Les courges se sèment au printemps et se récoltent trois à quatre mois après le semis. Cela se fait à la fin de l'été, par période sèche lors d'une journée ensoleillée. En règle générale, les récoltes débutent au début du mois de septembre jusqu'à la fin du mois d'octobre, avant les premières gelées.
Écouter la sonorité
Si ça sonne creux, c'est le signe d'une courge qui commence à être à maturité. On va alors pouvoir la récolter et la conserver dans les meilleures dispositions, souligne-t-il. Si la courge ne sonne pas creux, laissez-la mûrir encore un peu”.
On reconnaît une courge mûre à sa couleur bien sûr, mais surtout à son pédoncule qui devra être très sec. Le feuillage sera à ce moment-là jauni, et même la plupart du temps complètement desséché. Très important, vous devez absolument récolter vos courges avant les premières gelées.
On sait qu'il est temps de récolter les courges lorsque le pédoncule (petite partie qui relie la courge à la tige) a commencé à se lignifier, c'est-à-dire qu'il a durci et que le fruit est prêt à se détacher de lui-même.
S'il est sec, dur et légèrement fissuré près du point d'attache au fruit, c'est souvent le signe que le potimarron est prêt à être récolté. Un pédoncule vert, mou ou qui se détache facilement peut indiquer que le potimarron n'est pas encore mûr.
Selon la météo et la variété (certaines sont plus précoces), vous devrez attendre début du mois d'octobre. Après la cueillette, le processus de maturation est stoppé. Il vaut donc mieux les laisser mûrir sur pied. Le tout est de procéder avant les premières gelées !
Pour savoir si une courge est comestible ou non, il faut analyser plusieurs aspects : L'aspect visuel : les courges toxiques peuvent être de forme sphérique ou ovoïde, d'œuf ou de poire. Sous leur écorce qui peut aussi bien être lisse que verruqueuse, vous trouverez une chair verte, blanchâtre ou jaune.
Lavez chaque fruit consciencieusement à l'eau, séchez-les bien au soleil ou au chiffon. Vous pouvez tremper l'extrémité coupée du pédoncule dans de la cire ou de la paraffine. Conservez les courges ainsi préparées dans un lieu sec, ventilé et à température douce (15-20°C).
En cas de doute, goûtez un petit morceau cru : si le goût est amer, recrachez-le et jetez la courge à la poubelle car cela signifie qu'elle n'est pas consommable, même cuite. Si le goût est neutre ou légèrement sucré, la courge est comestible.
Contrairement à d'autres fruits, elles n'ont pas besoin d'un endroit sombre et froid. La lumière ne sera pas un frein à la conservation. Pour ce qui est de la température, un emplacement entre 15°C et 20°C est idéal. Pensez à laisser de l'air entre les courges et à ne pas les coller.
Les courges se conservent plutôt au chaud, contrairement à la plupart des légumes. Une pièce entre 10 et 15°C offrira les meilleures conditions de stockage. En dessous de 10°C, elles ont tendance à flétrir et s'abîmer plus rapidement. La pièce doit aussi être sèche et bien aérée (70 à 75% d'humidité idéalement).
Arrosez au moins une fois par jour pendant 3 à 5 jours pour faciliter la reprise. Sélection du fruit: Ne gardez qu'un fruit par plant distant de 2 à 5 mètres du plant pour que le fruit ne tire pas trop sur la tige en grossissant. Préférez le fruit qui grossit le plus vite et qui présente une belle forme.
Les courges, une fois cueillies, continuent à mûrir. Pour les conserver plus longtemps, évitez de les placer au réfrigérateur. Privilégiez un environnement frais, sec et aéré. Sur le comptoir ou au garde-manger, à température ambiante, elles mûriront plus rapidement.
Ne pas confondre courges amères et courges comestibles
Ces substances, persistantes à la cuisson, sont naturellement fabriquées par les courges sauvages pour repousser les insectes prédateurs (chenilles…). C'est le cas des courges ornementales comme les coloquintes, toutes considérées comme toxiques.
Certaines « courges », cousines de la citrouille et du potiron, contiennent en effet des cucurbitacines, des substances irritantes au goût amer qui ne sont pas détruites par la cuisson et peuvent être responsables, rapidement après l'ingestion, de symptômes digestifs plus ou moins sévères.
La règle est simple : on ne garde la peau d'un cucurbitacé uniquement s'il s'agit d'un potimarron. En effet, la peau très fine de ce légume, une fois cuite, peut être consommée sans difficulté. Son goût ne sera pas trop prononcé, ni désagréable après cuisson contrairement à d'autres variétés de courge.
Le manque de soleil lié à l'excès d'eau en sont la cause . Il est possible et utile de laissé continuer de mûrir ces courges uniquement si le pied posséde encore des feuilles qui lui permettent de photosynthiser avec le soleil et donc de faire mûrir le "fruit" et ce jusqu'à la fin de ce mois.
On entrepose ensuite les courges au frais (idéalement entre 13 et 18 °C), dans un emplacement bien ventilé et à l'abri de l'humidité. Lors du séchage et de l'entreposage, il est important de distancer les courges pour permettre une bonne aération.
Pour conserver le plus longtemps ces courges, il faut tout d'abord les faire sécher pendant une dizaine de jours dans une pièce chaude et surtout pas dans un endroit humide. Car l'humidité les enrhumera à coup sûr et les fera pourrir. Un coin du salon ou même le grenier seront idéaux.
Les fruits de ces plantes cultivées depuis longtemps contiennent parfois des toxines, les cucurbitacines, substances irritantes et très amères. C'est la culture de variétés comestibles et ornementales de courges dans le même espace qui est à l'origine du problème.
La véritable citrouille est de couleur orange et de forme sphérique. Sa chair est filandreuse. Le potiron est plus ou moins aplati, sa couleur va d'un orange rougeâtre à un vert foncé. La chair du potiron est plus sucrée et savoureuse et moins filandreuse que celle de la citrouille.
Vous pouvez l'associer à du canard, mais aussi du bacon croustillant pour remplacer les croûtons dans certaines soupes. Quant aux féculents, les pommes de terre, le quinoa et les patates douces se marient très bien avec la courge butternut, que ce soit dans des gratins, des soupes ou tout autre recette.
Un certain nombre de signe vous signale quand la récolte du potimarron peut se faire. Alors que le feuillage commence à s'assécher et à jaunir, le fruit lui s'est paré d'une couleur bien vive et d'une peau bien ferme.
Principales causes d'éclatement des fruits
Le phénomène d'éclatement des fruits est courant après de fortes pluies ou un apport d'eau excessif et pas assez progressif après un épisode de sécheresse. Cet apport d'eau brutal va entraîner une augmentation tout aussi brutale du volume des fruits.
Différencier le potimarron du potiron
La plus grande différence avec le potiron réside dans la taille : le potimarron est plus petit que le potiron. Selon les variétés, il peut peser entre 2 et 4 kilos. Sa forme plutôt allongée se rapproche de celle de la poire.