Elle est fixée du 1er novembre 2021 au 31 mars 2022. Toutefois, la trêve hivernale ne s'applique pas dans certaines situations. La trêve hivernale suspend du lundi 1er novembre 2021 au jeudi 31 mars 2022 l'
Le propriétaire peut décider de vous expulser si vous : Ne payez pas régulièrement vos loyers. N'avez pas d'assurance d'habitation. Dégradez le logement, causez des troubles au voisinage, ou n'avez pas versé de dépôt de garantie.
L'expulsion est possible même pendant la trêve hivernale. Cette exception est prévue par la réponse ministérielle du 23 juin 2020. Une autre exception existe. La loi autorise l'expulsion de l'époux, partenaire de PaCS ou concubin violent du domicile conjugal.
Toutefois, en 2020 et 2021, la trêve hivernale a été prolongée en raison de la crise du coronavirus. Mais cette prolongation ne sera en principe pas reconduite en novembre 2021. La trêve hivernale 2021-2022 commence donc le 1er novembre 2021 et se termine le 31 mars 2022.
Un jugement ordonnant l'expulsion d'un locataire peut faire l'objet d'un appel. Cela permet de suspendre la procédure d'expulsion jusqu'à la décision de la Cour d'appel. Si celle-ci trouve l'appel fondé, le locataire peut obtenir l'annulation de son expulsion.
Locataire. Aucune expulsion locative ne peut avoir lieu durant la période dite de trêve hivernale. Cette période va généralement du 1er novembre au 31 mars (inclus) de l'année suivante.
Dès lors que vous êtes menacé d'expulsion, il convient de saisir la commission de médiation de votre département via la préfecture ou les services sociaux pour faire valoir votre droit au logement opposable (DALO).
Depuis la loi ALUR, le juge de l'exécution ou le juge qui prononce l'expulsion peut lui octroyer un délai qui ne peut désormais être inférieur à 3 mois sans dépasser 3 ans.
Le congé doit être adressé au locataire au moins 6 mois avant l'échéance du bail pour une location non meublée. Pour les meublés, ce délai n'est que de 3 mois. Une fois que le locataire l'a reçu, il peut quitter le logement quand il le souhaite.
C'est un huissier de justice qui se déplacera sur les lieux (un jour ouvrable, entre 6 et 21h) pour signifier au locataire l'obligation de quitter les lieux. Si celui-ci ne lui ouvre pas la porte, l'huissier peut faire appel aux forces de l'ordre pour pouvoir procéder à l'expulsion du locataire récalcitrant.
En effet, l'étranger peut être expulsé, mais seulement dans les cas suivants : Comportements terroristes ou compromettant les intérêts fondamentaux de l'État. Actes de provocation délibérée à la discrimination, la haine ou la violence contre une personne ou un groupe de personnes.
Le Préfet est informé par l'huissier de cette assignation. Celui-ci peut entamer une enquête sociale. Il est dans votre intérêt de montrer votre bonne volonté en facilitant sa réalisation. Cette enquête intervient dans le délai de deux mois entre la date de réception de votre assignation et la date de votre audience.
Il doit respecter des règles précises et prévenir le locataire au moins six mois avant la fin du bail pour un logement vide, trois mois avant pour un logement loué meublé à titre de résidence principale.
La relation entre locataire et bailleur est strictement encadrée par la loi française. Ainsi, le propriétaire ne peut vous forcer à quitter votre logement immédiatement si le contrat de bail se déroule normalement : peu importe la raison, il doit respecter un délai de préavis.
Droits du locataire
Le logement loué est le domicile du locataire. Le locataire a donc droit d'aménager et d'utiliser les lieux librement. Il peut aussi inviter ou héberger (gratuitement) les personnes de son choix.
Décision du juge
Après examen de la situation financière du locataire, le juge peut décider d'accorder des délais de paiement s'il estime que la dette pourra être payée. Dans le cas contraire, le juge prononce la résiliation du bail et ordonne l'expulsion du locataire.
Une fois le délai du commandement de quitter les lieux passé, l'huissier peut se présenter à votre domicile pour tenter de vous expulser. Il ne peut se présenter pendant la trêve hivernale, du 1er novembre au 31 mars. Si vous êtes absent ou refusez de partir, il ne peut vous y contraindre.
C'est une mesure extrême. Elle obéit toutefois à certaines conditions qui préservent l'intérêt du locataire. Une expulsion avec les forces de l'ordre se déroule en deux étapes à savoir : l'intervention de l'huissier de justice et le recours aux forces de l'ordre.
On appelle “locataire protégé” une personne âgée de 65 ans ou plus qui dispose de ressources inférieures aux plafonds en vigueur, selon l'emplacement de la location et de la composition du loyer.
Lorsque l'expulsion est rendue effective, le locataire peut recourir à une demande de logement HLM. Il s'agit des logements sociaux mis à la disposition du public par les autorités administratives. Ils sont destinés aux personnes de revenus modestes.
Expulsion locative et relogement : recours du locataire
Il peut le faire de façon amiable, directement avec le bailleur et par le biais de la signature d'un plan d'apurement de la dette locative. Il peut également envoyer un lettre recommandée avec accusé de réception au juge d'exécution en lui demandant un sursis.
Si l'immeuble est occupé, par exemple par vous-même ou par un locataire, vous pouvez immédiatement appeler la police pour faire mettre l'intrus dehors. S'il est inhabité, en tant que propriétaire, vous pouvez soit déposer une plainte pénale auprès de la police ou du parquet, soit saisir le juge de paix.
Signaler les impayés de loyer à la CAF si le locataire bénéficie d'une allocation logement. Envoyer un commandement de payer au locataire par acte d'huissier. Mettre en place la résiliation du bail et l'expulsion du locataire s'il ne paye pas les sommes dues dans les délais.
Il est à noter que seul un propriétaire peut reprendre un logement, s'il en est le seul propriétaire, ou s'il n'a qu'un seul autre copropriétaire et que ce dernier est son conjoint. Le propriétaire du logement visé par la reprise doit également en être le locateur.