent mourir de deux manières différentes : par nécrose ou par apoptose. La nécrose est produite par un traumatisme aigu, chimique ou mécanique. La cellule gonfle puis se détruit (lyse) et son contenu se disperse dans le milieu extracellulaire.
Lorsque vous recevez un coup à la tête ou au corps, votre cerveau bouge à l'intérieur de votre crâne. Ce mouvement peut causer des lésions cérébrales, comme une commotion cérébrale. Une commotion cérébrale entraîne des changements dans votre façon de penser et de vous sentir.
Le stress, la musique écoutée trop fort, l'absence de vie sociale, la consommation de psychotropes, ou le fait de ne pas faire travailler son cerveau sont autant de facteurs pouvant accélérer le phénomène.
Neurones dans le cerveau humain. La neurogénèse représente 2 % de neurones nouveaux dans cet organe siège du stockage des souvenirs. Selon une récente étude suédoise, le cerveau est capable de se regénérer en produisants de nouveaux neurones fonctionnels.
A titre indicatif : Les principales sources d'oméga-3 et d'acides gras polyinsaturés sont les poissons gras (le thon, la sardine, le maquereau, le saumon, le hareng) et les huiles de noix et de soja.
Pour avoir des neurones tout neufs pratiquer aussi une activité physique. On sait maintenant que les muscles fabriquent des substances chimiques et qu'ils utilisent la voie sanguine pour agir directement sur la production de neurones.
Contrairement à toutes les autres cellules somatiques (exception faite de celles du coeur), les neurones ne se renouvellent pas par divisions successives. Ils compensent cette faiblesse par une grande robustesse : on estime leur espérance de vie théorique à 140-150 ans !
De mauvaises nuits néfastes au nettoyage du cerveau
"Le sommeil jouerait un rôle important dans le nettoyage des déchets dans le cerveau après un traumatisme crânien, si vous ne dormez pas bien, vous ne pourrez pas nettoyer votre cerveau correctement", résume Juan Piantino, auteur principal de cette recherche.
La majorité des traumatismes crâniens n'auront pas besoin d'examen complémentaire, il suffira d'une surveillance au domicile ou à l'hôpital en fonction de la gravité pendant 48h. En cas de traumatisme important ou de facteur de risque, un scanner cérébral est indiqué.
Si le choc est difficile à apprécier, consultez tout de même un médecin; mais cela devient urgent si la victime se plaint de maux de tête, s'il y a perte de connaissance, de maux de tête, de troubles de l'équilibre ou de trouble de la mémoire, de troubles de la vision, des vertiges, ou des difficultés à bouger les bras ...
Une activité physique régulière d'endurance augmente la fabrication des facteurs trophiques qui aident les neurones à mieux conserver leurs synapses ainsi que leurs prolongements.
Sortir de la sédentarité , et se bouger, pratiquer un sport. Les muscles produisent des substances chimiques qui ont une incidence sur le cerveau. Il existe donc une corrélation directe entre l'activité physique et sportive et donc musculaire et la production de nouveaux neurones.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
Après un accident ou une pathologie, les neurones se régénèrent à peine. Trois approches très différentes sont à l'étude pour stimuler la neuroplasticité, avec l'espoir de soigner un jour des maladies comme celles d'Alzheimer ou de Parkinson, ainsi que les paraplégies.
Il recommande une consommation accrue de 10 composants sains, parmi lesquels les légumes à feuilles vertes, le poisson, les baies, les noix… et la limitation de 5 composants néfastes comme le fromage, les viandes rouges, les beurre et margarine, les aliments frits, les pâtisseries et sucreries.
Les fruits rouges
Or, dans les bleuets, canneberges, mûres ou framboises, se concentrent de fortes doses d'antioxydants, qui combattent les radicaux libres et boostent notre cerveau.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
Le fruit le plus riche en antioxydant est le bleuet, suivi par la canneberge, la mûre, la framboise et la fraise. Des études menées avec des animaux de laboratoire ont démontré que la consommation de bleuets pouvait aider à freiner la perte de mémoire et même renverser le processus.