On distingue généralement trois temps de l'expressionnisme en littérature : Le premier expressionnisme (Frühexpressionismus), jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. L'expressionnisme de la Première Guerre mondiale jusqu'en 1925. L'expressionnisme tardif et sa disparition sous le régime nazi.
Le mot « expressionniste » apparaît en 1911, lors de la XXIIe Exposition de la Berliner Sezession, groupement d'artistes allemands d'avant-garde, pour qualifier un groupe de peintres français, composé d'anciens fauves et de Picasso. Il est ensuite repris pour désigner tout courant artistique novateur et moderne.
Cette idée de déformer la réalité va aussi se retrouver au cinéma. Le but est le même : exprimer un sentiment. Les personnages, les lumières et les décors notamment vont contribuer à l'atmosphère des films expressionnistes.
L'expressionnisme se définit principalement par la déformation de la ligne, une simplification radicale des détails, des couleurs agressives et une réinterprétation de la notion de beauté. Marqué par le travail de Van Gogh, ce mouvement ne voulait pas montrer le monde tel qu'il était, mais l'exprimer.
L'expressionnisme fait ressortir toutes les émotions que nous avons à l'intérieur vers l'extérieur tandis que l'impressionnisme fait entrer les émotions de l'extérieur vers l'intérieur.
Apparu au début du XXe siècle en Allemagne et porté par deux mouvements artistiques (Die Brücke et Der Blaue Reiter) l'expressionnisme est à l'honneur cet automne dans plusieurs expositions en Europe.
Portée par des peintres comme Edvard Munch, Egon Schiele ou encore Otto Dix, la peinture expressionniste cherche à communiquer des émotions fortes, le plus souvent au travers de personnages tourmentés, aux traits déformés, aux couleurs vives…
A partir de 1920, il participe au mouvement Dada, spontané et hétéroclite, avant de rejoindre, comme beaucoup d'artistes et intellectuels, la Nouvelle Objectivité. Ce mouvement amplifie les styles expressionniste et abstrait, afin de refléter le profond malaise et l'angoisse de la société de l'entre-deux-guerres.
1. Tendance artistique caractérisée par une vision émotionnelle et subjective du monde, qui s'affirme notamment dans le premier quart du xxe s. 2. Caractère d'une œuvre d'art, d'époque quelconque, qui privilégie l'expressivité par rapport au respect d'un code formel.
Les peintres de Die Brücke vont peindre les sujets classiques comme les paysages, la nature morte, la vie nocturne, l'harmonie entre les humains et la nature. Mais leur motif préféré est le nu qui est le symbole de l'état paradisiaque initial. Ils développent des thèmes pathétiques et angoissants.
L'art abstrait est un mouvement international qui domine tout le XXe siècle. Il se positionne en rupture avec une conception traditionnelle de l'art comme imitation de la nature. Il ne représente pas des sujets ou des objets du monde naturel, mais des formes et des couleurs pour elles-mêmes.
Organisé autour d'Henri Matisse et André Derain à partir de l'été 1905, le Fauvisme se développe jusqu'en 1910. Basé sur l'utilisation d'aplats de couleurs pures, ce courant a durablement transformé l'Art et ses certitudes picturales… KAZoART vous propose 5 choses à savoir sur le Fauvisme !
Le cubisme fut l'un des grands mouvements modernes du premier quart du XXe siècle. Élaboré, sous l'influence de Cézanne, par Pablo Picasso et Georges Braque en première ligne, le cubisme s'est construit de manière hermétique avant d'intéresser de nombreux peintres, tels que Juan Gris, Fernand Léger et Robert Delaunay.
L'œuvre est une évocation des combats de la première guerre mondiale. C'est une vision d'épouvante dans laquelle Otto Dix s'efforce de montrer l'horreur de la guerre. L'œuvre se lit de gauche à droite, chaque panneau « racontant » avec précision un moment de la bataille : Panneau de gauche : le départ vers le front.
Otto Dix (à droite) et Otto Nagel à l'Académie des arts de la RDA le 12 avril 1957 . Otto Dix [ˈɔto ˈdɪks] (Untermhaus, près de Gera, 2 décembre 1891 – Singen, 25 juillet 1969 ) est un peintre et graveur allemand associé aux mouvements de l'expressionnisme ; il est un des fondateurs de la nouvelle objectivité.
Il y définit le surréalisme comme un « automatisme psychique pur » permettant d'exprimer la réalité de ses pensées, sans censure, que ce soit par l'écriture, le dessin, ou de toute autre manière. Le surréalisme est basé sur l'exploration du monde onirique, dans l'espoir de reconnecter l'Homme avec son intériorité.
Mondialement connu pour son Cri, personnage hurlant dans une mer de nuages aux couleurs apocalyptiques, l'artiste est autrement passé à la postérité pour son nom de famille, toujours écorché. Si les Français disent volontiers «Mu-nche», les spécialistes s'accordent à dire que l'on doit prononcer son nom «Mounk».
Le Cri (en norvégien : Skrik) est une œuvre expressionniste de l'artiste norvégien Edvard Munch dont il existe cinq versions (deux peintures, un pastel, un au crayon et une lithographie) réalisées entre 1893 et 1917.
L'art a de multiples fonctions. Il permet l'expression des individus. Il permet à chacun d'entrer en communion d'esprit avec d'autres individus, d'avoir l'impression de partager des moments, des sentiments et des émotions avec eux, d'être empathique vis-à-vis de ce qu'ils ressentent.