Si vous souffrez de dépression ou pensez en reconnaître les symptômes (tristesse, perte de plaisir, culpabilité, baisse d'énergie, manque de confiance en soi, envie de mourir, irritabilité, perte/prise de poids, …), parlez-en à votre médecin. Il vous conseillera peut-être une hospitalisation.
Quand l'hospitalisation devient-elle nécessaire ? Les réponses avec le Dr Florian Ferreri, psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine (Paris) : "L'hospitalisation est nécessaire quand la dépression est sévère, quand la personne se sent dépassée et submergée par sa souffrance et qu'elle a éventuellement des idées suicidaires.
L'hospitalisation lors de la dépression
Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne souffre d'un épisode dépressif très sévère répondant mal au traitement ou si elle présente un risque suicidaire.
Un délire, des hallucinations (c'est à dire entendre des voix ou voir des choses que d'autres personnes ne perçoivent pas), un état d'agitation. Une angoisse ou une souffrance psychique extrêmes, un état dépressif intense.
Les Centres d'Accueil et de Crise (CAC) : Ils se situent principalement dans les grandes villes et assurent une permanence téléphonique et des consultations gratuites. L'accueil se fait sans rendez-vous ; Les personnes sont par la suite orientée vers les structures de soins les plus adaptées.
La dépression sévère peut avoir plusieurs formes et intervenir dans divers contextes. Parmi elles : La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Une personne dépressive se sent souvent coupable. Elle éprouve de la culpabilité à ne plus réussir à faire les choses et à provoquer de l'inquiétude chez ses proches. Ainsi, elle aura des pensées telles que « Je suis un poids pour les autres », ou « J'embête mes proches avec mes problèmes ».
0 800 235 236, un numéro d'appel anonyme et gratuit.
Conditions d'admission
Votre admission résulte d'un avis médical et de votre souhait. Vous consentez ainsi à l'hospitalisation proposée par le psychiatre. Une hospitalisation demandée par vous-même répond aux mêmes conditions qu'une admission en hospitalisation classique.
Un délire, des hallucinations (c'est à dire entendre des voix ou voir des choses que d'autres personnes ne perçoivent pas), un état d'agitation. Une angoisse ou une souffrance psychique extrêmes, un état dépressif intense.
Parmi les causes de dépression liées au milieu professionnel, le surmenage, le harcèlement ou le burn-out sont courants. Quoi qu'il en soit, un arrêt maladie longue durée pour dépression peut atteindre 6 mois.
La dysthymie
La dysthymie est caractérisée par des symptômes plus légers et moins caractéristiques que ceux d'un épisode dépressif ou d'une dépression récurrente. Cependant il s'agit d'un trouble persistant avec des symptômes qui durent au moins 2 ans, parfois même des décennies.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
La dépression touche davantage les femmes que les hommes. On estime que 3,8 % de la population souffre de dépression, dont 5 % des adultes (4 % des hommes et 6 % des femmes) et 5,7 % des personnes de plus de 60 ans. À l'échelle mondiale, environ 280 millions de personnes souffrent de dépression (1).
Forme particulière de dépression, la dépression résistante se caractérise par la persistance de l'épisode dépressif malgré au moins deux traitements antidépresseurs successifs bien conduits ou qui n'évolue pas suffisamment favorablement sous l'influence de ces traitements.
Il est aussi possible d'y entrer à partir de son domicile, sur prescription de son médecin traitant, mais dans ce cas, une demande de prise en charge est à adresser à l'assurance maladie qui doit l'accepter préalablement.
Toutes les formes d'hospitalisation sous contrainte visent essentiellement à la protection du malade qui pourrait - ou aurait pu - être amené à commettre des erreurs grossières et préjudiciables dans la gestion de ses relations, de ses affaires ou de ses biens, et pour sa santé physique ou mentale… ou celles des autres ...
La demande doit être présentée au directeur de l'établissement choisi, sous forme d'une lettre manuscrite, signée et datée par la personne qui formule la demande. La lettre doit comporter les informations suivantes : Nom, prénom, profession, date de naissance et domicile du demandeur et du malade.
Changements physiques, par exemple fatigue, manque d'énergie, perte ou prise de poids. Changements psychologiques, par exemple tristesse, isolement, irritabilité ou manque de considération pour autrui. Changements cognitifs, par exemple troubles de la prise de décision, problèmes de mémoire ou erreurs plus fréquentes.
Si vous avez du mal à entendre ou à parler, si vous ne pouvez pas parler à voix haute, envoyez un texto au 114, le numéro d'urgence dédié.
Consultez votre Service de santé universitaire (SSU) ou votre médecin généraliste, muni de votre carte d'étudiant (ou tout document équivalent). À l'issue de ce premier rendez-vous, une lettre d'orientation vous est remise, ouvrant droit aux 8 séances gratuites de suivi avec un psychologue.
Faire du sport
Il est prouvé que le sport et la lumière sont les meilleurs antidépresseurs. Toutefois, lors d'un épisode dépressif, on n'a pas souvent l'énergie pour engager une activité sportive ! Vous pouvez alors vous inscrire dans un club sportif qui vous forcera à y aller régulièrement.
La dépression sévère se manifeste par des troubles de l'humeur (humeur morose et irritabilité), une profonde tristesse, une perte d'intérêt pour les activités habituellement agréables, une profonde fatigue, des troubles du sommeil, des troubles de l'appétit, une diminution de l'estime de soi et de la confiance en soi, ...