La franchise d'imposition des activités lucratives accessoires. Les associations exonérées d'imposition au titre de la règle des « 4 P » sur leur activité principale, qui exercent une activité lucrative accessoire générant des recettes inférieures à 72 432 € en 2021, bénéficient d'une franchise d'imposition.
L'association n'est, en principe, pas soumise aux impôts commerciaux. cependant, en fonction des missions et des activités de l'association, tout ou partie de ses recettes peuvent être soumis à impôts.
Dès lors qu'une association a des activités lucratives, elle est assujettie aux impôts commerciaux, c'est-à-dire qu'elle doit s'acquitter de l'impôt sur les sociétés, de la TVA et de la CET (contribution économique territoriale).
Au-delà des 73 518 € de recettes d'activités commerciales accessoires, l'association est soumise comme n'importe quel commerçant aux différents impôts commerciaux.
Si l'association exerce la même activité que des entreprises ou organismes lucratifs et dans des conditions similaires, elle est soumise à l'impôt sur les sociétés.
Les associations ne sont en principe pas fiscalisées. En effet, elles ne sont pas redevables des différents impôts commerciaux lorsqu'elles exercent une activité non lucratives (cas par exemple des associations loi 1901).
Une association peut-elle réaliser des bénéfices ? Une association loi 1901 est autorisée à réaliser des bénéfices sans pour autant perdre son caractère « non lucratif » et sa gestion désintéressée. Cependant, les bénéfices réalisés ne doivent pas être partagés entre les membres de l'association.
Voici les principales utilisations : - Le remboursement de frais des membres : les frais de déplacement, les frais de bouche, achats essentiels... Si ils ont avancé des fonds pour quoi que ce soit dans le cadre de l'association, ils peuvent être remboursés.
Les membres deviennent également associés et sont tenus personnellement responsables à l'égard des tiers. Les revenus ou bénéfices doivent de ce fait rester dans la structure associative. Cela traduit son principe de gestion désintéressée et la non-redistribution prévaut jusqu'à sa dissolution.
Ces cotisations sociales sont payées à l'URSSAF et à un organisme de retraite complémentaire et de prévoyance. D'autres cotisations sont également requises, telles que les contributions à la formation professionnelle continue, à l'effort de construction, taxe d'apprentissage, taxe sur les salaires.
Dans ce premier cas, l'association devra établir des comptes annuels composés d'un bilan, d'un compte de résultat et d'une annexe. Dans les autres cas, la comptabilité de l'association est obligatoire mais sa forme est libre : elle pourra opter pour une comptabilité de trésorerie ou une comptabilité d'engagement.
Les dons au profit des associations ouvrent droit à une réduction d'impôt sur le revenu de 66 % à 75 % du montant versé, selon l'association choisie, dans la limite de 20 % du revenu imposable.
En principe, les associations relevant de la loi du 1er juillet 1901, et plus généralement les organismes sans but lucratif, ne sont pas soumises aux impôts commerciaux : impôts sur les sociétés, contribution économique territoriale, TVA.
Afin de savoir si elle peut délivrer des reçus fiscaux, une association doit adresser une demande de rescrit à l'administration fiscale.
Une association exerçant une activité lucrative est soumise à la TVA, lorsque l'administration établit que : Sa gestion n'a pas un caractère désintéressé ; Ses activités sont réalisées en concurrence avec des entreprises du secteur lucratif ; Son activité est exercée dans des conditions similaires à ces entreprises.
Une association « loi 1901 » est un organisme à but sans lucratif. Ce caractère « non lucratif » signifie qu'il est interdit de partager des bénéfices… et pas d'en réaliser !
Comme cité précédemment, les membres peuvent décider de créer une association sans président. Toutefois, le bureau provisoire doit décrire le mode d'organisation dans les statuts dès l'assemblée constitutive. Il faut énumérer les organes dotés d'un réel pouvoir de décision et définir leur fonctionnement.
Se rémunérer avec son association : facturer des prestations au travers d'une micro-entreprise. Une autre solution pour se rémunérer consiste à créer une micro-entreprise et à se rémunérer sous la forme de prestations de services entre l'association et la micro-entreprise.
Le rôle du président d'une association est généralement un rôle de coordinateur et mandataire. Il s'occupe de la bonne gestion de l'association et signe les documents nécessaires. Son rôle et son pouvoir dépendent en réalité de la rédaction des statuts de l'association.
Quelle est la différence entre une association à but lucratif et une association à but non lucratif ? Une association à but lucratif a pour but l'enrichissement des membres de l'association. A l'inverse, une association à but non lucratif interdit le partage des bénéfices entre ses membres.
L'association doit donc être imposée à la cotisation minimum au titre de l'année N+3 et est redevable d'une CFE de 140 € (par hypothèse, le taux d'imposition est de 20 %). Les moyens utilisés pour la réalisation des six manifestations sont exonérés de la CFE.
Une association qui pratique des prix comparables à ceux des entreprises se verra en principe reconnaître un caractère lucratif sauf si elle propose un produit qui n'est pas ou est mal pris en compte par le marché ou si elle module ses tarifs en fonction de la situation des bénéficiaires.