Il ne faut pas ouvrir la porte avant 100°C, cela n'est ni bon pour les pièces ni bon pour les résistances. Le mieux est d'ouvrir la porte à température ambiante. Si le four est soumis de façon trop importante à l'humidité, les résistances peuvent s'oxyder et s'user.
Le four céramique électrique est le choix majoritaire aujourd'hui dans les ateliers de poterie. La température monte grâce à des résistances et des sondes permettent à un programmateur de suivre la courbe de cuisson demandée par le céramiste. Il cuit les poteries dans une atmosphère oxydante.
Le céramiste travaillant des terres à grès aura besoin d'un four pouvant atteindre 1280°C pour la cuisson des émaux grès. La porcelaine est une terre céramique fine et translucide, nécessitant des gestes précis lors de son travail. La cuisson de la porcelaine s'effectue à la même température que le grès.
Les températures pour la céramique vont d'un cuisson basse température (650 °C) à une cuisson haute température (1 300 °C). Lorsqu'on parle de température de cuisson de céramique, on se réfère à la température en disant « cône 5 » (qui correspond à une température maximale de 1 200 °C).
Ces bulles sont dues à des bosses emplies d'air qui apparaissent sous la surface de l'argile. C'est lors de la montée en température qu'elles se forment, gonflent progressivement.
Si l'on souhaite émailler l'intégralité de la pièce, l'outil idéal est la pince à émailler. Elle permet de tenir la pièce fermement avec un minimum de surface de contact. On peut également tremper la pièce dans l'émail en la tenant avec nos mains. Pour émailler l'extérieur, il existe deux façon de tremper.
La Cire Carnauba :
La protection à base de Cire Carnauba renforce la brillance et apporte une belle profondeur.
Les engobes
C'est pendant le séchage que peut se réaliser l'engobage des pièces céramiques. Le plus souvent, on le réalise lorsque la pièce est à « consistance cuir ». On applique l'engobe sur la surface d'un objet pour en cacher la couleur.
Il existe en général deux grandes catégories de fours pour la cuisson de la terre: - Les fours allant jusqu'à 1100°C pour réaliser les cuissons faïence, biscuits et raku, - les fours montant jusqu'à 1300°/1320°C pour les cuissons des grès et porcelaine.
Pour percer du carrelage grès cérame, grès émaillé ou du carrelage pleine masse, il est nécessaire de s'équiper d'un foret avec une tête à segment diamant. Pour percer les carreaux de céramique, une mèche en carbure de tungstène est généralement suffisante.
La Porcelaine dure : Sa première cuisson appelé le Dégourdie est à 980°C. Sa deuxième est la vitrification qui est de 1350°C. Pour la troisième cuisson, le petit feu, les températures sont comprise entre 820°C à 860°C .
de 650°C à 800°C s'effectue la décomposition du carbonate de calcium. de 800 à 1100°C, il y a « grésage » progressif de l'argile sous l'effet des « fondants »
Le four fait constamment circuler l'air et recycle la vapeur. Cela réduit le temps de cuisson et la consommation d'énergie. Un ventilateur de refroidissement supplémentaire dans le four assure un front froid. Ainsi, lorsque l'humidité se condense au point le plus froid, des gouttelettes d'eau sont souvent observées.
Protéger l'argile auto-durcissante et la peinture
L'imperméabilisation de l'argile sans cuisson est une étape indispensable si tu souhaites rendre tes pièces résistantes. Sans cuisson, l'argile reste fragile et sensible à l'humidité. Il faut donc la protéger.
La cuisson transforme les propriétés physiques et chimiques de l'argile, et notamment élimine l'eau de constitution, c'est-à-dire celle entrant dans la composition chimique du matériau, celle qui reste après le séchage.
Un petit rappel pour les néophytes : L'argile nécessite 2 cuissons à très haute température, un biscuit et une cuisson à “maturité”, dans un four à céramique.
Utiliser l'engobe comme une peinture : un principe simple. Comme en peinture, le type de pinceau va jouer sur le résultat. Les pinceaux rond sont plus adaptés à des lignes longues et aux contours, les pinceaux plats sont préférables pour les surfaces à remplir.
Il faut appliquer 3 couches sur l'argile non cuite et laisser sécher entre chaque application pour un rendu optimal. Ses avantages : Un pot d'engobe se garde indéfiniment, si il sèche il suffit de le diluer avec un peu d'eau. On peut obtenir toutes sortes de couleurs et de rendus brillants, mats ou satinés.
On mélange la terre en poudre et l'oxyde colorant puis on ajoute de l'eau. Il en résulte une barbotine colorée qui a la consistance d'une crème anglaise. Il ne faut pas qu'il soit trop liquide ni trop épais. Ce mélange se pose sur la surface de la terre qui a préalablement un peu séché et durcit (consistance du cuir).
C'est l'usage et la destination des objets qui différencient les deux univers. Le potier conçoit des objets utilitaires (vaisselles, vases, bols, théières…) alors que le céramiste propose des objets plus haut de gamme en porcelaine ou faïence.
MODE D'EMPLOI : Verser le liquide d'étanchéité à l'intérieur du pot et retirer immédiatement le surplus (qui vous servira pour une autre utilisation). Laisser sécher plusieurs jours à l'air ambiant. Faire cette opération 1 fois si la pièce à étanchéifier est émaillée intérieurement, mais 2 fois si c'est un biscuit.
Les patines
Soit avant séchage et cuisson, car on peut patiner avec de l'engobe (mélange d'oxydes colorant et de terre blanche en guise de liant pour fixer la couleur) soit après cuisson, et l'on parle alors de patine à froid avec des pigments (ceux qui servent à la peinture sont très bien.