L'équilibre en tangage de l'avion est maintenu jusqu'au décrochage en ajustant la portance sur l'empennage grâce au braquage de la profondeur. Au moment où la portance chute sur l'aile, cet équilibre est rompu et l'appareil va basculer légèrement vers l'avant. C'est l'abattée, plus ou moins sensible selon les avions.
En vol à trajectoire verticale constante (vol horizontal par exemple), le décrochage d'un avion survient lorsque la vitesse passe en dessous de sa vitesse minimale (dite vitesse de décrochage), d'où le nom de « perte de vitesse » qui lui était donné aux débuts de l'aviation.
Le décrochage est une perte de portance ou, plus exactement, le décrochage est la conséquence d'une diminution plus ou moins brusque de la portance provoquée par le décollement des filets d'air de l'extrados à grand angle d'attaque et quelle que soit la vitesse.
Si le poids est réduit alors que la portance est maintenue constante, l'avion s'élèvera : portance > poids – l'avion s'élève (et les oreilles se bouchent). Si la portance est réduite alors que le poids est constant, l'avion tombera : poids > portance – chute de l'avion.
Lorsqu'on arrive proche du décrochage les commandes deviennent molles, l'avion commence à vibrer et si tout fonctionne bien, l'avertisseur de décrochage se met à biper. Pour sortir du décrochage, il suffit de pousser sur le manche en maintenant les ailes à plats et mettre plein gaz.
Locution nominale. (Aéronautique, Militaire) Vitesse d'un avion dans une configuration déterminée, à laquelle se produit la perte de contrôle de l'appareil autour de l'un quelconque de ses trois axes de référence.
En avion, l'atmosphère qui entoure la Terre et dans laquelle l'avion vole, se déplace en même temps que la Terre, donc l'avion n'est absolument pas influencé par la vitesse de rotation de la Terre. Vous suivez toujours ?
Le décollage et l'atterrissage sont largement considérés comme les moments les plus dangereux d'un vol.
Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
Lundi 29 octobre, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie low cost indonésienne (vol JT-610) s'est écrasé en mer seulement 13 minutes après son décollage de l'aéroport de Djakarta.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
L'idée est de mettre l'avion en descente, le nez vers le bas, de façon à maintenir la vitesse et à faire entrer un maximum d'air dans le moteur».
Aérodynamiquement, on passe d'un flux laminaire à un flux turbulent. Le phénomène est brutal et conduit à une forte diminution de la portance et une forte augmentation de la traînée : c'est le décrochage. L'avion pique du nez et perd de l'altitude.
L'aile exerce une force et pousse l'air vers le bas. En réaction, l'air exerce une force dans le sens opposé et pousse l'aile vers le haut : ça la fait monter. C'est aussi grâce à ça que l'avion s'élève et peut rester en l'air.
1. Composante de la résultante des forces de pression qui s'exercent sur un corps en mouvement dans un fluide, perpendiculaire à la direction de la vitesse.
11 - L'incidence est positive lorsque : a- l'écoulement est parallèle à la corde du profil. b- l'écoulement attaque le profil du côté de l'extrados. c- l'écoulement attaque le profil du côté de l'intrados.
Galan. Une fois posé sur l'eau, "l'avion flotte normalement le temps que les passagers soient secourus" mais "il n'est pas fait pour être totalement étanche, l'eau finit par entrer, il peut aussi y avoir des ouvertures dans le fuselage à l'impact", observe par ailleurs M. Favé.
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
En effet, si de la neige tombe sur le dessus de l'aile, elle peut peser plusieurs tonnes, ce qui réduit mathématiquement les performances de l'avion. De même, si de la glace s'accumule elle peut modifier la forme de l'aile, ce qui altère l'écoulement de l'air et peut réduire la portance de l'avion.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Les faits: la Terre est attirée par le Soleil; elle ne tombe pas dessus, mais tourne autour. C'est la même chose qu'un satellite artificiel qui tourne autour de la Terre: il est attiré par elle, mais ne tombe pas parce qu'il tourne.
Mais pourquoi monter si haut ? Pour s'éloigner des reliefs, passer au-dessus des nuages et éviter les turbulences ? Oui, mais essentiellement plutôt pour des raisons de densité de l'air. Plus on monte en altitude, moins l'air en effet oppose de résistance à l'avion et plus les moteurs sont efficaces.
Les mouvements des roches et des océans déclencheraient des tremblements de terre et des tsunamis. Un autre effet, si la Terre cessait subitement de tourner, concernerait son champ magnétique. Celui-ci ne serait plus régénéré, et il finirait par se désintégrer.