Vous pouvez engager des poursuites pour diffamation si l'accusation rempli certaines conditions : On vous accuse d'un fait objectif : on peut vérifier si ce fait est vrai ou non. Dans le cas contraire, vous ne pouvez pas engager des poursuites pour diffamation mais vous pouvez porter plainte pour injure.
Pour prouver la diffamation, vous devez fournir des preuves claires et irréfutables qui démontrent que le plaignant a été victime d'une allégation fausse et trompeuse ayant causé des dommages à sa réputation.
Le délai de prescription, c'est-à-dire le délai pour déposer plainte pour diffamation, court à partir de la date à laquelle les faits sont survenus et s'étend sur 3 mois (article 65 de la loi de 1881).
La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. Le fait en question doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l'objet de preuve. Exemple : Déclarer lors d'un débat public qu'un adversaire politique est un « repris de justice ».
Où porter plainte pour diffamation ? Pour porter plainte pour diffamation, il est possible de se rendre au commissariat ou d'aller à la gendarmerie la plus proche. Un agent de police judiciaire va recueillir votre plainte.
Les coordonnées des deux parties (si connues). Une description détaillée des faits qui constituent la dénonciation calomnieuse : expliquer la fausseté de l'accusation et le préjudice engendré par cette dernière. Toute preuve (documents, enregistrements, etc.) est importante pour étayer la plainte.
Le montant de l'amende est de 1.500 euros maximum pour une diffamation non publique et 3.000 euros maximum en cas de récidive. Si la diffamation publique porte sur des propos raciste, homophobe, ou sexiste, la peine encourue est d'un an d'emprisonnement et/ou 45.000 euros d'amende.
Il y a diffamation si et uniquement si son auteur a le dessein intentionnel de porter atteinte à la dignité et à l'honneur par les propos qu'il tient. La définition juridique de cette infraction est présente dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
Selon l'article 226-10 du Code pénal, la dénonciation calomnieuse est la dénonciation d'un fait fondé sur un mensonge à une personne ayant le pouvoir d'y donner suite ou à celle qui peut la saisir. Le fait dénoncé doit être de nature à entrainer une sanction judiciaire, disciplinaire ou administrative.
LA VOIE PÉNALE EN MATIÈRE DE DIFFAMATION:
En matière de presse, la victime peut directement déposer plainte avec constitution de partie civile devant le doyen des juges d'instruction, ou faire citer l'auteur des faits devant le Tribunal correctionnel.
Via une plante simple pour diffamation devant le procureur : Pour porter plainte de cette façon, il suffit de rédiger une lettre recommandée et de l'envoyer au représentant de l'État, le procureur, se chargeant des infractions pénales commises.
Le Tribunal de Grande Instance est compétent pour juger les faits de diffamation et/ou d'injure publique (à Paris, la 17 ème chambre correctionnelle) en matière de presse.
La calomnie sera établie si le journaliste n'apporte pas la preuve de ses allégations alors qu'il est invité à le faire. En revanche, administrer cette preuve sera parfois impossible ou interdit par la loi (en matière de vie privée, par exemple). Dans ce cas, on parlera de diffamation.
La plainte simple devant le procureur pour calomnie et diffamation : Il s'agit d'envoyer directement un courrier de plainte au procureur par lettre recommandée.
Pour prouver un mensonge en justice, il faut rassembler des preuves tangibles. Ces preuves peuvent être des documents écrits, des enregistrements audio ou vidéo, ou encore des témoignages crédibles. Ils doivent être pertinents et directement liés à l'affirmation mensongère en question.
Les conséquences potentielles : Porter plainte sans preuve réelle peut entraîner des conséquences pour toutes les parties concernées, y compris la personne mise en cause. Il est donc essentiel d'évaluer attentivement votre situation et de consulter un avocat si vous êtes incertain.
Les faits dénoncés doivent être faux ou partiellement exacts
Ainsi, des faits partiellement vrais, dénaturés et présentés sous des apparences mensongères, en y ajoutant des circonstances inexactes de nature à faire croire que vous êtes punissable, justifient une plainte pour dénonciation calomnieuse.
Pour se défendre contre une accusation, on peut utiliser des excuses ou des arguments ; évoquer un sentiment personnel ; faire appel à un autre sentiment chez son accusateur ; faire une supposition tout à fait irréalisable ; se présenter soi-même comme une victime.
La personne victime de diffamation doit aussi présenter les preuves qu'il y a eu atteinte à sa réputation, et qu'elle a subi des dommages, qu'ils soient une perte financière ou autre. Une fois les preuves cumulées, la première étape du recours en diffamation consiste à envoyer une mise en demeure.
Cela peut arriver de différentes manières, comme si quelqu'un parle mal de toi à une autre personne, ou même sur internet. L'atteinte à la réputation est définie comme une atteinte à l'honneur ou à la réputation d'une personne morale ou physique sans justification ou excuse légitime.
La victime peut porter plainte dans un délai de 6 ans à partir du fait le plus récent de harcèlement (derniers propos tenus, dernier mail...). La justice prendra alors en compte tous les faits de harcèlement venant du même auteur.
En cas de diffamation
Vous devez déposer plainte dans un délai de 3 mois (ou d'un an pour une diffamation de nature raciste, sexiste, homophobe ou à l'encontre de personnes handicapées) auprès de la brigade de gendarmerie ou du commissariat de police dont vous dépendez.