À faire selon le Figaro : sortir le poisson 1/4 d'heure avant de le cuire et le placer sous un film protecteur ou un essuie. La cuisson idéale d'un poisson se situe juste au-dessous des 50°C avec un maximum à 70c°. Si on dépasse cette température, l'eau contenue dans la chair du poisson s'évapore et l'assèche.
"Fariner les poissons permet d'avoir une petite croûte en surface, un peu comme une panure. On peut faire les deux mais ce qui est très important, c'est surtout de cuire son poisson dans une poêle antiadhésive si on ne veut pas qu'il accroche.
Pensez à faire mariner le poisson au préalable pendant quelques heures (par exemple, jus de citron, huile d'olive, thym, herbes…). Cela permet d'attendrir la chair, de la parfumer et de raccourcir la cuisson.
Pour ne pas le brusquer, la cuisson à la poêle semble être la meilleure des solutions. Commencez par faire chauffer un filet d'huile d'olive dans votre poêle. Saisissez le dos de cabillaud durant 4 à 5 minutes à feu vif puis baissez le feu. Arrosez-le de beurre pendant 5 à 6 minutes sans le retourner.
Les poissons plats comme le turbo, les grosses soles, la limande, les barbues, s'accommoderont parfaitement d'une cuisson au four assez simple ou d'une cuisson à la poêle et au beurre.
Les poissons sauvages
Ne plus consommer de thon rouge, de requin et de poisson de grands fonds (comme le flétan, le grenadier ou l'empereur). Eviter les espèces suivantes : bar, cabillaud, carrelet, crevette, églefin, espadon, limande, lotte, merlu, raie, saumon de l'Atlantique, sole, thon (albacore, germon, obèse).
Les poissons les plus pollués sont : espadon, marlin, requin, lamproie, brochet, anguille… Les poissons moyennement contaminés sont : lotte, bonite, flétan, dorade, bar, saumon, thon… Les poissons les moins contaminés sont : colin, merlan, sole, cabillaud, hareng, truite, anchois, maquereau, sardine…
Vous n'avez pas besoin de les laver. Pire, ils perdraient leur goût. En revanche, si vous avez choisi des filets déjà levés et disposés sur de la glace, rincez-les sous l'eau froide et séchez-les bien avant cuisson.
Si votre peau est bien dorée et grillée, c'est parfait. Laissez cuire encore 2 à 3 minutes et retournez-le une dernière fois. Vérifiez ensuite la cuisson, lorsque la chair du poisson devient opaque, votre dos de cabillaud est cuit.
Une portion de 120 à 130 g de poisson (pesé cru) est suffisante. Cela correspond à peu près à la taille d'une main ou d'un quart d'assiette.
Quel que soit le mode de cuisson, le poisson se déguste avec le citron, naturel ou en sauce. La saveur de sa chaire est ainsi mise en valeur, relevée avec finesse. Le citron est l'embellissement, l'ingrédient phare qui donne la mise en beauté finale au poisson, pour une dégustation savoureuse et acidulée.
Re : Cuisson au citron
L'acidité due à l'acide citrique du jus de citron va entraîner la dénaturation des protéines du poisson et produire un effet similaire à la cuisson mais que l'on ne peut pas à proprement parlé dénommé "cuisson" puisque ce terme sous entend l'utilisation de chaleur.
C'est une façon facile de faire cuire même les poissons les plus fins facilement. Le lait apporte une saveur riche et forme un liquide de cuisson onctueux que vous pouvez servir avec le plat.
Tout d'abord, il faut le sortir du réfrigérateur quelques minutes avant. Pourquoi ? Tout simplement pour qu'il se réchauffe et revienne à température ambiante (20°C).
Remuez une fourchette dans la chair du poisson. Si celle-ci se détache toute seule, alors il est cuit. Votre poisson est doré à la surface, mais pas encore cuit à cœur ? Recouvrez votre plat d'une feuille de papier d'aluminium et laissez cuire encore quelques minutes.
Une heure avant la cuisson, salez l'intérieur du poisson mais aussi l'extérieur. Cela permet à la peau d'être croustillante car le sel assèche la peau.
Certains condiments sont des incontournables pour accompagner un filet de cabillaud. C'est le cas de la coriandre, du cumin et du basilic pour des plats résolument délicieux. Connus pour sa richesse en vitamine C et en antioxydants1, la coriandre apporte de la fraîcheur au cabillaud.
Les poissons blancs, tels que le colin d'Alaska ou encore le cabillaud, se marient très bien avec les légumes du soleil. Poivrons, courgettes, tomates : non seulement ils apportent des saveurs estivales à votre plat, mais ils mettent également de la couleur dans l'assiette !
Les herbes les plus fréquemment associées au poisson sont l'aneth, l'estragon, le fenouil, l'oseille, le laurier et le thym. On peut également utiliser du romarin ou de la sauge mais en très petite quantité car leur parfums entêtants peuvent masquer le goût subtil du poisson.
Fariner le poisson
Cette méthode qui consiste à fariner filet de poisson avant de le cuire dans du beurre, façon «meunière», était la cuisson favorite de nos grands-mères. Au-delà de la gourmandise qu'elle apporte, la farine permettrait au poisson de ne pas accrocher à la poêle.
Passez les dos de cabillaud dans le gros sel et laissez-les dégorger 20 minutes environ, dans le but de raffermir la chair du poisson. Puis sous un mince filet d'eau ôtez tout le sel et séchez le poisson à l'aide d'un papier absorbant.
Il recommande donc les poissons gras : le saumon mais aussi la sardine, le maquereau ou encore le hareng et « conseille de manger du poisson maigre et du poisson gras entre 2 et 4 fois par semaine ».
Le Programme National Nutrition Santé recommande ainsi de ne pas manger du poisson tous les jours : deux fois par semaine suffiraient. Pourquoi ? Bien que le poisson soit source de protéines et qu'il reste en général moins gras que la viande, il contient également moins de fer.
Les experts disent que le saumon sauvage du Pacifique est votre meilleur choix. «Sauvage signifie une moins grande accumulation de mercure, moins d'antibiotiques et d'hormones, et aussi que le poisson peut nager librement», explique la diététiste-nutritionniste Monica Auslander Moreno chez Essence Nutrition.