Elle est fixée du 1er novembre 2022 au 31 mars 2023. Toutefois, la trêve hivernale ne s'applique pas dans certaines situations. La trêve hivernale suspend du mardi 1er novembre 2022 au vendredi 31 mars 2023 l'expulsion d'un locataire, notamment pour cause d'impayés successifs.
le défaut d'assurance habitation ; le non-respect de “l'obligation d'user paisiblement des locaux loués” (troubles du voisinage ou nuisances) ; le défaut de paiement du dépôt de garantie par le locataire au moment de la signature du bail et de son entrée dans le logement.
Si l'immeuble est occupé, par exemple par vous-même ou par un locataire, vous pouvez immédiatement appeler la police pour faire mettre l'intrus dehors. S'il est inhabité, en tant que propriétaire, vous pouvez soit déposer une plainte pénale auprès de la police ou du parquet, soit saisir le juge de paix.
Si vous voulez contester une décision d'expulsion, il faut interjeter appel. Pour cela, adressez-vous au bureau de l'aide juridictionnelle situé au Tribunal de Grande Instance de la ville du tribunal ayant prononcé votre expulsion.
Le juge qui ordonne l'expulsion peut accorder les mêmes délais, dans les mêmes conditions.
Après un jugement d'expulsion, le locataire peut faire appel
Cela permet de suspendre la procédure d'expulsion jusqu'à la décision de la Cour d'appel. Si celle-ci trouve l'appel fondé, le locataire peut obtenir l'annulation de son expulsion.
Les possibilités de mettre fin (ou non) au contrat de bail dépendent de la durée du bail. Oui, votre propriétaire peut mettre fin au bail pour occuper le logement, sauf si cela a été exclu ou limité explicitement dans votre contrat de bail. La première chose à faire est donc de consulter votre contrat.
L'unique méthode pour que vous puissiez évincer un occupant sans droit consiste à déposer un recours devant le Tribunal administratif du logement. L'éviction se fait ensuite par huissier, sur autorisation de la cour, c'est pourquoi il est nécessaire d'obtenir un jugement.
Le locataire ne pouvant être expulsé qu'après une décision du tribunal d'instance de la commune où est situé le logement loué, vous devez d'abord en formuler la demande au tribunal. Pour cette démarche, vous n'êtes pas obligé de faire appel à un avocat, même si cela est conseillé.
Faire un recours dans les règles
Il faut commencer par lui adresser votre demande par lettre recommandée avec accusé de réception. S'il n'a pas répondu dans les deux mois, le locataire peut saisir gratuitement la Commission départementale de conciliation.
Le locataire protégé de plus de 65 ans
Dans le contrat de location, le locataire bénéficie du statut de locataire protégé quand il réunit cumulativement les 2 conditions suivantes: Il est âgé de plus de 65 ans; Et ses ressources annuelles ne dépassent pas les seuils fixés par la loi.
L'expulsion se déroule rapidement. Avant l'expulsion, le commissariat ou la Préfecture de police peuvent vous envoyer une lettre de remise des clés précisant la date à laquelle vous devez avoir quitté les lieux et remis les clés. Après cette date, l'expulsion peut avoir lieu à tout moment.
Lorsque l'expulsion est rendue effective, le locataire peut recourir à une demande de logement HLM. Il s'agit des logements sociaux mis à la disposition du public par les autorités administratives. Ils sont destinés aux personnes de revenus modestes.
Oui, le propriétaire (bailleur) peut conserver un double des clés du logement qu'il a mis en location. Mais il n'a pas le droit d'entrer dans le logement sans l'accord du locataire.
Droits du locataire
Le logement loué est le domicile du locataire. Le locataire a donc droit d'aménager et d'utiliser les lieux librement. Il peut aussi inviter ou héberger (gratuitement) les personnes de son choix.
De façon générale, la reprise du logement donne le droit au propriétaire de reprendre un logement s'il veut : l'habiter lui-même. loger ses enfants ou ses parents. loger tout autre parent ou des membres de sa famille par alliance dont il est le principal soutien, par exemple sa belle-mère ou son gendre.
La cause ? Un mot : «domicile». Banal au premier abord, il revêt toute son importance lorsqu'il s'agit de faire expulser un squatteur. Depuis un an, un propriétaire peut obtenir du préfet - qui remplace le juge - l'évacuation de l'occupant illégal en 72 heures.
Pour vous expulser, votre compagnon doit avoir un titre exécutoire (jugement du juge de paix). La domiciliation et l'occupation d'un logement sont 2 choses différentes. Le fait d'être domicilié à un endroit ne vous donne pas le droit de l'occuper. La domiciliation est une notion administrative.
Si vous souhaitez procéder à l'expulsion de la personne hébergée gratuitement, il convient de signer un contrat avec la personne que vous hébergez. Cela vous permet de définir une durée d'hébergement et de l'entériner.
Si aucun contrat de bail ou de prêt (même verbal), ne peut être invoqué entre vous et votre ami, ce dernier vit chez vous "sans titre ni droit". Vous pouvez donc lui demander de partir à tout moment. S'il ne part pas volontairement, vous nous pouvez pas l'expulser sauvagement, il vous faut un titre exécutoire.
Le Préfet est informé par l'huissier de cette assignation. Celui-ci peut entamer une enquête sociale. Il est dans votre intérêt de montrer votre bonne volonté en facilitant sa réalisation. Cette enquête intervient dans le délai de deux mois entre la date de réception de votre assignation et la date de votre audience.
A la différence du locataire, la résiliation du bail par le propriétaire doit obligatoirement être motivée par un des 3 motifs ci-après : La vente du bien ; La reprise du bien ; Un motif légitime et sérieux.