L'ablation de la thyroïde ou thyroïdectomie en cas de suspicion de nodule thyroïdien cancéreux (selon les résultats de la cytoponction et du dosage de la calcitonine) ; si le nodule, bien que bénin, est de taille plus importante allant jusqu'à entraîner une gêne pour avaler, respirer et/ou parler.
L'intervention chirurgicale est envisagée quand les symptômes sont trop importants et, surtout, lorsque les nodules se révèlent suspects, cancéreux ou toxiques. Une échographie et l'analyse des cellules ponctionnées permettent de classer ces tumeurs selon leur taille et leur degré de dangerosité.
Une thyroïdectomie totale a pour conséquence une insuffisance dans la production de l'hormone nécessaire pour contrôler les processus métaboliques de l'organisme. Aussi, il devient indispensable, après l'opération, de prendre des hormones thyroïdiennes de remplacement.
La chirurgie est fréquemment utilisée pour traiter les nodules de la thyroïde, qu'ils soient bénins ou malins (cancer de la thyroïde). L'indication de la chirurgie chez le patient est en général portée sur : La taille du ou des nodules. Le résultat de la cytoponction du ou des nodules.
Aujourd'hui, le traitement avec des médicaments antithyroïdiens, ou à l'iode radioactif 131, est privilégié. Les médicaments empêchent la production de nouvelles hormones thyroïdiennes, sans causer de dommages permanents, et ils rétablissent un taux normal d'hormones après deux à quatre mois de traitement.
L'intervention durera entre une et deux heures et nécessite une anesthésie générale, sauf exception. Dans la mesure où vous ne présentez pas de problème de santé majeur, il s'agit d'une intervention sans risque vital important.
Certaines recherches évoquent une prise de poids après l'ablation de la thyroïde, tandis que d'autres n'observent aucune modification significative du poids. En règle générale, la prise de poids compte toutefois parmi les effets secondaires éventuels de la chirurgie thyroïdienne.
Quelles sont les complications possibles ? Certaines lésions involontaires, comme celles des nerfs pharyngés – bien qu'elles soient rares (5% des cas) – est un risque lié à ce type d'intervention. Situés juste derrière la glande thyroïde, ils sont très exposés au cours de l'opération.
La décision de traiter ou non dépend des signes cliniques, du risque cardiovasculaire associé à une TSH > 10 mUI/L et de la discussion que le médecin entamera avec son patient. Il existe une association entre l'élévation de la TSH > 10 mUI/L et le risque cardiovasculaire dans certaines études observationnelles.
Respirez l'air frais, vivez à votre rythme. Supprimez de votre langage ''Il faut que je fasse, il faut que je finisse, il faut absolument que j'y arrive''. Changez d'activité dès que vous sentez votre niveau de concentration baisser. Acceptez votre fatigue en la prenant pour ce qu'elle est : un besoin vital de repos.
Les nodules thyroïdiens sont très fréquents et la plupart sont bénins. Cependant, il est important de consulter un médecin si vous remarquez des symptômes tels qu'une tuméfaction de la base du cou douloureuse ou non, une douleur à la gorge, une difficulté à avaler ou des problèmes respiratoires.
Après une thyroïdectomie, la zone opérée doit être protégée afin de favoriser la cicatrisation. Il faut éviter les bains, les baignades en piscine, etc. Après trois semaines, la cicatrice va « bourgeonner », une phase pendant laquelle la peau devient rose et dure. Ce durcissement diminue progressivement.
Certains aliments sont ainsi à éviter ou du moins à limiter. Tout d'abord ceux riches en iode (poissons marins, fruits de mer, crustacés, algues…). Puis le soja et ses dérivés (laits de soja, sauce soja, tofu, etc.)
Il n'existe pas de recommandations spécifiques après l'ablation de la glande thyroïde. Un régime liquide quelques jours puis un régime texture purée est conseillé. Le retour progressif à votre alimentation habituelle devrait se faire en quelques jours.
Dans 50 % des cas la maladie disparaît d'elle-même après quelques mois, mais le taux de rechute est important. Lorsque le traitement n'est plus efficace, il faut pratiquer l'ablation de la glande thyroïde et prescrire au patient des hormones de synthèse.
La chirurgie traditionnelle
Le chirurgien enlève la totalité ou une partie de la glande thyroïde.
L'hyperthyroïdie (la production excessive d'hormones par la thyroïde) peut provoquer une partie ou la totalité des symptômes suivants : Agitation, nervosité, émotivité, irritabilité, trouble du sommeil et hyperactivité Tremblement des mains. Amaigrissement malgré un appétit accru.
Le taux de TSH est mesuré six semaines à deux mois après le début du traitement pour l'adaptation de la posologie pour amener le taux de TSH à une valeur : Comprise entre 0,1 et 0,5 mU/L, en cas de cancers de bon pronostic (pT1 et 2, N0-Nx, M0)
Des complications apparaissent si l'hyperthyroïdie n'est pas traitée et que les taux d'hormones thyroïdiennes dans le sang sont très élevés : la crise aiguë thyrotoxique, rare, caractérisée par de la fièvre, de fortes palpitations, une agitation, une déshydratation, un état de faiblesse et de confusion.
Les gros nodules bénins qui compriment les structures du cou peuvent être réduite en taille après ablation par radiofréquence. La thyroïdectomie partielle ou complète est efficace dans le traitement des nodules qui continuent à grossir ou qui provoquent des symptômes de compression.
Une échographie de la thyroïde et du cou
En présence d'un nodule, le médecin recherche aussi un éventuel risque de cancer, à partir de plusieurs critères : présence ou non de microcalcifications (petits dépôts de calcium) ; limites régulières ou irrégulières ; importance de la vascularisation, etc.
En cas d'hypothyroïdie liée à une thyroïdectomie (sub)totale, la dose cible peut être administrée d'emblée. Dans le cas de la substitution, la posologie cible doit normaliser la TSH. La posologie moyenne chez l'adulte varie entre 100 et 150 µg par jour. Il existe une variabilité interindividuelle.
L'opération consiste à enlever une partie ou la totalité de la thyroïde. Dans ce cas, il faudra prendre un traitement hormonal à vie. Elle se réalise sous anesthésie générale et dure entre 1 et 2 heures. Deux techniques chirurgicales sont disponibles actuellement.
Groupe de glandes et de cellules du corps fabriquant et libérant des hormones dans le sang, qui contrôlent de nombreuses fonctions comme la croissance, la reproduction, le sommeil, la faim et le métabolisme.