Le subjonctif imparfait (ou l'imparfait du subjonctif) est un temps simple qui fait partie du mode subjonctif. Il sert à exprimer une action incertaine, non réalisée au moment de l'énonciation. Le subjonctif imparfait a la même valeur que le
Snobisme ou pas, il n'empêche qu'une fois qu'on le connaît, l'imparfait du subjonctif n'est pas si compliqué que ça. À l'écrit, on emploie l'imparfait du subjonctif pour la concordance des temps lorsque la proposition principale est au passé. À l'oral, on le remplace par le présent de l'indicatif.
Le subjonctif imparfait est formé à partir du radical du passé simple de l'indicatif et des terminaisons en : -sse, -sses, -^t, -sions, -siez, -sent. Ex. : Que je parlasse, que tu rendisses, qu'il envoyât, que nous fussions, que vous vinssiez, qu'ils eussent.
L'imparfait et le plus-que parfait étant désormais peu utilisés, on se retrouve avec un système à deux entrées : Soit la subordonnée est postérieure ou simultanée à la principale, quel que soit le temps de celle-ci, et l'on utilise le subjonctif présent : "Je crains /je craignais qu'il ne vienne."
Le subjonctif est le mode du virtuel. Il permet d'exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d'incertitude. Ex : J'aimerais que tu viennes (souhait).
Il existe quatre temps du subjonctif : présent, passé, imparfait et plus-que-parfait.
le désir. Verbes de désir qui requièrent le subjonctif : aimer (mieux) que…, attendre que…, s'attendre à ce que…, désirer que…, souhaiter que…, tenir à ce que…, préférer que…, proposer que…, recommander que…, vouloir (bien) que…
Imparfait → conditionnel présent.
Dans la langue soutenue, la règle de concordance des temps veut que le verbe de la subordonnée soit à l'imparfait ou au plus-que-parfait du subjonctif. Exemples : Je voulais qu'elle fût heureuse (imparfait du subjonctif) — Je souhaitais qu'il fût arrivé (plus-que-parfait du subjonctif).
Les temps du subjonctif employés couramment sont le subjonctif présent et le subjonctif passé. Il existe aussi un subjonctif imparfait et un subjonctif plus-que-parfait mais nous ne détaillerons pas ces temps ici car ils sont rarement utilisés. On les trouve surtout dans les textes littéraires classiques.
Dimitri est pris à la piscine. → C'est la forme au participe passé qui fonctionne, donc on écrit –é : Dimitri est allé à la piscine. ► La forme « prenait » est à l'imparfait : si « prenait » peut remplacer le verbe en [é] à écrire, alors ce verbe est également un imparfait et il s'écrit avec –ai–.
Quelles sont les terminaisons de l'imparfait ? Les terminaisons de l'imparfait sont : ais, ais, ait, ions, iez, aient. Elles s'ajoutent au radical du verbe formé à la première personne du pluriel au présent de l'indicatif (nous aimons : j'aimais, tu aimais, etc.).
L'imparfait étant un temps de l'infectum, le subjonctif imparfait se forme sur le radical du présent auquel sont ajoutés : le suffixe –re ; les désinences –m, –s, –t, –mus, –tis, –nt.
- au passé du subjonctif si le fait est antérieur (Il doute que tu aies voulu le voir). Si la principale est à un temps du passé, la subordonnée se met : - à l' imparfait du subjonctif si le fait est simultané ou postérieur (Nous avons voulu qu'il cédât immédiatement. Il voulait que nous finissions le lendemain);
Lorsque la principale est au conditionnel présent, on peut mettre la subordonnée soit au présent soit à l'imparfait du subjonctif même si dans la pratique, on utilise plutôt le présent du subjonctif dans ce cas-ci. - il faudrait qu'il vienne demain ou il faudrait qu'il vînt demain.
b) L'imparfait du subjonctif
On utilise la même voyelle : a, i, u, in, à laquelle on ajoute les terminaisons : -sse, -sses, -t, -ssions, -ssiez, -ssent. Ex. : (il fallait) que j'allasse ; que tu prisses, que nous lussions, qu'ils vinssent.
Le plus-que-parfait est un temps utilisé à l'indicatif et au subjonctif. Nous nous concentrons ici sur le plus-que-parfait de l'indicatif, formé avec l'auxiliaire être ou avoir à l'imparfait, suivi du participe passé du verbe conjugué.
À la différence de « avant que », et quoi que l'on pense souvent, « après que » doit être suivi d'un verbe à l'indicatif et non au subjonctif : Il fait toujours une sieste après qu'il a mangé. Mon grand-père faisait toujours une sieste après qu'il avait mangé.
En général, le subjonctif présent se forme du radical du verbe + les terminaisons du présent de l'indicatif -e, -es, -e, -ent et celles de l'imparfait -ions, -iez.
L'imparfait permet de mettre une ambiance, de créer une atmosphère ou encore de planter un décor. En général, c'est le temps utilisé à l'écrit pour une description. Par exemple : la montagne surplombait la rivière, et donnait une couleur verdâtre à l'eau.
Info. Dans un récit au passé, la relation imparfait/passé simple est la même que celle imparfait/passé composé (le passé composé et le passé simple ont des fonctions semblables). Le passé composé est le plus souvent utilisé dans la langue parlée tandis que l'on emploie le passé simple surtout dans la langue écrite.
En résumé, l'imparfait est utilisé pour décrire comment les choses étaient dans le passé, tandis que le plus-que-parfait est utilisé pour parler d'une action qui s'est produite avant une autre action passée.
Avec « penser que » et « croire que », on utilise aussi l'indicatif SAUF à la forme négative qui elle, exige l'emploi du subjonctif. Exemples : Je crois qu'elle connaît la musique classique. Je ne crois pas qu'elle connaisse la musique classique.
- au subjonctif: quand le fait est simplement envisagé ou souhaité (Son envie est que tu fasses ce spectacle. Le plus important est que nous gagnions ce soir). - au conditionnel: quand le fait dépend d'une condition - exprimée ou non (La vérité est que tu aurais intérêt à le faire).
Le mode subjonctif permet d'indiquer une action envisagée ou hypothétique, un doute ou un souhait. Il s'agit du mode de l'irréel. Il s'utilise avec des verbes exprimant l'envie, le souhait, le doute, les émotions et l'incertitude. Il faut qu'il lise ce livre.