Généralement vous commencerez à réduire le génois aux alentours de 15 noeuds de vent, du moins aux allures de près ou de travers. Vous prendrez la première bosse de ris dans la grand voile vers 20 noeuds puis à nouveau réduirez le génois et envisagerez de prendre un second ris aux alentours de 25 noeuds établis.
La prise de ris (verbes associés : « prendre un ris » ou « ariser une voile ») consiste à réduire la surface d'une voile en la repliant en partie : l'objectif est d'adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit.
En général, on prend un ris à une allure proche du vent. On choque l'écoute et le hale-bas pour laisser s'échapper le vent et plus tard étarquer sans résistance. Ensuite, on choque la drisse, pour faire descendre la voile.
6 Hisser la Grand Voile quand la drisse est au pied du mât.
Chaque bateau est différent, mais en général les architectes prévoient la première réduction de voilure entre 15 et 20 nds. Notons que les premiers moutons apparaissent avec un vent soufflant entre 12 et 14 nds. Disons qu'en règle générale, aux premiers moutons, il faut commencer à envisager la réduction de voilure.
La prise de ris au portant
C'est là que Salvatore nous a donné la solution : il suffit de la fermer pour diminuer la pression. Il faut donc ramener la bôme au centre du bateau, à la limite de l'empannage et bien souquer toutes les manœuvres pour que plus rien ne bouge : l'écoute, la balancine, le frein de bôme.
Sur la plupart de nos multicoques de croisière, le premier ris se prend autour de 20 nœuds de vent réel.
Changer la voile d'avant pour réduire la voilure
Par vent fort, ou si la voile d'avant n'est pas arrisable, il faut la changer au profit d'une voile plus petite. Le génois est la voile la plus grande, il y a ensuite le foc, le solent et enfin le tourmentin.
Comment maintenir la vitesse :
Naviguez à des angles plus élevés pour augmenter la vitesse du vent apparent (AWS) et la vitesse du bateau. Surfez sous le vent alors que l'angle du vent apparent (AWA) augmente avec l'accélération.
Un voilier en route a une tendance naturelle, lorsque sa vitesse augmente, à partir « au lof » ou « à l'auloffée », c'est-à-dire de remonter vers le vent. On dit alors qu'il est « ardent ».
Sur un voilier de croisière la « cape courante » se prend en se mettant à une allure entre travers et près : la voile d'avant est bordée à contre et la grand voile est choquée au maximum. On peut arriver rapidement à cette position en virant de bord sans toucher à l'écoute de foc.
Partie d'une voile destinée à être serrée sur une vergue ou une bôme au moyen de garcettes, pour pouvoir être soustraite à l'action du vent.
Le génois est la voile d'avant la plus utilisée en croisière. Elle est d'ailleurs installée, de série, sur les croiseurs familiaux. Le génois peut être porté assez longtemps, en fonction de la force de vent.
On commence généralement par hisser la grand-voile puis la voile d'avant. Pour cette première manœuvre, il est préférable d'avoir quelqu'un à la barre qui sait tenir un cap, capable de regarder si tout va bien au niveau de la voile, en même temps que de rester face au vent.
A partir de quel âge un enfant peut-il commencer la voile? Dans tous les cas, il faut que ce soit l'enfant qui ait envie de naviguer, nous ne forcerons jamais un enfant à aller sur l'eau. Généralement tout se passe bien à partir de 7 ou 8 ans.
La bosse du deuxième ris sort de la bôme, passe dans l'œil de ris monté sur sangle puis dans un guide sur le mât (le guide du premier ris est visible, légèrement plus bas, sur tribord). Il faut penser à installer des poulies de renvoi supplémentaires au pied de mât pour le passage des bosses de ris.
- Le grand largue : l'axe entre le bateau et le vent est approximativement compris entre 120 et 170 degrés. C'est l'allure la plus rapide car la force du vent s'exerce au maximum dans l'axe du bateau.
Qu'est-ce qui empêche un voilier de se renverser ? Associée à d'autres poids, la quille ou la dérive est principalement ce qui empêche un bateau de chavirer. C'est ce qu'on appelle essentiellement le lest. Il y a du lest dans la quille, et il y a aussi généralement du lest dans la coque elle-même.
C'est pour cette raison que la mode est aux doubles barres à roue (une à tribord et une à bâbord). Elles permettent de libérer l'accès à la mer et facilitent la circulation du cockpit (en étant renvoyées vers l'arrière) .
En avançant et reculant le roller, vous agissez sur la hauteur du point d'écoute du génois. En avançant le roller on va descendre le point d'écoute du génois, en reculant le roller on va laisser monter le point d'écoute. En baissant le point d'écoute, on va fermer la chute de la voile donc conserve la puissance.
Le génois est posé à plat pont à proximité de l'étai et l'on attrape le point de drisse pour le fixer sur l'émerillon qui coulisse sur le profil de l'enrouleur. Un génois roulé dans les règles de l'art doit se dérouler naturellement du point drisse vers le point d'écoute.
La solution consiste à choquer l'écoute et le hale-bas de grand-voile en grand et à « pomper » sur la barre pour abattre. Lorsque le bateau repart, veillez à vite compenser à la barre et à l'écoute sous peine de finir à l'abattée dans le mouvement inverse.